A la naissance de la Maserati 3200 GT, en 1998, il était difficile d'imaginer qu'elle aurait une carrière aussi riche et ponctuée d'autant d'évolutions. Les plus flagrantes étant l'abandon des feux boomerangs, mais aussi le changement de mécanique.


Le premier moteur équipant cette belle italienne était un V8 biturbo, remplacé avantageusement par la suite par un V8 4,2l atmosphérique pioché dans la banque d'organe Ferrari, et déjà connu sur la 360 Modena.  Cette mécanique est associée à une boite robotisée, et sur cette version GranSport elle développe la puissance de 400 chevaux. Au niveau des performances pures, elle atteint les 290 km/h, et détale sur le 1000 mètres départ/arrêté en 23 secondes.


Bien que très efficace son châssis ne bénéficie pas d'une orientation très radicale, mais plutôt grand tourisme capable de cruiser à très haute vitesse, mais aussi d'enquiller des virages et de tenir la dragée haute à la majorité de ses concurrentes, à commencer par sa cousine la 360 Modena.


L'une de ses forces demeure la grande polyvalence qu'elle est capable d'offrir avec un habitacle agréable au quotidien, et des manières très douces.