Sous le coup des hausses du prix des assurances et de l'entretien, les automobilistes ont dépensé plus d'argent en 2014 qu'en 2013 selon les calculs de l'ACA. Après la petite baisse de 2013, la tendance a repris sa marche habituelle (vers l'avant donc). Une des remarques importantes de l'étude tient également dans la mise à jour du taux de taxation de l'automobiliste. Quelle est la part du budget dépensé qui va directement dans les poches de l'État ?


Elle n'est pas mince puisque elle représente autour du ¼ des sommes dépensées selon les voitures ciblées. Une Dacia Logan Diesel roulant 8225 km par an qui réclame 4732 euros de budget va permettre à l'État d'encaisser 1168 euros, soit 25% de la somme globale. Pour une Clio ou une Prius essence, cette part atteint même 26%. Si l'on calcule le taux de taxation global à partir de ces chiffres, cela revient à dire que ces voitures sont imposées à hauteur de 29,20% (Clio diesel) pour le plus bas et 35,60% pour cet objet de grand luxe qu'est une Clio essence !


Si l'on calcule le taux de taxation global, cela revient à dire que cet objet de grand luxe qu'est une Clio essence est imposée à hauteur de 35,60% !

L'ACA explique que dans l'acte d'achat à proprement parler comprenant le prix de l'auto moins la reprise d'une ancienne, les frais et le garage, les taxes représentent généralement de 20 à 25% du montant dépensé, essentiellement en TVA. Tout cela, c'est avant d'avoir effectué le moindre kilomètre car ensuite, c'est bien pire !

En effet, les autres postes de dépenses qui concernent l'utilisation du véhicule (assurance, péage, entretien, carburant) sont taxés à des hauteurs stupéfiantes qui vont de 48% dans le meilleur des cas pour une Clio diesel jusqu'à la part hallucinante de 65% pour une Clio essence !! Ceci est évidemment le fait de la taxation hallucinante des carburants qui atteint 104% pour le gazole et 138% pour le Sans Plomb 95 !


Sur une année, les taxes payées par les automobilistes représentent la somme faramineuse de 61,5 milliards d'euros, soit bien plus que ce que rapportent l'impôt sur le revenu ou celui sur les sociétés. Et à cela, vous pouvez ajouter 1,5 milliard de plus d'amendes forfaitaires diverses qui montrent que pressurer l'automobiliste est une activité toujours plus intense pour nos gouvernants. Précisons que c'est une somme qui ne comprend pas les taxes encaissées sur les frais divers comme les stages de récupération de points ou les honoraires d'avocat que la répression routière toujours plus assidue et de moins en moins réfléchie engendre et que l'on attend également les premières vraies règlementations écologiques qui devraient également faire gonfler encore un peu la manne.


Comment s'appellent ces animaux qui paissent dans les prés que l'on élève pour la traite ?