Vous savez que Ken Livingstone, le maire de Londres, s'est lancé dans la lutte contre la pollution. Une des mesures phares : le péage urbain. Sa dernière proposition en date : pour le péage urbain, la suppression de tous les avantages catégoriels, des droits acquis pour le GNV, le GPL et les véhicules hybrides ! Son but : la baisse des émissions de gaz à effet de serre, ainsi les émissions de CO2 des autos doivent être le seul critère pour le péage urbain de Londres, peu importe le carburant et la technologie. Les 3 classes suivantes seraient alors supprimées : pour la première, des voitures rejetant moins de 121 g/km de CO2 exemptées du péage ; pour la seconde, des autos rejetant entre 121 et 225 g/km de CO2 règlent le péage normal (8 livres) ; pour la troisième, des autos rejetant 226 g/km de CO2 ou plus, payent un péage majoré à 25 livres par jour. Le maire a lancé une consultation publique sur sa proposition par courrier postal jusqu'au 19 octobre 2007 (www.london.gov.uk).

Pourquoi un tel retour à l'égalité de tous les carburants selon le maire ? S'il faut s'acquitter d'un péage, il serait normal et juste que tous les automobilistes le payent comme sur l'autoroute. Si certains peuvent être dispensés, que cela soit par un système équitable et irréprochable, ce qui n'est pas le cas à Londres. Des écologistes anglais ont en effet dénoncé cette faille. Deux exemples. Un Lexus RX400 hybride et un Peugeot 4007 2.2 HDI ont des émissions de CO2 similaires, pourtant le Lexus est exempté de péage, pas le Peugeot. Et des anglais favorables à l'éthanol avait écrit officiellement à Ken Livingstone afin d'obtenir que les autos fonctionnant avec ce carburant soient elles aussi exemptées du péage urbain. A suivre !

(Source info : moteur nature)