Si le segment B représente un quart des immatriculations de voitures neuves en Europe, et même 35 % en France, Mazda a de faibles ambitions chez nous, environ 6 000 unités en année pleine. C’est beaucoup moins que la Toyota Yaris il est vrai un peu française puisque fabriquée à Valenciennes- ou même que la Suzuki Swift. Ce relativement modeste volume explique sans doute le peu de choix entre les niveaux d’équipement et la rareté des options disponibles (à peine compensé par les possibilités d’accessoires disponibles en concessions).

Essai - Mazda 2 : vive la légèreté

Le 1.3 75 ch offre l’alternative entre l’exécution Harmonie indigente en équipement de confort (sans climatisation) et plus grave qui fait l’impasse sur les airbags latéraux. Pour 1 300 € de plus, la finition Elégance comble ces deux lacunes, offre la banquette rabattable en deux parties 40/60, des jantes de 15 pouces (au lieu de 14, mais toujours en tôle), des rétroviseurs dégivrables et rabattables électriquement et quelques autres babioles. Le troisième niveau « Performances » est réservé à la 1.3 86 ch et à la 1.5 103 chevaux. Assez complet, il pèche par l’absence de connectivité Bluetooth (335 € en accessoire) ou de système de navigation, par le régulateur de vitesse réservé au 1.5 et aussi par le contrôle électronique de stabilité (l’ESP, dénommé DSC chez Mazda) non seulement disponible uniquement avec cette motorisation 103 ch, mais en option Pack Sport à 920 € (DCS obligatoirement couplé au kit sport). Le Diesel aura droit aux trois niveaux d’équipement.

Si les tarifs n’apparaissent pas excessifs en tenant compte du rapport/prix/prestations, il ne faut toutefois pas chercher la super-bonne affaire du côté de la Mazda 2. Il y a sur le marché des petites mieux équipées au même prix. Sans doute parce que contrairement à une Toyota Yaris ou à une Suzuki Swift fabriquées en Europe, la Mazda2 supporte frais de douanes et transport depuis le Japon, deux facteurs qui surenchérissent son prix de revient de presque 1 500 € . Des charges que l’importateur a subtilement gommé du tarif en allégeant –légèrement- le niveau d’équipement. Normal pour la petite polyvalente la plus légère du marché, non ?