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La nouvelle Renault Clio 6 est-elle aussi séduisante que la R5 ?

Dans Nouveautés / Nouveaux modèles

Alan Froli

La nouvelle R5 en thermique, beaucoup de ceux qui ne peuvent passer à l’électrique auraient adoré. Il va pourtant falloir continuer à brûler du Sans-Plomb en Clio, en l’occurrence avec cette sixième génération apparue cette année. Ne tournez pas les talons : si le style est à l’opposé du Renault-rétro, la nouvelle venue ne manque pas d’arguments. La preuve avec la motorisation hybride, profondément revue pour proposer 160 ch sans aucun malus.

La nouvelle Renault Clio 6 est-elle aussi séduisante que la R5 ?

En bref :

6e génération de Clio

4,12 m x 1,77 m x 1,45 m

Essence 115 ch ou hybride 160 ch

GPL programmé en 2026

Prix à partir de 19 900 €

Le style de cette Clio 6 a déjà fait couler beaucoup d’encre. Surtout parce qu’il n’évoque aucune Renault, alors que la gamme de citadines électriques surfe sur le néo-rétro et que beaucoup attendaient une déclinaison thermique de la craquante Renault 5 E-Tech. Mais n’oublions pas que celle qui porte le nom de la fille de Zeus a, en digne muse de l’Histoire, toujours osé des dessins originaux.

Il suffit de regarder la lignée pour s’en rendre compte : hormis la cinquième génération, assimilable à un gros lifting de la quatrième, aucune ne ressemble à la précédente. Même les restylages ont été profonds, ce qui n’a pas empêché la petite Renault de s’écouler à quasi 17 millions d’exemplaires dans le monde en 35 ans d’existence.

De fait, autant essayer de s’habituer d’emblée. Et si les détracteurs peuvent lui trouver quelques accents japonais au niveau de la calandre notamment, reconnaissons à cette nouvelle venue quelques traits originaux, en particulier au niveau des projecteurs et des feux arrière.

On peut voir des inspirations asiatiques et regretter l’absence de clin d’œil rétros ou se féliciter d’un style innovant, selon son point de vue. La Renault grandit, de même que les jantes, qui passent de 17 à 18'' au maximum. Pour ne pas dégrader le confort, la hauteur des flancs est préservée (45 % de 205 mm).
On peut voir des inspirations asiatiques et regretter l’absence de clin d’œil rétros ou se féliciter d’un style innovant, selon son point de vue. La Renault grandit, de même que les jantes, qui passent de 17 à 18'' au maximum. Pour ne pas dégrader le confort, la hauteur des flancs est préservée (45 % de 205 mm).

Plus que jamais fidèle au slogan « Tout d’une grande ! » des débuts, la Clio 6 s’allonge de quasiment 7 cm, dont une bonne partie au niveau des portes à faux, pour atteindre 4,12 m d’un bout à l’autre, soit la taille d’une R19 ou presque, et 20 cm de plus que la R5. Si la hauteur n’évolue guère, l’auto s’élargit de 4 cm pour atteindre 1,77 m, hors rétroviseurs.

Hélas, l’habitacle n’en profite pas puisque l’on retrouve sensiblement les mêmes dimensions que sur le précédent modèle. Cela dit, s’il faut baisser la tête au moment de s’installer sur la banquette, l’espace peut déjà convenir à des passagers de 1,80 m, déjà au-dessus de la tête puis au niveau des genoux, ce qui n’est pas si fréquent dans la catégorie : chez les thermiques comme la Peugeot 208 qui reste bien moins spacieuse, mais aussi chez les hybrides, une Toyota Yaris manquant également d’espace dans les trois dimensions. Et la frangine électrique R5 E-Tech est loin d’être aussi accueillante avec des places arrière particulièrement exiguës.

Par ailleurs, la position est confortable aux places latérales, d’autant que l’on peut glisser les pieds sous les sièges avant. Au milieu, pas de miracle malgré l’élargissement de l’auto : l’espace restant entre deux passagers ne permet d’envisager la place centrale autrement qu’en dépannage.

À l’arrière, les passagers sont bien installés, du moins aux places latérales. On regrette toutefois l’absence de poignées au plafond, l’éclairage faiblard et peu diffus des liseuses ainsi que les portes intégralement couvertes de plastique dur, y compris au niveau des coudes. Enfin, les petits risquent de ne pas bien voir dehors à cause des vitres trop minces. 
À l’arrière, les passagers sont bien installés, du moins aux places latérales. On regrette toutefois l’absence de poignées au plafond, l’éclairage faiblard et peu diffus des liseuses ainsi que les portes intégralement couvertes de plastique dur, y compris au niveau des coudes. Enfin, les petits risquent de ne pas bien voir dehors à cause des vitres trop minces. 

Côté coffre, le volume n’évolue pas non plus avec 391 litres pour les versions thermiques (soit 340 dm3 en normes VDA) et 309 litres pour l’hybride qui nous intéresse ici, contre 324 pour la R5… Si les chargements sont facilités par un seuil abaissé de 4 cm, Renault oublie toujours le double-fond ajustable en hauteur qui autoriserait une surface plane une fois les dossiers rabattus.

En version hybride, le coffre perd 82 litres. Cela dit, il apparaît correct dans l’absolu. Une marche impose toujours de courber l’échine en chargeant…
En version hybride, le coffre perd 82 litres. Cela dit, il apparaît correct dans l’absolu. Une marche impose toujours de courber l’échine en chargeant…
Il faut dire que la Clio délaisse le double-fond ajustable au niveau du seuil depuis le restylage du cinquième opus. En conséquence : pas de surface plane non plus.
Il faut dire que la Clio délaisse le double-fond ajustable au niveau du seuil depuis le restylage du cinquième opus. En conséquence : pas de surface plane non plus.

À l’avant, la présentation change également mais de manière moins radicale, et sans aucun clin d’œil au passé. La planche de bord fait la part belle au système infodivertissement avec une grande dalle numérique horizontale comparable à celle de la frangine électrique, constituée d’une instrumentation numérique, de 7 pouces sur l’entrée de gamme et de 10,1 pouces sur les finitions supérieures comme cette Techno, et d’un système multimédia Google, exemplaire de fluidité (unique dans la catégorie) et qui donne accès à une centaine d’applications bien connues.

Pour le reste, le dessin est classique et la finition souffle le chaud et le froid. Certes, la sellerie se veut cossue et l’éclairage d’ambiance soigné tandis que de jolies pièces de tissu (ou d’alcantara sur l’Esprit Alpine) s’invitent sur la planche de bord et les portes avant. Hélas, Renaut n’a pas cru bon d’assortir les contre-portes arrière qui restent donc intégralement constituées de plastique dur, y compris sur les accoudoirs. Un habillage peu valorisant que l’on retrouve aussi sur les parties hautes à l’avant, alors que le précédent modèle choisissait un matériau souple, au moins en partie.

Si les matériaux sont hétérogènes et l’ambiance un tantinet austère, tout est solidement arrimé, et les écrans ont le mérite de fonctionner rapidement et sans bug. Le système Google est par ailleurs intuitif et connecté. 
Si les matériaux sont hétérogènes et l’ambiance un tantinet austère, tout est solidement arrimé, et les écrans ont le mérite de fonctionner rapidement et sans bug. Le système Google est par ailleurs intuitif et connecté. 

Du nouveau sous le capot, et des prix qui grimpent…

Si la nouvelle Clio reprend la plateforme CMF-B du précédent modèle, elle s’autorise des moteurs récents puisqu’elle mobilise notamment le 3 cylindres 1.2 TCE inauguré par l’Austral, fort de 115 ch et disponible au choix en boîte mécanique ou automatique EDC6, une version ECO-G 120 ch GPL, exclusivement associé à cette dernière, étant programmée au second semestre 2026.

Enfin, les amateurs d’hybridation apprécieront l’arrivée d’une inédite mouture de 160 ch, en remplacement du modèle de 145 ch. Une bonne nouvelle, sachant que Renault nous annonce une hausse de tarif contenue à seulement 100 €. Sauf que celle-ci ne concerne que la finition de base : notre Techno elle, grimpe de 1 600 €, soit 27 600 €. Certes, il gagne l’instrumentation numérique et le GPS, mais l’ensemble ne réclamait que 600 € auparavant. Et les quelques aides à la conduite supplémentaires tels que le régulateur de vitesse adaptatif peinent à justifier totalement le reste de l’augmentation. Ajoutons que les prix de la Clio avaient déjà sérieusement augmenté ces dernières années, une hybrid Techno réclamant à peine plus de 25 000 € début 2024

On se consolera en étudiant les prix d’une Toyota Yaris de 130 ch, pas plus amicale sur le papier (mais négociable). Puis on rassurera les bourses modestes en indiquant que les nouvelles motorisations essences sont plus raisonnables, le 1.2 TCE 115 ch réclamant 3 700 € de moins à équipement équivalent, et 2 200 € de moins avec une boîte auto EDC, soit des tarifs comparables à ceux d’une Peugeot 208, et toujours bien inférieurs à ceux d’une Volkswagen Polo. En attendant l’essai de ces versions, penchons-nous d’abord sur l’hybride, annoncée plus performante et sobre que jamais…

Les petits budgets sont oubliés par ce nouveau modèle qui délaisse les moteurs de puissance modeste. Ils devront donc se tourner vers l’ancien, toujours commercialisé à partir de 16 900 €, mais pas pour longtemps. De même que les amateurs de diesel…
Les petits budgets sont oubliés par ce nouveau modèle qui délaisse les moteurs de puissance modeste. Ils devront donc se tourner vers l’ancien, toujours commercialisé à partir de 16 900 €, mais pas pour longtemps. De même que les amateurs de diesel…

Chiffres clés *

  • Longueur : 4,11 m
  • Largeur : 1,76 m
  • Hauteur : 1,45 m
  • Nombre de places : 5 places
  • Volume du coffre : 391 l / NC
  • Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
  • Carburant : Hybride essence électrique
  • Taux d'émission de CO2 : NC
  • Date de commercialisation du modèle : Octobre 2025

* A titre d'exemple pour la version VI 1.8 E-TECH FULL HYBRID 160 TECHNO.

Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.

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