Pour cet essai, nous avons laissé de côté le 2 litres à essence 152 ch qui a droit à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports ou à une automatique toujours limitée à 4 vitesses.

Ce 152 VVT-i reste un des moteur les plus puissants disponible parmi les 2 litres atmosphérique de la catégorie (derrière le Subaru Forester 158 ch) et le plus sobre (un demi-litre de moins qu’un 2 litres X-Trail en conso mixte normalisée, et plus encore face au Forester). Ce qui ne suffit pas à nous désamourer du crossover Subaru.

Essai - Toyota Rav4 136 D-4D: rehausser le niveau

En Diesel, adieu le 2 litres de 116 ch et sa bvm5 le (115 D-4D) qui ne respectait pas les normes de dépollution Euro IV. Le nouveau 2.2 litres et sa bonne boîte à six rapports, déjà sous les capots de la Toyota Avensis et du monospace compact Toyota Corolla Verso, remet les pendules à l’heure, en 136 ou en 177 chevaux. Le 136 D-4D, avec ses 310 Nm disponible entre 2000 et 2800 tr/min se hisse sans problème au niveau du 2.2 du X-Trail de 136 ch et du 2 litres revisité à 140 ch début 2006 du Hyundai Tucson/Kia Sportage. C’est le cas pour l’agrément avec une bonne souplesse à bas régime et une discrétion de fonctionnement appréciable, pour les performances légèrement au dessus de ses rivaux (0 à 100 km/h en moins de 11 secondes, et selon le constructeur 400 m DA en 17,2 sec et V max de 180 km/h) et pour la sobriété, presque exemplaire. Il faut compter entre 8,5 et 10 l/100 km en moyenne réelle, un brin moins que ses congénères, mais un bon litre de plus que la Toyota Corolla Verso équipée du même moteur.

Quant au 177 D-4D, c’est bien le plus puissant et le plus propre moteur Diesel de la catégorie, apte à faire de l’ombre au 2.0d de la BMW X3. Toutefois, cette motorisation haut de gamme qui se conjugue avec deux niveaux d’équipement spécifiques, Clean Power et Clean Power Pack Techno, fait payer ses qualités un peu cher.