L'Union Européenne est actuellement engagée dans de sérieuses négociations de libre-échange avec le reste de la planète, le Japon y compris. Un Pays du Soleil Levant qui pourrait apporter à l'entité européenne une augmentation de 0,6% à 0,8% son produit intérieur brut (PIB) et générer 400.000 emplois. Parmi les secteurs concernés dans ce calcul, l'automobile.


Pour arriver à un accord, on insiste en Europe sur l'importance de la levée par le Japon des barrières non tarifaires, au nombre de 31 selon l'U.E, qui peuvent prendre la forme de sévères normes de sécurité et d'homologation dans des secteurs aussi variés que l'automobile, le transport ferroviaire, les médicaments ou l'alimentation. Actuellement le Japon n'est plus que le septième marché des exportateurs européens - alors qu'il était le troisième il y a dix ans.


Mais le Japon n'est pas en reste. Il espère pour sa part faciliter l'accès de ses produits au marché européen, notamment dans les secteurs stratégiques de l'automobile et de l'électronique. Il veut avant tout combler son handicap vis-à-vis de la Corée du Sud, qui a justement instauré un accord de libre-échange avec l'U.E depuis deux ans et dont les voitures et smartphones font un malheur sur le Vieux continent.