Les placards de Toyota semblent encore peuplés de cadavres, symboles d'un temps pas si lointain où le constructeur japonais posait les bases de son implication en Formule 1. Mais Toyota semble cette fois bien décidé à faire le ménage et à tirer un trait sur ses premiers tâtonnements.

Pour exemple, le cas Gustav Brunner. L'ingénieur autrichien, alors récupéré de chez Minardi et au passé de Ferrari, a ainsi été le premier à penser la monoplace des rouge et blanc. Pour tout dire, ça n'a pas été une réussite et l'ambiance a fini par définitivement tourner au vinaigre avec l'épisode du plagiat soupçonné par la Scuderia de la part des troupes basées à Cologne.

Formule 1: Toyota-Brunner: Plus d'un million pour solde de tout compte

En 2003, Gustav Brunner est ainsi invité à retourner voir son Autriche natale. Mais son contrat, c'est du béton. Et Gustav n'est pas prêt de tirer un trait sur un salaire de quarante milles dollars mensuels sans sourciller, à quand bien aurait-il presque jeter son employeur devant les tribunaux pour contrefaçon.

Formule 1: Toyota-Brunner: Plus d'un million pour solde de tout compte

Les avocats en dissertaient encore lorsque Toyota mis cette semaine sur la table 1,7 millions de dollars, pour solde de tout compte. Gustav a deux semaines pour se décider. A prendre ou à laisser. Maintenant, au vu de ce qui s'est passé ensuite avec Gascoyne, on souhaite, pour les finances de la marque, que les conditions de leur union se rapprochaient plus du contrat premier embauche que du mandat académique.