Lundi, Dacia annonçait un nouvel arrêt de son usine roumaine programmé pour la fin du mois de janvier. Le marché roumain des voitures neuves (VN), particulièrement affecté par les conséquences de la crise, est en pleine déconfiture. Il s’y vend actuellement davantage de véhicules d’occasions que de VN.

Pour faire face à la baisse de la demande, la filiale de Renault s’est contenté jusqu’à présent de mesures de réduction de la production et de jours chômés qui vont de paire. Mais le printemps pourrait bien être fatal à de nombreux employés.

Dacia envisage en effet jusqu'à 4000 licenciements si le marché ne redémarre pas d’ici là. « On va continuer pendant les trois premiers mois (de 2009, ndlr), à gérer les jours chômés et le non renouvellement des contrats à durée déterminée en espérant un redémarrage », a ainsi déclaré à l'AFP le directeur général de la marque, François Fourmont. « Mais si ce n'est pas le cas, on supprimera une des trois équipes de production, soit trois à quatre mille postes ».

Postes il faudrait alors ajouter ceux menacés chez les fournisseurs de la marque roumaine, soit entre 12000 et 15000 emplois au total.

Source : La Tribune