Essai - Toyota Avensis 2.4 VVT-i 165 ch : le luxe de l'essence

L’époque où Toyota était simplement un constructeur japonais, parmi tant d’autres est désormais bien révolue. Pour se faire une place au soleil sur le marché européen et notamment français, le géant japonais joue la carte de la fiabilité (très peu de multiplexage qui est parfois source de problème d’après le constructeur) et sur la conception répondant aux besoins du marché. Comme d’autres modèles de la marque, l’Avensis a été dessinée au bureau de style européen de Toyota situé à Sophia-Antipolis et est fabriquée en Grande Bretagne.

Si l’ancienne s’inspirait de la BMW Série 3 (notamment l’arrière en version 4 portes), la nouvelle a pris en exemple la plus réussie parmi les familiales de la décennie écoulée : la VW Passat. Certains jugeront l’Avensis massive tandis que d’autres trouveront dans son style quelque chose de sécurisant et inspirant confiance. Son apparence n’est pas trompeuse vu ses résultats aux crash-tests.

Lancée en mars 2003, la nouvelle Avensis a mieux démarré sa carrière commerciale que l’ancienne génération. La venue de ce nouveau moteur est important puisqu’il enrichit une palette de motorisations jusque-là réduite. L’enjeu de cette nouvelle version ne tient pas forcément en terme de vente (Toyota mise sur 3 % ), mais plutôt en image, l’un des éléments essentiels dans ce segment.

Les autres motorisations en bref

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Le 1.8 VVT-i de 130 ch constitue une bonne entrée de gamme sans histoire. L'agrément avec la boîte manuelle à 5 rapports se situe dans la bonne moyenne (en dessous avec la BVA de conception ancienne). Consommation moyenne réelle de 9l/100 km.

La version la plus vendue de l'Avensis en France est de loin la 115 D-4D. Un diesel 2.0 l à rampe commune de deuxième génération propre (Euro IV) et au brio suffisant pour une majorité d'utilisateurs (195 km/h, 1000 DA en 33,5 secondes et reprises dans la moyenne des 110-120 ch), mais qui nous avait déçu par sa pénible résonance en 5e à partir de 130 km/h. Problématique pour une routière. Il s'agirait d'un phénomène normal à moins de 5000 kilomètres. Effectivement, un deuxième véhicule affichant 8000 km se montrait nettement moins gênant, sans cette fréquence grave. Performances timides mais agrément correct et consommation mesurée. (moyenne de 6,7 l/100 km sur plus de 1500 km d'essai).