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Malus automobile : découvrez le barème 2019 plus sévère

Dès le 1er janvier, le seuil de déclenchement du malus baissera de 120 à 117 g/km. Les montants seront toujours compris entre 50 € et 10 500 €.

Malus automobile : découvrez le barème 2019 plus sévère

Un petit durcissement. Évoqué cet été, le barème 2019 du malus écologique pour les voitures a été officialisé à l'issue du dernier conseil des ministres, dans la foulée de la présentation du projet de loi de finances.

Comme prévu, le seuil de déclenchement va à nouveau être abaissé. À partir du 1er janvier, le malus commencera à partir de 117 g/km de CO2 au lieu de 120 g/km. A 117 g/km, la pénalité sera de 50 €. Toutefois, le malus maximal n'est pas décalé : il commencera toujours à 185 g/km, avec un montant inchangé de 10 500 €.

Concernant la progression, l'État ne s'est donc pas contenté de décaler les montants de 3 grammes. Il a revu le début de la grille, et à partir de 123 g/km, le décalage par rapport au barème 2018 n'est que de 1 g/km. Ainsi, la taxe de 1 050 € correspond cette année à 140 g/km, ce sera 139 g/km en 2019. Petite bonne nouvelle, les hausses ne seront donc pas si élevées. Par exemple, avec une Twingo SCe 70 ch qui rejette 125 g/km, la pénalité va passer de 113 à 140 €.

La grille du malus 2019

Malus automobile : découvrez le barème 2019 plus sévère

Autre élément important : la valeur choisie pour la taxe. Le flou est dissipé, le gouvernement n'a pas encore retenu la nouvelle mesure WLTP. Une autre bonne nouvelle pour les automobilistes, car cette dernière est nettement plus élevée que l'ancienne norme NEDC, car elle est issue d'un test plus sévère mis en place pour donner des chiffres plus proches de la réalité.

A cause d'une administration qui n'est informatiquement pas encore prête à s'adapter au WLTP, car le dispositif a la particularité de donner différentes valeurs par modèle en fonction de l'équipement, l'État conserve donc la NEDC, toutefois "corrélée". Il s'agit de la donnée WLTP la plus basse tranformée en équivalent NEDC.

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Mais cette NEDC corrélée est un peu plus élevée que la NEDC classique. Les acheteurs d'une nouvelle voiture ont d'ailleurs déjà subi les effets de ce changement, car il est valable depuis le 1er septembre. C'est même là que l'augmentation du malus est la plus visible, plus qu'avec la grille prévue pour 2019 ! La consolation, c'est que la crainte d'une flambée du malus à cause du WLTP est donc éloignée quelque temps.

Avec le malus, l'État espère empocher 570 millions d'euros en 2019. À noter que les recettes engrangées cette année sont nettement supérieures aux attentes, puisque l'État avait estimé dans le projet de loi de finances 2018 388 millions d'euros de recettes. Ce sera au final plus de 500 millions. Les gains du malus servent à financer la prime à la conversion, qui connaît un très gros succès.

Concernant le bonus, l'État n'a pas encore confirmé les règles 2019. Mais il a déjà indiqué que l'aide pour l'achat d'une voiture électrique sera maintenue. Toutefois, le crédit alloué pour le financement ne bougera pas. Or, les immatriculations devraient progresser l'année prochaine, avec l'arrivée de nouveaux modèles (Hyundai Kona Electric, Kia e-Niro, DS3 Crossback E-Tense…). Si le budget prévu est le même, le coup de pouce pourrait-il être baissé ? Pour rappel, il est pour l'instant de 6.000 €.

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