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Reconfinement : dix fois plus de trafic qu’au printemps !

Alors que les statistiques montrent que les Français circulent nettement plus que lors du premier confinement, le gouvernement réfléchit à instaurer un nouveau couvre-feu à Paris et en Ile-de-France.

A Paris comme dans d'autres grandes villes, le trafic reste étonnamment dense. (photo prise dans la matinée du lundi 2 novembre)
A Paris comme dans d'autres grandes villes, le trafic reste étonnamment dense. (photo prise dans la matinée du lundi 2 novembre)

Si vous avez, pour quelque raison que ce soit, circulé en Ile-de-France ce mardi matin ou hier lundi, vous avez remarqué que le trafic s’apparentait à celui constaté lors des dernières vacances avant même l’instauration du re-confinement. Il y a là matière à s’étonner, mais aussi à s’inquiéter quant à l’observation par la population des mesures prises par les pouvoirs publics contre la propagation du coronavirus.

Ainsi, le spécialiste de la navigation embarquée TomTom a relevé ce matin à 8 heures un indice de congestion de 41% à Paris, contre 78% un an plus tôt (mardi 5 novembre 2019). Cela représente certes une baisse de 37% des bouchons, mais on est surtout très loin des 4 à 5% enregistrés en mars-avril lors du premier confinement.

Les données s’avèrent assez comparables à Lyon, avec 31% de routes bouchonnées ce matin contre 5% au printemps, ou à Marseille, avec 46% de congestion contre 10% lors de la première vague.

L’explication se trouve dans les conditions de confinement moins drastiques que précédemment, à quoi s’ajoute, indépendamment de la mise en place du télétravail généralisé (mais pas appliqué partout), le fait que les écoles restent ouvertes

Invité de RTL ce mardi matin, le ministre de la santé Olivier Véran s’est malgré tout voulu rassurant quant au respect des mesures sanitaires: «Les chiffres attestent d'un respect du confinement. Par exemple hier (lundi), les chiffres de la RATP montraient qu'on était à moins de 50% de voyageurs dans les rames du métro parisien le matin. On est même tombé à 20,25% du nombre normal de clients prenant les transports en commun. […] Les chiffres du télétravail attestent que les entreprises jouent le jeu, que les salariés également.»

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Retour imminent du couvre-feu?

Pour autant, les pouvoirs publics semblent craindre une forme de relâchement général de la population, ce qui a donné lieu ce matin à un sacré cafouillage gouvernemental. Pendant qu’Olivier Véran se montrait rassurant au micro de RTL, son collègue Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, annonçait de son côté au micro de RMC et BFM TV un retour du couvre-feu de 21h à Paris et « peut-être en Ile-de-France. », avant d’ajouter que la mesure pourrait même être étendue à d’autres territoires si les préfets le jugeaient nécessaire.

Seulement voilà, la sortie du jeune ministre est totalement prématurée. A peine quelques minutes après ces déclarations, Matignon corrigeait le tir en précisant que « cette décision n'est absolument pas décidée à ce stade. Le préfet de police a évoqué cette mesure au regard de certaines situations observées en soirée à Paris », où il semble que certains bars-restaurants continuent d’accueillir des clients alors même que c’est interdit. La manoeuvre « consiste à fixer une heure nocturne de fermeture des commerces autorisés à fonctionner. Cette mesure va être concertée avec la municipalité parisienne par la préfecture mais n’est pas décidée à ce stade. Une décision sera prise dans les prochains jours. » Une décision sont la nature ne fait guère de doute à ce stade.

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