Caradisiac TV : découvrez l'essai de la Dodge Viper SRT-10

SRT, le label sportif du groupe Chrysler crée en 2002 a le vent en poupe. Outre le coupé et le roadster Crossfire SRT-6 de 330 chevaux, il va s’enrichir en 2006 d’un Jeep Grand Cherokee SRT-8 et de la Chrysler 300C SRT-8.

La Viper constitue le troisième larron de la bande pour l’heure. A l’occasion de la troisième génération du modèle, badgée SRT-10 et commercialisée depuis mars 2005, elle a abandonné la marque Chrysler. C’est le premier modèle Dodge importé en France avant le lancement officiel de la marque en mai 2006 lors de la commercialisation de la Caliber.

D’autres versions SRT sont proposées chez Dodge aux Etats-Unis sur base de Ram, Charger et même Neon, mais on ne les verra pas en France.

L’un des principaux charmes de la Viper reste sa démesure.

Essai - Dodge Viper SRT-10 : toujours virile, encore plus bestiale

Le V10 à 90° reste la pièce maîtresse. De ses origines de moteur de camion, il n’a plus grand chose hormis la cylindrée, la fonte a été remplacée par l’alliage pour le bloc et il a gagné comme sur pour toute vraie hyper sportive une lubrification par carter sec. Des premières RT/10 de 1992 fortes de 400 chevaux et de 611 Nm (394 ch et 620 Nm sur celle aux spécifications françaises que j’avais essayée à Monthléry l’année suivante) puissance et couple se cantonnait à 384 ch et 615 Nm sur le coupé GTC en 1997. Apparemment, cela ne suffisait pas. Le plus gros moteur du monde installé sur une voiture de série est passé de 8 à 8.3 litres pour fournir 505 chevaux et 712 Nm. Une force démoniaque dont 90 % est disponible entre 1500 et 5600 tours. Un caractère hors du commun, incomparable, qu’on peut à la rigueur rapprocher d’un gros V6 ou V8 gavé par un ou deux gros turbos, le temps de réponse en moins. Une disponibilité de tous les instants qui facilite le pilotage de la bête. En principe.