Si la Série 1 est une propulsion, l’A3 reste une traction. Pas de système quattro, pour l’instant du moins. La disparition du toit a nécessité obligatoirement une augmentation de la rigidité de la caisse. Résultat : 85 kg de plus sur la balance (en comptant le mécanisme de la capote).

Essai vidéo - Audi A3 cabriolet : cabriolet classe premium

Toutefois cette masse supplémentaire ne grève en rien le comportement de cette Audi A3 Cabriolet qui confirme l’excellence de cette plate-forme. Une constatation que nous avions déjà faite lors des essais des versions 3 et Sportback. Ainsi, l’Audi A3 nous a une nouvelle fois séduite par son comportement particulièrement affûté. La direction électrique est un modèle du genre. Précise, ferme, permettant de rentrer très fort dans les virages, tout en restant très informative pour le conducteur, elle contribue largement au plaisir de conduite.

Le compromis confort/comportement est un vrai régal. Même en conduite rapide, les passagers seront à leur aise grâce à un amortissement et des suspensions parfaitement bien calibrés. Le roulis est très peu perceptible et les occupants sont particulièrement bien tenus dans les sièges sport.

Même si l’A3 est légèrement moins joueuse qu’une Série 1, elle est littéralement rivée à la route avec un train arrière soudé au bitume qui s’adapte parfaitement à toutes les situations sans surprendre le conducteur par des réactions inattendues. Conséquence, elle est aussi à l’aise sur la Riviera en conduite coulée qu’en usage plus dynamique.

L’offre moteur de l’A3 Cabriolet se compose de 4 motorisations : 2 essence (1.8 TFSI de 160 ch et le 2.0 TFSI de 200 ch) ainsi que 2 diesel (1.9 TDI 105 ch et la dernière version du 2.0 TDI 140 ch avec rampe commune et non plus injecteurs pompes). Les diesel devraient représenter le plus gros des ventes, notamment le 2.0 TDI. Malgré cela, nous n’avons pu essayer que les essence et notamment le 2.0 TFSI de 200 ch couplé de série à la boîte S-Tronic.

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Grâce à sa bonne allonge, ce moteur est un mélange de douceur et de performances. Il sait ainsi se montrer parfaitement civilisé en usage urbain mais dévoile aussi une facette nettement démoniaque avec un tempérament digne d’une sportive car il ne faut pas oublier que ce moteur équipe également la Golf GTI. N’hésitant pas à monter dans les tours, il confère à l’A3 Cabriolet des prestations de premier plan et ce malgré la prise de poids. Disponible avec une boîte mécanique à 6 rapports, nous avons pu le tester avec la boîte à double embrayage S-Tronic. Si son fonctionnement général est satisfaisant dans l'ensemble avec des changements de rapports particulièrement doux et quasi insensibles pour les passagers, nous avons tout de même constaté quelques irrégularités notamment dans les bas régimes (entre 1000 et 2000 tr/min) où la boîte nous a gratifié quelques à-coups en mode Drive. Un défaut qui semble affecter notre modèle d’essai. Pour les plus sportifs, elle offre un excellent mode sport et des palettes au volant.

La consommation que nous avons enregistrée durant notre essai en Corse a atteint les 11,8 l/100 km. Un peu élevé mais logique vu les conditions de notre essai.