Le châssis évolue imperceptiblement, avec un amortissement un brin plus moelleux absorbant mieux les défauts de la chaussée, histoire de se rapprocher en 5 portes du soyeux X-Trail. Le 3 portes fait encore parfois preuve de sécheresse, creusant toutefois encore l’écart avec les raides Suzuki et Mitsu Pinin. Bref, le confort de suspension progresse, sans dégrader le comportement. Au contraire, le roulis semble encore mieux contenu. La direction s’octroie un nouveau rapport de démultiplication et de nouvelles fixations pour son boîtier. Elle nous a paru gagner en douceur en manœuvres tout en se montrant plus consistante à haute vitesse.

Essai -Toyota Rav4 : restylage homéopathique

Bref, le Rav4, un des très rares 4x4 de la catégorie à transmission vraiment permanente de la catégorie, reste au top en matière de tenue de route, et parmi les meilleurs en confort de suspensions. On lui pardonnera ses capacités limités dans les chemins creux où il se débrouille moins bien que le X-Trail, et l’absence comme sur ce dernier d’une première courte, qui permettrait de franchir quelques raidillons.