Vidéo Alfa Romeo Spider

Alfa Roméo et les cabriolets, c’est une longue histoire. Un peu comme les italiens et les pâtes ou le football. Ce sont deux choses difficilement dissociables.

En effet, depuis les années 50, Alfa doit une partie de sa réputation à ses cabriolets. Il suffit d’évoquer quelques noms illustres pour que des souvenirs reviennent imédiatement à la mémoire de tout amoureux de belles automobiles et de Dolce Vita.


Essai - Alfa Romeo Spider : plus balade que circuit
Essai - Alfa Romeo Spider : plus balade que circuit
Essai - Alfa Romeo Spider : plus balade que circuit

Rappelez-vous des Spider Guiletta, des Spider Duetto de 1966 ou du Spider de 1995, je suis sûr que vous êtes encore troublé.

Essai - Alfa Romeo Spider : plus balade que circuit

Pour le nouveau Spider, le 4e de l’histoire du constructeur, Alfa est resté fidèle à la tradition et à ses origines. Il s’agit d’un cabriolet strict deux places à la capote en toile et au dessin toujours aussi ravageur. Dès la première découverte, on ne peut que tomber sous le charme de cette italienne au faciès aggressif et aux courbes voluptueuses. Ces lignes fabuleuses lui ont d’ailleurs valu le titre de « Cabrio de l’année 2006 ». Pour obtenir ce résultat, Alfa n’est pas parti d’une feuille blanche puisque la plate-forme est la même que celle du coupé Brera et en conséquence identique à celle de l’Alfa 159.

Essai - Alfa Romeo Spider : plus balade que circuit

La similitude avec le coupé ne s’arrête pas là car la face avant et la planche de bord sont exactement les mêmes. On pourrait donc croire qu’il s’agit d’une Brera auquel on aurait tout simplement supprimé le toit mais les choses sont plus complexes que cela.

Pininfarina a remplacé Giugiaro

Partant de la simple observation du coupé et du cabriolet et du peu de différences entre les deux carrosseries, on en vient forcément à penser que Giugiaro qui est à l’origine de la 159 et de la Brera a également œuvré pour le Spider. Or, étonnamment, ce n’est pas excatement le cas puisque les transformations ont été élaborées par Pininfarina qui assurera également l’assemblage. Une petite originalité qui s’explique par le fait que Pininfarina dispose d’une vraie expertise dans les cinématiques de cabriolet, d’une capacité de production mais également d’une légitimité sachant que son nom est lié aux précedentes générations de Spider. Giagiaro a donc aposé sa griffe sur la Brera et Pininfarina sur le Spider.

Devant rester proche des lignes de la 159 et du coupé, les spécificités du Spider sont rares.

Essai - Alfa Romeo Spider : plus balade que circuit

Elles portent principalement sur la partie arrière de la voiture avec l’intégration d’une capote en toile entièrement automatique qui s’actionne en 25 secondes mais seulement à l’arrêt. On retiendra également le nouveau dessin du coffre. D’autres singularités sont moins visibles. Il s’agit du pare-brise plus incliné qui aboutit à une hauteur globale moins importante de 6 cm que la Brera mais aussi une longueur totale diminuée de 2 cm en raison des nouvelles lignes du coffre.