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Il y a 60 ans… Le cercle infernal de Hathaway

Dans Rétro / Autres actu rétro

Serge Bellu

Les jeudi et vendredi, c’est le jour où les routes (de nuit) de l’automobile et de la culture se croisent ou convergent.

Il y a 60 ans… Le cercle infernal de Hathaway
La Ferrari a retrouvé sa forme originale pour participer au concours d’élégance de Pebble Beach en 2017.

Il y a tout juste soixante ans, Le cercle infernal sortait sur les écrans.

On ne compte plus les films où les automobiles - et notamment les Ferrari - apparaissent à l’écran, que ce soit pour jouer les premiers rôles ou pour faire de la figuration.

Plusieurs réalisateurs font l’apologie de la course automobile, mais la plupart d’entre eux se vautrent dans des romances qui satisfont plus les habitués des circuits que les amoureux des salles obscures.

Peu de films laissent un souvenir impérissable dans la mémoire des cinéphiles, confrontés à des scénarios qui s’égarent entre grand spectacle et mélo, entre amours contrariés et sorties de route…

Le roman de Hans Ruesch qui inspire le film de Henry Hathaway.
Le roman de Hans Ruesch qui inspire le film de Henry Hathaway.

Le film de Henry Hathaway, sorti en 1955, mérite une mention spéciale car on y voit une Ferrari historique, une Ferrari qui ne dit pas son nom…

La voiture se trouve en effet au cœur de l’intrigue du film The racers (Le cercle infernal) réalisé d’après un roman de Hans Ruesch, avec Kirk Douglas et Gilbert Roland dans les principaux rôles.

L’affiche du film Le cercle infernal sorti en 1955.
L’affiche du film Le cercle infernal sorti en 1955.

La 20th Century Fox achète la Ferrari 212 Export n° 0102/E en 1953. Carrossée par Touring en « Spyder Competizione » a d’abord été la propriété des frères Marzotto, des pilotes professionnels.

Mais les studios de Hollywood la font modifier par la Carrozzeria Autodromo pour les besoins du film Le cercle infernal.

Les parties avant et arrière sont allongées et les bas de caisse sont flanqués d’imposants tuyaux d’échappement. Ces modifications rendent la Ferrari méconnaissable. Elle est d’ailleurs rebaptisée « Burano » car Enzo Ferrari s’oppose à ce que son nom soit mêlé à une aventure cinématographique…

La Ferrari 212 Export modifiée pour les besoins du film.
La Ferrari 212 Export modifiée pour les besoins du film.

Ainsi transformée, la voiture est engagée dans les Mille Miglia sous le n° 555 afin de tourner des images dans la véritable ambiance de la course et avec Giannino Marzotto au volant.

Après cet épisode, la Burano reste aux États-Unis. En octobre 2007, elle sera récupérée par un collectionneur allemand.

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