Il ne serait jamais venu à l'idée du commun des mortels d'organiser les Jeux Olympiques d'été au pole Nord. Mais des gens haut placés et bien éduqués ont réussi à imposer l'idée que l'on pourrait jouer au foot dans un Qatar pas vraiment réputé pour son climat tempéré. Une chaîne de décision qui pose aujourd'hui question après les flonflons de la proclamation. Figurez-vous que des bruits courent avec insistance que les votes ayant abouti à une telle situation auraient été achetés.


Selon le Sunday Times, l'ancien haut responsable du football qatari Mohamed Bin Hammam aurait versé plus de cinq millions de dollars pour obtenir le soutien de plusieurs représentants du football international à la candidature du Qatar pour 2022. Une idée corrosive qui inquiète les investisseurs. Dont fait partie le constructeur coréen Huyndai. "Nous avons confiance en la Fifa pour prendre au sérieux ces allégations et pour que la Chambre d'investigation du comité d'éthique conduise une enquête approfondie", a ainsi affirmé le constructeur automobile sud-coréen dans un communiqué. "Hyundai Motor soutient le football parce que c'est un sport qui réunit les gens à travers le monde et nous sommes persuadés que la Coupe du monde est l'événement idéal pour atteindre cet objectif".


Hyundai n'est seul à exprimer ainsi ses doutes. Adidas, Sony ou Visa s'interrogent aussi. Sony et Hyundai, les deux géants asiatiques, font partie des six partenaires principaux de la Fifa avec Adidas, Coca Cola, Emirates et Visa. A eux six, ils contribuent pour plusieurs centaines de millions de dollars au revenu de la Fifa.