C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par TNS-Sofrès pour Mobivia. Ce dernier révèle que si les Français reconnaissent la nocivité de l’automobile, ils ne sont pas pour autant prêts à abandonner la leur. Ainsi, 66 % des sondés reconnaissent que l’automobile nuit gravement à l’environnement. Ils sont même 70 % à affirmer que les rejets liés à la circulation sont extrêmement ou très importants.
Mais, c’est bien connu, le malheur, c’est à cause des autres. 60 % des personnes interrogées estiment leur comportement personnel en tant qu’automobiliste moyennement, peu, voire pas du tout important. Ils ne sont plus que 20 % au moment de reconnaître une responsabilité dans les émissions de CO2 et les pollutions liées à la circulation automobile, préférant la reporter sur les constructeurs automobiles (30 %), les transports routiers de marchandises (29 %) et les pouvoirs publics (23 %).
Mais il y a aussi la vraie vie. Avec ses obligations. Et là, la voiture reste encore ce qu’il y a de moins mal à vivre. La preuve ? 86 % des sondés ne sont toujours pas prêts à renoncer à leur voiture. En effet, pour 93 % des personnes interrogées, il s’agit pour elles, d’un outil de liberté et d’indépendance, indispensable à leur quotidien. Les Français se montrent cependant attentifs aux nouveaux usages : 73 % aimeraient, par exemple, pouvoir combiner plus facilement voiture et autres modes de transports, et 64 % se disent prêts à utiliser leur voiture différemment. Mais leur but premier reste pour 85 % de chercher avant tout à faire des économies. Et non de mettre l’automobile à la casse.
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