Aujourd'hui, les deux experts indépendants mandatés par la justice vont rendre leurs premières conclusions au tribunal de grande instance de Bourges, concernant l'affaire du régulateur de vitesse d'une Renault VelSatis resté bloqué à près de 200 km/h sur l'A71 le 3 octobre 2004.

Depuis le nombre de cas s'étant multiplié, une association de victimes s'est constituée pour attaquer le constructeur. Devant l'ampleur du phénomène, la marque au losange a mis tout en oeuvre pour découvrir la vérité. Et si au début, la faute humaine a été largement mise en avant, Renault est de moins en moins affirmatif quant-aux causes directes de ces incidents. Les ingénieurs automobiles, même si ils n'ont pas encore mis à jour l'origine réelle du dysfonctionnement, s'orientent désormais vers des pistes mettant en cause le système électronique du véhicule.

Une chose est sûre, la polémique est loin d'être terminée.

Wilfried Bousquet