Lundi 22 janvier 2007, à 10h30, Nicolas Hulot a fait la promesse d'annoncer sa décision pour sa candidature à la présidentielle. Il hésite jusqu'au dernier moment entre présenter sa candidature à l'Elysée ou trouver un autre moyen d'utiliser sa popularité pour faire exister l'écologie dans le débat politique. Son porte-parole, Jean-Paul Besset, a déclaré : "C'est une décision très personnelle qu'il est en train de mûrir et de méditer ; après avoir beaucoup consulté son entourage, il a verrouillé les écoutilles depuis mardi. La seule question qui vaille est celle de la meilleure stratégie à suivre pour continuer de faire avancer la question écologique dans le débat politique et les choix de société à venir. S'il n'est pas candidat à la présidentielle, il ne disparaîtra pas pour autant du paysage. L'alternative est d'en rester à son positionnement traditionnel d'ONG avec sa Fondation, celui du lobbying politique dont on peut estimer qu'il a déjà porté ses fruits. Ou de se déclarer candidat afin de porter plus directement la question sur le plan politique et d'instituer un rapport de force électoral beaucoup plus net en faveur de la cause qu'il défend. Et en ce cas,il ne sera pas un candidat de figuration sur un thème spécifique ni ne prétendra faire un programme attrape-tout : la question écologique domine toutes les autres, c'est un surdéterminant qui implique une révision des logiques sur le plan économique et social. Les risques sont aussi importants d'un côté et de l'autre. S'il y va, il prendra des coups, mais ce n'est pas ce qui l'inquiète le plus. Il pèse aussi le risque de la déception qu'il pourrait susciter en donnant l'impression de s'arrêter en chemin."