Découvrir le Skoda Roomster n’a rien d’excitant au premier abord puisqu’il s’agit d’un monospace de plus dans un segment déjà bien rempli. Les formes générales n’ont rien d’exceptionnelles.

Essai - Skoda Roomster : un nouveau monospace au prix imbattable !

Le Skoda Roomster mesure 4,21 m de long soit 4 cm de moins qu’un Renault Scénic, 1, 68 m de large et 1,61 m de haut c’est à dire qu’il répond parfaitement aux caractéristiques de la catégorie. Pour se différencier, le Skoda Roomster mise avant tout sur son style avec un look sympathique en rondeur qui fait penser à certains ludospaces tels que le Renault Kangoo. Pour les amateurs de la marque, il faut noter que l’avant préfigure celui de la future Skoda Fabia.

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Le Skoda Roomster se distingue de la concurrence par le dessin de ses vitres avant arrondi et ses vitres arrière de taille supérieure à celle de l’avant. Résultat, le Roomster permet à ses occupants de disposer d’une grande surface vitrée et par conséquent d’une luminosité généreuse. Les passagers arrière n’éprouveront aucun sentiment de claustrophobie et ils pourront admirer le paysage par l’intermédiaire des sièges arrière qui sont implantés 46 mm plus haut que ceux de devant.

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Pour ceux qui trouveraient cela insuffisant, ils pourront également opter pour un immense toit en verre panoramique qui est de série sur la finition haut de gamme Praha ou alors en option au prix de 700 €.

Pour le reste, la principale attraction d’un monospace est bien entendu son intérieur avec deux critères essentiels : l’habitabilité et la modularité. Dans ce domaine, le Skoda Roomster correspond parfaitement à son appellation qui comprend le terme "Room" c’est à dire pièce en anglais car les ingénieurs ont conçu un espace de vie relativement intéressant à l’arrière. Les passagers seront parfaitement à l’aise avec une garde au toit la plus importante de la catégorie puisque celle-ci mesure un mètre. A noter également l’empattement de 2,62 m qui est supérieur à celui d’une Skoda Octavia ; de quoi donner un maximum d’espace aux occupants.

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L’autre particularité du Skoda Roomster réside dans son système VarioFlex qui offre diverses possibilités d’aménagement pour l’arrière du véhicule. Ainsi, le siège avant peut être enlevé. Même si le constructeur indique que cette manœuvre est relativement facile, la réalité est différente car les 12 kg sont loin d’être négligeables en raison notamment de son emplacement. Les risques de mal de dos et de dégâts sur les sièges latéraux sont réels car il faut s’appuyer pour le retirer d’où des possibilités de déchirures de l’assise. Une fois cette procédure effectuée, les deux sièges extérieurs peuvent se déplacer de 110 mm vers l’intérieur afin de mettre en place une configuration 4 places mais ce n’est pas tout puisque ces même sièges peuvent coulisser sur une longueur de 150 mm tandis que leurs dossiers peuvent être inclinés individuellement de 7,5° en avant et 6° vers l’arrière. Très pratique, ce dispositif possède malheureusement quelques petits défauts.

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Le siège central est relativement étroit et son dossier ferme. Le passager de cette place devra aussi composer avec un important tunnel de transmission. Bref, une place loin d’être enviable. Le transport de trois adultes n’est donc pas si confortable que l’on pouvait le penser au départ. Enfin, la transformation de 5 à 4 places n’est pas si facile que cela car les sièges ont plus tendance à se détacher qu’à glisser. Quelques petites minutes d’entraînement sont donc nécessaires. Pas de grosses fautes mais plutôt des détails qui auraient pu être affinés. On regrettera également que Skoda n’ait pas préféré des sièges repliables comme c’est le cas sur le Toyota Corolla Verso qui ne nécessite pas de stockage.

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En matière de chargement, le Skoda Roomster dispose d’une capacité oscillant entre 460 à 530 litres en version 5 places. C’est mieux qu’un Renault Scénic (430-480 l) mais moins bien qu’un Volkswagen Touran (695 l). En configuration deux places, ce volume passe à 1780 litres soit 20 l de moins que le même Scénic et très loin derrière le Touran (1990 l).

Pour compenser ce petit handicap, Skoda compte sur quelques petites astuces comme les deux hauteurs de tablette, plusieurs crochets mais aussi une sorte de filet en plastiques permettant d’isoler certains objets du reste du chargement. Rien à redire concernant la forme du coffre et la hauteur du seuil de chargement parfaitement étudiées pour mettre des bagages sans peiner. Dommage que les rangements dans l’habitacle ne soient pas plus nombreux et vastes.