Stupéfiants au volant : 7 % des Français admettent en consommer avant de conduire
7 % des automobilistes déclarent avoir déjà conduit sous l’emprise de stupéfiants. Une pratique en hausse, particulièrement chez les jeunes et les professionnels, et dont les risques restent largement sous-estimés.

Le 21ᵉ baromètre d’AXA Prévention, met en lumière la banalisation préoccupante des usages de stupéfiants au volant et une perception erronée des dangers engendrés.
7 % des personnes interrogées reconnaissent avoir déjà conduit après consommation de drogues.
Une banalisation de la consommation
L’usage dépasse la sphère intime et privée : 29 % consomment lors de soirées festives, 17 % sur leur lieu de travail. Le phénomène de conduite sous l'emrpsies de substances, se concentre surtout chez les jeunes. « 12 % des 18-34 ans admettent ainsi avoir déjà consommé de la drogue avant de conduire ». Une banalisation préoccupante.
Le baromètre pointe aussi la vulnérabilité des conducteurs de véhicules professionnels — livreurs, commerciaux, routiers, artisans — deux fois plus nombreux que la moyenne à admettre une consommation de stupéfiants avant de conduire. Sur près de 30 000 contrôles menés entre janvier et août, 119 conducteurs de cars scolaires ont été dépistés positifs, selon le ministère des transports.
Des risques connus… Mais minimisés
Alors que 95 % des Français affirment être conscients du danger, une partie des jeunes consommateurs développe une vision erronée des effets de la drogue au volant. « 43 % des consommateurs de stupéfiants âgés de 18 à 34 ans estiment que ces substances peuvent avoir un effet bénéfique sur leur conduite ou leur vigilance au volant », souligne le rapport. Pour le président d’Axa Prévention, Éric Lemaire, cette perception traduit « un déficit très important de communication », d’autant que seul un Français sur deux s’estime correctement informé.
Protoxyde d’azote, l’angle mort des contrôles
Parmi les 18-34 ans, le cannabis demeure la substance la plus fréquemment utilisée, avec 11 % d’usagers déclarés. 9 % de cette tranche d’âge reconnaissent consommer de la cocaïne, de l’ecstasy ou des amphétamines en situation de conduite. Certains déclarent également recourir au protoxyde d’azote. Appelé également gaz hilarant, ce dernier gagne du terrain, porté par des effets euphorisants brefs et une disponibilité croissante. Surtout, il n’est ni classé comme stupéfiant, ni détecté lors des dépistages routiers, alors même que son usage récréatif ne cesse de croître, y compris au volant.
1 : Étude réalisée par Kantar auprès d’un échantillon de 2757 conducteurs âgés de 18 à 75 ans.















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