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La Lotus Elise S2 est une incroyable machine à sensations

Matérialisation de la sportive parfaite, ou presque, la Lotus Elise S2 distille un plaisir fascinant pour qui aime la conduite pure. Légère, elle n’a pas besoin de beaucoup de puissance pour marcher très fort : une voiture moderne mais déjà d’un autre temps, à collectionner maintenant. Dès 22 000 €.

La Lotus Elise S2 est une incroyable machine à sensations

Les collectionnables sont des autos revêtant un intérêt particulier, donc méritant d’être préservées. Pas forcément anciennes, elles existent pourtant en quantité définie, soit parce que le constructeur en a décidé ainsi, soit parce que leur production est arrêtée. Ensuite, elles profitent de particularités qui les rendent spécialement désirables : une motorisation, un châssis, un design, ou un concept. Enfin, elles sont susceptibles de voir leur cote augmenter. Un argument supplémentaire pour les collectionner avant tout le monde !

La finesse et la légèreté, ce n'est plus dans l'ère du temps, et pas uniquement quand on parle d'automobile. Et pourtant... Que c'était bon ! La Lotus Elise S2 transpose parfaitement ces valeurs dans l'automobile, avec plus de talent encore que sa devancière S1. Plus aboutie mais toujours poids-plume, elle progresse en efficacité comme en facilité de pilotage, tout en s'offrant des moteurs Toyota. Fiables et parfois d'une puissance ravageuse quand le compresseur entre dans la danse, ils succèdent avec talents au bloc Rover K, qui conserve de belles qualités. Spartiate et totalement dédiée au plaisir de conduite, l'Elise S2 ridiculise la tendance actuelle au surpoids, au suréquipement et à la surélectrification, qui ravage également la production de Lotus. Une auto pure et pas dure comme on n'en fera plus jamais !

En 1999, le concept Lotus M250 annonce la future Lotus Elise S2, notamment par sa face avant.
En 1999, le concept Lotus M250 annonce la future Lotus Elise S2, notamment par sa face avant.

Artisan du retour hyper-technologique de Bugatti en 1991, l’industriel italien Romano Artioli ravivera également Lotus quelques années plus tard. D’une manière plutôt opposée : la simplicité sera le maître-mot de celle qui sera vite considérée comme l’une des meilleures sportives de tous les temps, la Lotus Elise S1.

Mais, si réussie soit-elle, celle-ci doit évoluer en profondeur pour 2001. Or, malgré son succès, elle n’est guère rentable, donc pour financer sa mise à jour, un accord est passé avec GM qui exige en retour une sportive à vendre sous ses blasons. Cela donne d’un côté le duo Opel Speedster/Vauxhall VX220 commercialisé en 2001, de l’autre la Lotus Elise S2, mise en vente la même année.

Fin 2000 apparaît la Lotus Elise S2, qui sera commercialisée en 2001. Elle conserve le moteur Rover de 122 ch ainsi que le toit amovible, très agréable et désormais plus pratique.
Fin 2000 apparaît la Lotus Elise S2, qui sera commercialisée en 2001. Elle conserve le moteur Rover de 122 ch ainsi que le toit amovible, très agréable et désormais plus pratique.

Celle-ci récupère bien des traits du concept M250 présenté en 1999, et dessiné par l’équipe de Russell Carr, chef du design Lotus, en particulier Steve Crijns. L’Elise S2 perd toute l’influence rétro de la S1, au museau proche de celui de l’Europe, au profit d’une l’agressivité davantage dans l’air du temps. Pour la petite histoire, les nouveaux panneaux de carrosserie sont fabriqués en France chez Sotira.

Abaissée de 6 cm mais dotée de voies élargies, afin d’optimiser des qualités dynamiques déjà au top, l’Elise S2 se dote de longerons latéraux moins larges pour faciliter l’accès à bord. Là, on découvre un tableau redessiné et un équipement en progrès : cuir, airbags et vitres électriques sont disponibles, avec le pack Sport Tourer. Un autre pack, le Race Tech, vise plutôt l’usage circuit (plancher allégé, sièges carbone, disques perforés).

La version 111S de la Lotus Elise profite de 160 ch mais aussi d'un équipement plus étoffé. Ici en 2002.
La version 111S de la Lotus Elise profite de 160 ch mais aussi d'un équipement plus étoffé. Ici en 2002.

Côté trains roulants, les géométries sont revues, de nouveaux amortisseurs Bilstein sont montés, accompagnés de pneus spécifiquement développés par Bridgestone, montés sur des jantes au diamètre accru. Derrière les passagers, le moteur K 1,8 l (122 ch) de Rover reste de mise, mais doté d’une électronique Lotus censée en affûter le caractère. Pesant 755 kg, l’Elise pointe à 202 km/h et surtout atteint les 100 km/h en 5,7 s : plus vite qu’un Porsche Boxster S !

Toutefois, l’anglaise est chère, à 224 000 F, soit 50 400 € actuels selon l’Insee. Mais l’allemande coûte 110 000 F… de plus. En 2002, l’Elise voit son 1,8 l boosté à 160 ch grâce à une distribution variable, ce qui donne la version 111S qui, plus civilisée, peut recevoir la clim. Mais qu’on ne s’y trompe pas : si son poids grimpe à 806 kg, elle franchit les 100 km/h en 5,3 s. Des séries spéciales Heritage Type 25, 72 et 99 T sont également au catalogue, signalées par des décorations vintages.

En 2004, la 111R inaugure le bloc Toyota dans la Lotus Elise, où il développe quelque 192 ch.
En 2004, la 111R inaugure le bloc Toyota dans la Lotus Elise, où il développe quelque 192 ch.

Toutefois, chez Lotus, on sait que Rover n’en a plus pour très longtemps, et on cherche activement un autre bloc. C’est  Toyota qui le fournira, en l’occurrence le 1,8 l 2ZZ-GE de la Celica, qui s’installe dans l’Elise 111R dès 2004. Développant 192 ch et attelé à une boîte à 6 rapports, il confère à la 111R des performances inédites sur une Elise (0 à 100 km/h en 5,2 s). Toutefois, ce moteur, plus lourd que le Rover, contribue à accroître le poids à 860 kg. A cette occasion, la légère anglaise se dote d’une assistance de freinage ainsi que d’un ABS, autres sources d’alourdissement.

En 2006 apparaît la Lotus Elise S, dont le bloc Toyota est ramené à 136 ch pour créer une entrée de gamme pas trop chère.
En 2006 apparaît la Lotus Elise S, dont le bloc Toyota est ramené à 136 ch pour créer une entrée de gamme pas trop chère.

Mais en 2005, Rover baisse le pavillon, et ne peut plus fournir son moteur à Lotus : seule subsiste donc la 111R. Heureusement, en 2006, l’Elise retrouve une entrée de gamme, la S animée par le 1,8 l Toyota ramené à 136 ch, s’offre de nouveaux sièges Probax, alors que la 111R se renomme simplement R. Puis en 2008, c’est l’apothéose. A l’instar de l’ultrasportive Exige, l’Elise reçoit un moteur à compresseur, développant quelque 220 ch, dans sa variante SC. Pointant à 240 km/h, elle franchit les 100 km/h en 4,6 s. En 2010, l’Elise S2 est remplacée par la S3, une évolution, après avoir été produite à près de 19 000 unités.

En 2008, le compresseur pousse la puissance à 220 ch sur la Lotus Elise SC, aux performances ahurissantes.
En 2008, le compresseur pousse la puissance à 220 ch sur la Lotus Elise SC, aux performances ahurissantes.

Combien ça coûte ?

Rare et très demandée, la Lotus Elise S2 profite d’une cote très robuste. D’ailleurs, nombreux sont les amateurs à homologuer des versions en conduite à droite (dites RHD, pour Right Hand Drive), achetées moins cher outre-Manche. Après tout, les sensations sont les mêmes ! En 122 ch, elles débutent à 22 000 €, en affichant près de 100 000 km. Comptez 24 000 € pour 160 ch, 25 000 € pour une 136 ch et 27 000 € pour une 192 ch.

Vous voulez une SC ? alors là, les prix démarrent à 33 000 €. Si vous tenez à une conduite à gauche, il est vrai plus pratique sur nos routes (mais pas forcément sur piste), ajoutez 5 000 € environ. Naturellement, ces prix varient nettement en fonction de la configuration, de l’historique, de l’état et, bien sûr, du kilométrage. Mais le point le plus important demeure la rigueur de l’entretien.

Dans la poupe de la Lotus Elise S2 se cache un coffre de 115 l, permettant de partir en week-end à deux.
Dans la poupe de la Lotus Elise S2 se cache un coffre de 115 l, permettant de partir en week-end à deux.

Quelle version choisir ?

Toutes sont extrêmement désirables. Une 122 ch, plus légère et moins chère que les autres mais pas forcément moins rapide, constitue déjà un excellent choix. Cela dit, la 192 ch, par ses sensations incroyables et son prix encore raisonnable, constitue une offre alléchante si on roule souvent sur circuit.

L'Elise SC est très collectionnable, alors si de surcroît il s'agit d'une série spéciale Type 25 Jim Clark...
L'Elise SC est très collectionnable, alors si de surcroît il s'agit d'une série spéciale Type 25 Jim Clark...

Les versions collector

Toutes, si elles sont en parfait état. Ultraperformante et rare, la SC sera peut-être encore plus collectionnable que les autres. On peut aussi s’intéresser à l’une des nombreuses séries limitées, surtout valables pour leur esthétique.

Dans la Lotus Elise aussi, le moteur Rover K est sensible du joint de culasse. Le bloc Toyota qui lui succèdera à partir de 2004 est plus solide, mais plus lourd aussi.
Dans la Lotus Elise aussi, le moteur Rover K est sensible du joint de culasse. Le bloc Toyota qui lui succèdera à partir de 2004 est plus solide, mais plus lourd aussi.

Que surveiller ?

Fondamentalement, l’Elise est une auto fiable et endurante, ce qui explique d’ailleurs sa cote très solide depuis toujours. Toutefois, son moteur Rover pâtit d’une bien connue faiblesse du joint de culasse. Un circuit de refroidissement surveillé de près retardera sa rupture, mais elle aura lieu. Une réparation qui coûtera tout de même 2 500 € chez un pro, remplacement de la courroie de distribution comprise.

Si ce joint est renouvelé à temps, sa rupture n’oblitère pas la longévité de ce bloc, qui a ses adeptes car il est plus léger que le Toyota qui l’a remplacé. Ce dernier profite d’une plus grande robustesse (même si on a noté quelques soucis d’arbre à cames en début de carrière), et d’une distribution par chaîne facilitant sa maintenance.

Côté boîte, surveillez les synchros des 3e et 4e rapports sur les autos qui ont beaucoup roulé sur circuit. Le vrai point à examiner de près sur les Elise est l’état de la coque, qui aura souvent eu l’occasion d’être accidentée. Attention aux autos mal réparées ! Par ailleurs, les trains roulants exigent des réglages soignés et des éléments en parfait état pour que l’auto aie toute son efficacité. La « toe link », cette biellette transversale située près de chacune des roues, se révèle sensible sur autos ayant beaucoup vu la piste. Or, elle contrôle la chasse, et si elle casse, tête-à-queue garanti !

Pour un usage circuit, on conseille l’installation d’un carter cloisonné et l’usage d’une huile de grande qualité, comme la Motul 300V. Légère, l’Elise use peu ses pneus et ses freins, mais demande une bonne révision annuelle, comprenant un réglage fin des trains roulants, des serrages divers et une purge du liquide de frein. Comptez environ 500 €. Enfin, sachez que la clim n’est pas très fiable.

Spectaculairement performante, la Lotus Elise SC délivre des sensations inoubliables sur circuit, mais reste extraordinaire sur route, sa suspension offrant un confort inattendu.
Spectaculairement performante, la Lotus Elise SC délivre des sensations inoubliables sur circuit, mais reste extraordinaire sur route, sa suspension offrant un confort inattendu.

Sur la route

J’ai eu la possibilité de conduire une très belle Elise SC boostée à 250 ch. L’installation à bord demande un peu de méthode, personnellement, je commence par poser mon popotin sur le longeron latéral, je pivote et me glisse dans le siège. Une fois calé, on profite d’une très bonne position de conduite, le baquet étant étonnamment confortable. Cela vaut également pour la suspension, parfaitement amortie.

Après une procédure de démarrage énervante (le bouton de mise à feu du moteur doit être enfoncé maximum 15 s après avoir déverrouillé les portes, sinon, il faut tout recommencer), on s’élance. Et là… Le moteur Toyota vous colle au dossier à tous les régimes, administrant une poussée phénoménale qui se poursuit à plus de 8 000 tr/min ! Il miaule, puis rugit, et procure des accélérations étourdissantes, y compris cardiaques… N’oublions pas la boîte 6, merveilleusement adaptée et plaisante à manier.

Un poste de conduite simple et logique pour la Lotus Elise SC, ici en 2008. L'accès à bord n'en demeure pas moins compliqué si on a mal au dos.
Un poste de conduite simple et logique pour la Lotus Elise SC, ici en 2008. L'accès à bord n'en demeure pas moins compliqué si on a mal au dos.

Le plus fascinant demeure le châssis, qui suit tout à fait. Si vous n’avez jamais conduit une Elise, vous ratez quelque chose. Tout est sublime, de la direction rapide, précise et surtout extraordinairement communicative, au châssis qui, très équilibré, annonce dans le creux du baquet exactement ce qu’il va faire, en passant par la grosse adhérence. On fait comme jamais corps avec la voiture, qui freine très fort via une pédale très facile à doser, et on va vite, très vite sur circuit, à condition de rester propre. Un freinage dégressif un peu trop tardif en appui peut se solder par un joli survirage, rattrapable si on est rapide, moteur central oblige.

Une fois le mode d’emploi assimilé, l’Elise est non seulement ultra-efficace mais aussi très malléable, bref une machine à sensations formidable et amicale. La consommation ? Quelle importance… Allez, sur route, elle tombe sous les 10 l/100 km.

 

L’alternative youngtimer

Lotus Elise S1 (1996 – 2000)

Présentée en 1995 et commercialisée en 1996, l'Elise de première génération replace exactement Lotus sur son ADN : light is right !
Présentée en 1995 et commercialisée en 1996, l'Elise de première génération replace exactement Lotus sur son ADN : light is right !

Celle qui a tout changé pour Lotus, c’est elle. Enfin, tout changé… Elle a remis la marque d’Hethel sur ses valeurs fondamentales : légèreté, simplicité, efficacité. Le « light is right » de Colin Chapman à l’état pur ! Nommée d’après Elisa, la fille de Romano Artioli, l’Elise ne pèse que 695 kg, grâce à son châssis en aluminium, sa carrosserie en plastique et ses freins MMC. Son moteur Rover 1,8 l K de 120 ch lui garantit des performances étonnantes, son châssis est ultra-efficace (mais parfois délicat) et elle n’est pas trop chère, quand elle est commercialisée à l’été 1996.

C’est le succès ! Lotus, sauvé par elle, fera évoluer l’Elise en permanence : version Sport 190 en 1997, 111S (145 ch) en 1999, Sport 160 en 2000… En fin de cette année-là, l’Elise change de génération après avoir été produite à 12 000 unités, quand 3 000 seulement étaient prévues. A partir de 21 000 € en conduite à droite et 26 000 € en conduite à gauche.

 

Lotus Elise S2 (2001), la fiche technique

  • Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 795 cm3
  • Alimentation : injection
  • Suspension : double triangulation, ressorts hélicoïdaux (AV et AR)
  • Transmission : boîte 5 manuelle, propulsion
  • Puissance : 122 ch à 5 500 tr/min
  • Couple : 168 Nm à 3 500 tr/min
  • Poids : 755 kg
  • Vitesse maxi : 202 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 5,7 s (donnée constructeur)

 

Pour trouver des Lotus Elise S2 d'occasion, rendez-vous sur le site de La Centrale.

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Avis Lotus Elise 2

Elise 2 MK2 1.8 136 S (2010)

Par §DRO640dJ le 31/05/2013

Etant de la génération des GTI des années 80/90 et ayant possédé 205 GTI130/Rally/309 GTI16, la passion s’est émoussée avec l’évolutions des masses et la perte des sensations qui en découle .Après un premier essai en Lotus (S2 120Ch) ,quel étonnement avec une puissance si modeste .L’achat d’une Lotus est devenue une priorité jusqu’ à mon acquisition fin 2010 de la version 136 Ch Toyota 1.8 boite 5 .Voici mon retour d’expérience depuis plus de 2 ans d’utilisation (20 000km) exclusivement sur route , ce qui est plutôt rare et qui me permet aussi de la comparer à un véhicule standard actuel :Rien de rédhibitoire , même si l’accès est plutôt difficile .Avec les dernières versions et les quelques kilogrammes en plus le niveau d’équipement est tout à fait correct et suffisant ( ABS , LVE, doubles air bag, condamnation centralisée ,alarme, poste radio Alpine, alarme … ) .Concernant l’ergonomie , elle est parfaite malgré mes 1M82 .Tout réglage complémentaire de la colonne ou du siège serait superflu .Malgré l’épaisseur minimum des sièges , le confort d’assise est au RDV . Au début , on est réellement étonné que des solutions simples répondent si bien aux critères exigés . Au sujet des prestations dynamique , la synthèse sur le sec est parfaite ,on roule vite sans forcé et en arrivant aux limites les dérives resterons progressives .Effectivement sous la pluie , il faudra juste revenir à un rythme plus commun . Avec un poids réduit et un centre de gravité bas ( barre anti devers inutile ), la suspension filtre étonnement la plus part des défauts de la route .Seul les grosses inégalités auront raison du débattement limité des suspensions . Au niveau perf , c’est toujours l’étonnement par rapport à la puissance délivrée par le moteur . Les 136 chevaux seront suffisant pour soutenir la comparaison avec des véhicules 50 % plus puissant (sauf en Vmax ) .Avec l’adoption d’un bloc « moteur/boite » Toyota ,la fiabilité est totale en usage routier .Pour les périphéries quelques détails (2) pris en compte par la garantie Lotus et depuis plus rien .En terme de vieillissement le traitement des organes mécaniques ( pivot /triangle ) restent surement trop faible pour un usage hivernale .En ce qui concerne les pièces intérieurs aucun soucis :pas de déclipage ou de vieillissement prématuré . Le ticket d’entrée reste plutôt chère mais les coûts d’utilisation se compare à une simple compacte actuelle que ce soit pour le consommable (pneus /plaquettes/vidange ) ou pour les consommations ( 8,5 l en roulage rapide) . Le problème en possédant une Elise , il devient difficile de la remplacer par un véhicule pouvant apporter autant de plaisir sur route avec un coût d’exploitation si faible .

Elise 2 MK2 1.8 136 S (2010)

Par §mx1501OS le 28/09/2012

J'ai possédé une Elise S 136cv de 2010 durant 9 mois. Mon exemplaire était une conduite à gauche avec moteur Toyota 1.8l boite 5.Que dire de cette voiture? Il y a tellement de choses à raconter!Tout d'abord, ce véhicule s'achète en tant que "voiture plaisir". Envisager une Elise comme voiture quotidienne est une chose que je déconseillerai fortement : l'accès à bord est difficile lorsque le toit est en place, le confort est basique, et elle n'est de toute façon pas concue pour ça. Certains vous diront qu'on "peut" très bien le faire, mais d'après moi, c'est tout simplement opposé à la philosophie de la voiture.Une fois l'étape de l'achat passée, on commence tout doucement à découvrir la voiture, à vivre avec. Oui, ce n'est pas par un bref essai en concession ou chez un particulier qu'on peut se rendre compte de ce qu'est exactement cet ORNI... il faut quelques heures de conduite pour en mesurer la saveur.Mais quelle saveur! Cette voiture est une authentique machine à plaisir!La légèreté fait tout simplement des miracles : chaque accélération vous collera irrémédiablement un banane sur le visage, un panneau routier "zig-zag" au bord de la route et vous sourirez bêtement à l'idée rien qu'à l'idée d'enchainer quelques virages! Si en plus vous avez rangé le toit souple dans le coffre, même vos oreilles seront comblées si vous optez pour un échappement Sport en accessoire. (le bruit d'origine est ridicule)Il est quasi impossible de décrire ce qu'on ressent au volant de cet engin, tant le fossé avec la production actuelle est grand.Niveau moteur, les 136cv sont largement suffisants pour débuter.Néanmoins, avec le temps, la tentation pour une version 192cv ou 220cv se fera sentir.(mon cas) Mais 136cv, c'est déjà plus que suffisant pour apprendre à manipuler correctement cette propulsion à moteur arrière.Niveau fiabilité... celà reste une voiture Anglaise dira-t-on!Mon expérience se sera soldée par un catalyseur changé à 25.000km et des synchros de boite qui affichent rapidement leurs limites en usage sportif.Comptez aussi quelques allumages intempestifs de voyants à cause de capteurs un peu "secoués" par la conduite.Neanmoins, l'ensemble moteur Toyota reste globalement très fiable.Aucun problème de joint de culasse comme c'était le cas avec les moteurs Rover.Niveau consommation, comptez largement moins de 10 litres au 100km, ce qui compte tenu du plaisir et des performances offertes est ridicule.L'effet Lotus est aussi amusant à vivre au quotidien : vous ne ferez jamais le plein tranquillement sans être questionné, les passants vous fixeront d'un regard (enthousiaste ou méchant c'est selon), bref c'est un authentique ORNI avec les avantages et inconvénients que celà comporte.Il m'est impossible de citer de véritables défauts, puisque ces défauts sont aussi ce qui fait son charme : que ce soit l'accès à bord qui s'apparente à un exercice de contorsionniste, le confort rudimentaire, ou que sais-je encore : tout ça contribue au charme de la voiture.Le seul véritable "problème" est sa conduite sur sol glissant qui est très piégeuse selon moi : pas d'ESP et un toucher très direct, il faut apprendre à manipuler correctement l'engin si on veut l'utiliser par tous temps. Un "lever le pied" trop rapide en rond point se soldera par un splendide 180° si vous avez la mauvaise idée de freiner ensuite. (expérience vécue). Une bonne session d'apprentissage sur circuit avec un instructeur pourrait vous sauver la mise plus tard.Pour terminer, je ne regrette absolument pas mon achat, même si je l'ai revendue pour passer à .... une autre Elise avec un moteur de 220cv.Si vous avez la possibilité de vous en offrir une foncez, vous ne le regretterez jamais tellement elle est attachante. Je la recommande!En plus, la côte semble relativement stable si vous optez pour un modèle d'occasion.Une petite vidéo à bord de mon ex Elise : http://www.youtube.com/watch?v=41VqrdZ2RLMEt une photo pour terminer :http://staticclub.caradisiac.com/1/voitures-anglaises/elise-136cv-isotope/photo/hd/489251489/2243361a9b/elise-136cv-isotope-cire-12-2012-big.jpg

Essais Lotus Elise 2

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