L’empattement plus long de 70 mm profite entièrement à l’habitacle (environ 6 cm de plus pour les jambes à l’arrière). Du précédent, il conserve la possibilité de faire coulisser les sièges arrière longitudinalement, sur 165 mm au lieu de 150. Reculés au maximum, l’espace aux jambes devient royal.

La largeur accrue de quelques centimètres (jusqu’à 80 mm par endroit) permet d’utiliser plus aisément la banquette à trois. S’il a largement rattrapé le Nissan X-Trail, globalement il reste néanmoins moins spacieux que le Hyundai Tucson et son cousin le Kia Sportage.

Essai - Toyota Rav4 136 D-4D: rehausser le niveau

Il conserve et amplifie son avantage en volume de chargement. Plus large de 230 mm en raison des amortisseurs repositionnés, le volume du coffre passe de 400 à 586 litres en 5 places

Essai - Toyota Rav4 136 D-4D: rehausser le niveau
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Remarquable. Les SUV coréens écornaient également l’ancien Rav4 en matière de modularité, le nouveau réplique par le système Easy Flat qui permet en un tournemain un ou les deux sièges (40/60) en préservant une aire de chargement plane. L’un des rares défauts qui subsiste, c’est le portillon qui ouvre toujours latéralement, de plus de gauche à droite et non côté trottoir. Une tare qu’il partage avec le Suzuki Grand Vitara, même pas compensée par une vitre de hayon ouvrable.

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Esthétiquement, le nouveau Toyota Rav4 semble plaire. A l’extérieur, le changement s’est fait dans la continuité, ce qui laisse à penser que les designers ont été bridés par un cahier des charges trop bien bordé. Pour certains, les détails bien léchés ne font pas oublier une ligne qui manque de personnalité, ou tout au moins, qui ne rompt pas suffisamment avec le précédent modèle. Plus prosaïquement, notons qu’il gagne quelques points en Cx (0,31 au lieu de 0,34).

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A l’intérieur, changements dans la continuité, avec une perceptible montée en gamme pour les matériaux, et le soin apporté à l’assemblage, quasi-parfait. De quoi distancer ses rivaux directs et s’inviter sans complexe sur le terrain du BMW X3. Un habitacle en définitive bien agréable, avec une instrumentation bien lisible et des commandes de climatisation parfaites. Le seul détail qui nous a gêné vient des inserts faux alu (superbement imités) qui encadrent en haut de console centrale les aérateurs et l’écran de navigation : le fort contraste avec le reste de la planche de bord foncée perturbe quelque peu la vision de la route