L'association des pilotes de Grand Prix (GPDA) présidée par Ralf Schumacher n'a pas l'intention de jouer avec la sécurité des pilotes lors des essais privés et prévient que si cette dernière n'est pas respectée par les circuits, les pilotes refuseront d'y tourner. En fait, l'ensemble des pilotes veut profiter des mêmes mesures de protection et des mêmes installations médicales qu'aux circuits qui accueillent des courses officielles du calendrier. C'est dans ce but que les membres du GPDA se sont rendus sur le circuit de Jerez avant les essais qui ont débuté mercredi pour vérifier si les travaux de rénovations du centre médical avaient bien été effectués. Mercredi un membre du GPDA en compagnie de Ricardo Ceccarelli, médecin de l'équipe Toyota ont remarqué qu'il n'y avait pas assez de commissaires présents sur la piste, et que le nombre de camions de pompiers était trop faible. Le circuit a corrigé la situation. Ralf Schumacher a aussi déclaré à « Autosport » qu'il souhaitait maintenant que les circuits de Barcelone et de Valence fassent leur part :

« Il y a des problèmes à Barcelone et à Valence, c'est connu. Nous voulons nous sentir en sécurité. Si rien n'est fait, nous n'irons plus tourner là-bas. C'est aussi simple que cela. »

Ralf Schumacher a rappelé que tous les pilotes n'ont pas les mêmes intérêts et qu'ils ne peuvent pas tout régler, c'est pour cela qu'il mène cette bataille au nom de l'association :

« J'ai demandé qu'on puisse se rencontrer à Jerez. C'est la première fois que la GPDA se réunit en dehors des week-ends de course. Nous avons passé en revue chaque circuit. Et la rencontre a été constructive. Je pense que le GPDA a réalisé quelque chose de bon ainsi que le FIA. Il est important que nous collaborions afin d'améliorer la sûreté. Sur certain circuit d'essais, les équipements de sûreté et les équipements médicaux étaient une plaisanterie.

Pour le pilote Toyota, si Jerez a compris le message, d'autres devront s'y résoudre et collaborer. Il se dit convaincu « à 100 % » que les autres vont également faire le nécessaire.