Comme la Skoda Superb Combi, sa déclinaison Offroad existe en diesel avec le bien connu 2.0 TDI décliné en deux puissances (140 et 170 ch) ou alors en essence avec le TSI 200 ch. Elle propose également deux transmissions (mécanique et robotisée DSG) et est disponible en 2 ou 4 roues motrices. Beaucoup de configurations sont possibles. Pour cet essai, nous avons donc opté pour le TDI 170 ch DSG 4x4. Autant dire tout de suite que nous avons particulièrement apprécié d’avoir une transmission intégrale car la perfide Albion ne nous a pas gâtés en termes de météo. Malgré des trombes d’eau, des routes détrempées, inondées ou recouvertes de feuilles et donc particulièrement glissantes, notre Superb n’a jamais été prise en défaut grâce à une excellente motricité. Dommage que la garde au sol n’ait pas été surélevée car s’aventurer hors des routes est quasiment impossible ou alors juste limité à des chemins.

Constat tout aussi satisfaisant pour la motorisation, même si la boîte DSG a tendance à rendre moins perceptibles les 350 Nm de couple du TDI 170 ch. Celui-ci est donc un bon choix même si le TDI 140 ch s’avère largement suffisant. Il faut tout de même reconnaître que notre mariage TDI 170, DSG et transmission intégrale n’était pas le plus économique du monde car nous avons enregistré une moyenne avoisinant les 8 l/100 km.

Essai - Skoda Superb Combi Offroad : histoire d’appellation

Conforme à nos attentes, cette Superb est une vraie grande routière. Les passagers sont particulièrement choyés avec un espace royal, notamment à l’arrière où ils auront non seulement l’impression d’être dans une limousine tant l’espace aux genoux est généreux mais également grâce à la possibilité de bénéficier de sièges chauffants, ce qui n’est pas très courant. Même si le confort est d’un très bon niveau, nous vous déconseillons de prendre les jantes en 18 pouces, très jolies, mais qui dégradent sérieusement l’agrément lorsque le bitume devient accidenté. Particulièrement plaisante pour les passagers, cette Combi est aussi agréable pour le conducteur même si on aurait aimé que la direction soit un peu plus précise et consistante. Véritable bête pour dévorer des kilomètres sur voies rapides, elle se montre moins à son aise dès que le relief devient plus sinueux avec quelques mouvements de caisse qui prouve que le dynamisme n’est pas trop son point fort, mais simplement correct. Attention également en ville où son gabarit peut se montrer contraignant. On terminera par un dernier reproche concernant le régulateur de vitesse qui ne freine pas la vitesse en descente, ce qui est clairement un gros point faible.