Pourrait-on rendre l'automobile telle qu'elle existe aujourd'hui un peu moins polluante ? En tout cas, il semblerait qu'il existe un moyen pour au moins essayer de compenser ses émissions. En Californie, un programme pilote qui permettrait de récupérer l'énergie générée par les vibrations des véhicules et de la réutiliser a été adopté par le comité pour les ressources naturelles de l'Etat.
Le projet utilisera, s'il est voté par le comité des transports la semaine prochaine, le principe de la piézoélectricité qui capture l'énergie des voitures, des trains ou encore des gens lorsqu'ils se déplacent sur une surface et entraînent des vibrations. Ces vibrations peuvent être captées et converties en électricité en utilisant du matériel piézoélectrique placé sous les surface. L'électricité stockée das des batteries le long des routes pourrait alors alimenter les signalisations ou, à plus grande échelle, être introduite dans le réseau électrique général.
Les défenseurs du projet affirment qu'une portion de route de 10 kilomètres pourrait générer jusqu'à 44 mégawatts d'électricité en un an, soit de quoi alimenter 30 800 foyers, d'autant plus que l'heure de pointe correspond généralement au pic de demande en électricité. Reste la question financière ; car si les capteurs semblent peu chers, aucune donnée quant au coût d'installation n'est pour le moment avancée. Un des objectifs de ce programme pilote consistera justement à déterminer combien coûterait la maintenance régulière ainsi que le coût de remplacé des capteurs défectueux.

















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