3. Les prix : gros cœur

Nous l'avions constaté lors d'un dossier similaire concernant la berline Giulia, les cotes de cette dernière baissaient lentement et il était difficile de faire de bonnes affaires en seconde main. Le Stelvio souffre-t-il du même syndrome ? Pour les vendeurs, ce serait un avantage, pour les acheteurs, en revanche...

Rappelons déjà que la décote moyenne des véhicules de marque premium, catégorie à laquelle Alfa Romeo appartient désormais sans hésitation, est de - 18 % la première année, contre - 25 % pour les marques généralistes. À 8 mois, la décote maxi devrait donc être d'environ - 12 %...

Prenons pour commencer l'exemple d'une version de lancement "First Edition" (2.0 280 ch). Les meilleures offres sont finalement alléchantes, à - 19 %. Pas mal. Mais la moyenne de décote, elle, est moins mirobolante, puisqu'elle tourne autour de 13 %. Ce qui reste conforme aux prévisions toutefois.

Pour le 2.0 200 ch, les choses se corsent. Les meilleures affaires, en tenant compte de la souscription de 5 000 € d'options, sont à - 11 %, tandis que la moyenne est à - 8 %.

Les diesels sont un peu plus à la fête. Un 2.2 180 Super, décote au mieux de 20 %, et la moyenne de rabais par rapport au neuf est de - 17 %, ce qui n'est pas si mal. En finition Lusso, c'est même - 18,5 %. Un 210 ch Lusso, modèle le plus représenté en annonce, représente quant à lui la meilleure affaire de toutes. Les modèles les moins chers sont à - 25 %. Et en moyenne, la décote est de - 17 %.

Bon à savoir, si vous passez par le site de Fiat qui présente ses occasions labellisées "autoexpert", vous pouvez espérer encore 1 point de mieux par rapport à ces rabais.

Au final, contrairement à la Giulia, qui tient bien mieux la cote, le Stelvio semble perdre de la valeur de façon conforme à ce que l'on peut attendre d'un modèle premium, et parfois un peu plus. Une bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels, qui pourront ainsi réaliser quelques économies par rapport au prix du neuf, sur un modèle qui rencontre son petit succès.