Le comportement de la première Mazda2 méritait quelques louanges, à peine moins bon que celui de la Fiesta –référence en la matière à l’époque- , et se montrait un brin plus plaisant que celui de la Fusion. La nouvelle fait encore mieux grâce à une coque plus rigide et à son poids moindre, un centre de gravité plus bas et quelques modifications des trains roulants aux géométries revues (classiques McPherson triangulés à l’AV et essieu de torsion à l’arrière conservés), en particulier les ancrages rigidifiés et les voies élargies (5 mm à l’AV et 1 cm à l’AR avec monte de 16 pouces, plus encore en 14 et 15 pouces) . Les mouvements de caisse sont encore mieux contrôlés, les changements d’appui et l’agilité dans les successions de virages en net progrès et la motricité satisfaisante, le tout facile et sûr. Heureusement car le contrôle de stabilité DSC déconnectable (ESP) un peu trop intrusif dans son fonctionnement ne se retrouve de série que sur la motorisation la plus puissante, et encore en option. Directe, la direction se montre assez précise et naturelle pour un système à assistance électrique, sans être exempte de critiques. Elle manque de centrage et la montée en effort en virages est insuffisante. Bon point en revanche pour le diamètre de braquage inférieur à 10 m entre trottoirs et la douceur en manœuvres. Le freinage ne démérite pas le moins du monde, autant par sa puissance, la progressivité à la pédale (idéale), ou pour son endurance (vive la légèreté une fois de plus), la seule petite réserve concernant l’ABS de série qui s’enclenche un peu trop prématurément à notre goût. C’est là une considération qui vaut uniquement en conduite sportive, à laquelle la monture incite.

La synthèse confort/comportement nous a paru satisfaisante, malgré une légère déficience de l’amortissement, avec notamment une petite faiblesse en détente à l’arrière selon nous. Les bruits de roulement et plus encore d’air grâce à l’adoption de double joints de portes concourent à un niveau sonore contenu, proche de la silencieuse Renault Clio. Les mécaniques discrètes, sans à-coups à bas régimes et exemptes de vibrations participent à un confort global de bon aloi.