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Le conducteur, maillon faible de la sécurité routière?

Dans Pratique / Sécurité

Pierre-Olivier Marie

A quoi voit-on que les temps changent en matière automobile? Quand deux études indépendantes l'une de l'autre et publiées le même jour vont dans le même sens à partir de questions différentes. La première nous explique en effet que nous, conducteurs, sommes avant tout préoccupés par l'attitude de nos homologues, tandis que la seconde que les Français ont des a priori de plus en plus positifs concernant la voiture autonome...

Le conducteur, maillon faible de la sécurité routière?

3M, spécialiste (entre autres) des solutions de signalisation routière, a commandé une vaste étude concernant les principales inquiétudes des européens en matière de sécurité routière. Côté français, il en ressort que 76% des personnes interrogées se disent préoccupées par la sécurité des transports et des routes dans le cadre de leurs déplacements.

Dans le détail, il apparaît que les deux principales craintes sont les négligences des autres conducteurs (pour 83% des personnes interrogées) et les conducteurs qui envoient des SMS ou parlent au téléphone en conduisant (83% des réponses là aussi).

A quelques encâblures derrière, ce sont le mauvais temps (74%) et la visibilité nocturne (71%) qui représentent une source d’inquiétude pour les Français (et plus particulièrement des Françaises, d’après les données communiquées par 3M).

" La nuit représente 10% du trafic, mais concentre 40 à 45% des accidents. Cela justifie donc ces inquiétudes ", commente Christine Martinez, responsable marketing chez 3M, interrogée par Caradisiac.

Et l’entreprise d’insister notamment sur le fait que " le risque d’accident est 7 fois plus élevé de nuit, par temps de pluie, alors que le marquage au sol disparait sous l’eau. " D’où la nécessité, selon elle, de doter les routes de marquages assurant une rétroreflexion optimale que, par chance (!), elle propose à son catalogue…

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Plus sérieusement, on ne saurait reprocher à 3M de prêcher pour sa paroisse dans la mesure où les aides à la conduite, qui se généralisent, s’appuient en grande partie sur la qualité des marquages au sol (qui coûtent cher, certes, mais moins que les accidents de la route), dont la visibilité est fondamentale. En d’autres termes, il en va clairement de la sécurité des Français.

Des Français qui, par ailleurs, semblent de plus en plus disposés à laisser la main à des véhicules automatisés, ainsi que le montre une étude Macif/Vedecom publiée ce mardi (décidément !).

Ainsi, 73% d’entre nous exprimeraient « une attitude positive » vis-à-vis de navettes automatisées, qui pourraient notamment déployer en zone rurale de façon à favoriser la mobilité des seniors et personnes dépendantes. De plus, près de 6 Français sur 10 (57,8%) déclarent qu’ils se sentiraient en sécurité dans un véhicule automatisé.

"La côte de popularité du véhicule autonome s’améliore lentement mais sûrement, avec une forte attente pour des services partagés et électriques tels que les navettes, perçues comme plus écologiques et inclusives que le véhicule individuel", s'enthousiasme Eric Lebeau, Directeur Général de l’Institut Vedecom.

Des résultats d’autant plus encourageants qu’il sont obtenus en dépit du fait que 95% d’entre nous disent n’avoir jamais expérimenté de navettes autonomes. En d’autres termes, ne pas les essayer, c’est déjà les adopter !

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