Renault n’a pas pour habitude de brader ses voitures, et la Twingo se soumet elle aussi à la règle. De fait, la gamme débute à 10 050 € avec sous le capot l’excellent quatre cylindres 1.2 litres fort de 75 ch. Et de seize soupapes, utile précision. Par pure bonté, le Français commercialise tout de même une version « bas de gamme », dans tous les sens du terme, très bon marché, qui, du coup, compte parmi les autos les moins chères du moment. Il s’agit d’un modèle unique, disponible en une seule finition judicieusement baptisée Access, et bien sûr un seul moteur. Un quatre cylindres 1.2 litres, là encore, mais plus tout jeune vu qu’il ne recourt qu’à huit soupapes. Avec à la clef 60 ch plutôt en bonne santé – les reprises sont franches - mais un tantinet portés sur la boisson. 5,6 l/100 km au regard de la puissance délivrée, cela commence à faire beaucoup.

Encore faut-il préciser que dans sa catégorie, la Twingo ne concourt pas parmi les poids plume – 925 kg à vide. Pour le reste, l’expression « bas de gamme » n’est pas usurpée. Pour résumer, il n’y a rien, ni direction assistée, ni ce qui fait tout l’intérêt de la Twingo : sa banquette coulissante. Seule concession au luxe, les vitres sont à commande électrique. Pour autant, les qualités intrinsèques de la petite Renault ne se sont pas évaporées, et pour 7 990 €, sans compter les 200 € de bonus écolo et les 1 000 € de prime à la casse, vous avez une auto spacieuse, rigoureuse en mouvement et très confortable, en raison d’une suspension taillée dans la ouate. À méditer.

En bref

L x l x h : 3,600 x 1,654 x 1,470 m Modèle unique : Renault Twingo 1.2 8v Access 60 ch (4 CV), 154 km/h, 5,6 l/100 km, 130 g/km.

Prix : 7 990 €. Bonus : 200 €.

L’autre motorisation à partir de 10 000 € : 1.2 16v 75 ch (4 CV), 170 km/h, 5,1 l/100 km, 120 g/km. De 10 050 à 14 900 €. Bonus : 700 €.

Les plus : habitabilité généreuse, confort de suspension, tenue de route

Les moins : consommation élevée, pas de direction assistée