D’après un rapport publié par le Conseil national de la Recherche, le réchauffement climatique aura des conséquences lourdes sur le fonctionnement des transports et ses infrastructures. Tous les types de transports seront affectés de près ou de loin selon leur situation géographique.

Les conséquences seront évidemment plus importantes pour les transports terrestres situés vers les voies maritimes et fluviales à cause des orages de plus en plus fréquents et la montée des eaux qui en résulte : les routes et les voies ferrées seront les plus vulnérables devant ce type de phénomène, de même que les tarmacs localisés sur la côte. La météo n’est pas le seul déclencheur à la fragilité des transports situés vers le littoral : l’augmentation du nombre d’individus, l’érosion, la réduction des zones humides et des bocages accélèreront le processus.

D’après Henry Schwartz Jr, le responsable du comité qui a élaboré les conclusions de l’étude, « Le temps est venu pour les professionnels des transports d’accepter de se confronter aux défis posés par le changement climatique, et d’introduire les connaissances scientifiques actuelles dans la planification des systèmes de transport. »

Ces conséquences générées par le changement climatique coûteront extrêmement cher : il faudra déplacer et remplacer les infrastructures existantes, ou les protéger par des murs qui retiennent l’eau, très difficiles et chers à mettre en œuvre. Pour se préparer le mieux possible à ces catastrophes, des groupes de recherches devront être mis en place pour trouver les meilleures solutions économiques et environnementales, afin de limiter les dégâts au maximum.

Source : lejournaldelenvironnement.net du 17 mars 2008