Chaque année, l’observatoire Cetelem a rendu les résultats de son étude portant sur la relation des Français et des européens en général avec l’automobile, avec cette année une thématique tournée vers l’appréciation des véhicules low cost. L’occasion de constater que, lors de ces dernières années, notre relation avec la voiture a profondément muté.
Il y a cinq ans, quand on demandait aux Français si pour eux, posséder une voiture était une contrainte absolument indispensable ou une dépense qui correspond à un choix libre, un plaisir, 67% d’entre eux optaient pour la seconde réponse. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 38%, et 12% d’entre eux estime que l’automobile est un poste de dépenses pour lequel ils seraient prêts à faire une folie, à dépenser au-delà du raisonnable, quitte à faire des sacrifices par ailleurs. Il s’agit du plus petit résultat européen, alors que la moyenne européenne se situe à 20% et que l’Allemagne et le Royaume-Uni sont en tête ex-æquo avec 27%.
On peut considérer plusieurs raisons pour expliquer ce revirement soudain. Il y a d’abord la crise qui s’invite de toutes façons dans tous les résultats de sondages sur tous les sujets et qui laisse peu de place à la passion et aux achats coup de cœur. On peut aussi y ajouter une réglementation devenue bien plus stricte ces cinq dernières années sans parler d’une pression environnementale plus forte que jamais.
Adieu donc les petits coupés sportifs, et bienvenue aux véhicules low cost, véhicules purement utilitaires auxquels les Français sont de moins en moins réticents. 18% d’entre eux envisagent d’ores et déjà d’en acheter un.















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