Trevor Bayne, David Gilliland, David Ragan, Regan Smith… Ils ne sont pas habitués aux premiers rôles, mais ils ont animé l’édition 2011 du Daytona 500.


Aucun de ces pilotes n’avait la faveur des pronostics. Et pour cause. Avant de se présenter sur le Superspeedway de Floride Trevor Bayne n’avait pris qu’un départ en Sprint Cup, fin 2010. De plus, les baquets au sein de l’équipe de son patron en Nationwide, Jack Roush, affichant complet, le garçon a trouvé refuge dans la structure Wood Brothers Racing que l’on n’avait plus revue sur Victory Lane depuis 2001. Le nouvel asphalte de l’ovale de 2,5 miles serait-il à l’origine de la démonstration de ce minot de 20 ans ? Toujours est-il qu’à l’issue des 208 tours, c’est bien lui qui franchissait en vainqueur la ligne d’arrivée de la 53e édition de l’épreuve la plus prestigieuse de la saison.

Les trois autres sont plus affûtés, mais aucun n’a encore, à ce jour, remporté la moindre victoire. Pour David Gilliland, il s’agit même de son premier top 5 en carrière depuis son arrivée dans les pelotons de la première division en 2007.

En se montrant régulièrement aux avant postes, David Ragan et Regan Smith semblaient cette fois en mesure de conjurer le mauvais sort. Las, le premier commettait l’erreur de ne pas conserver sa ligne lors de l’antépénultième « restart » et s’est vu présenter un drapeau noir alors que sa Ford Fusion de la Rousch-Fenway pointait en tête à quelques miles du damier. Quant à Regan Smith, il fut envoyé dans le mur par Kurt Busch, alors poussé par Tony Stewart, provoquant le drapeau jaune fatal à Ragan… Dans son malheur, le pilote de la modeste mais non moins valeureuse structure Furniture Row Racing est parvenu à repartir et couper la ligne en sixième position.



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