Venant s’inscrire entre la Passat et la Phaeton, la Passat CC se devait de proposer un équipement plus riche aux vues de la différence de 2250 € entre les deux modèles. Heureusement c’est le cas.

Parmi les choses qui ont retenu notre attention, il faut saluer les très beaux sièges sport qui offrent un excellent maintien. Bel apport de luminosité avec le toit panoramique. On regrettera simplement qu’il ne puisse que s’entrebâiller de 4 cm et non pas s’ouvrir entièrement sachant qu’il est facturé 1200 €.

La Passat CC est équipée d’un haut niveau de sécurité passive avec de multiples aides électroniques donc notamment les projecteurs xénon et le régulateur de vitesse adaptatifs, un châssis sport de série, le Dynamic Chassis Control sur toutes les motorisations dépassant les 170 ch. Il s’agit d’une suspension pneumatique qui se compose de 3 modes (Confort, normal et Sport) gère à la fois l’amortissement mais également la dureté de la direction. Un système globalement convaincant. Il n’en est pas de même de l’autre grande innovation de la Passat à savoir le Lane Assist. Ce dispositif de contrôle de la trajectoire perçoit grâce à une caméra la signalisation routière. Il en déduit une trajectoire idéale et lorsque le véhicule en sort, ce système apporte une correction par l’intermédiaire de la direction. Ainsi, si on lâche le volant quelques secondes, on a l’impression que la voiture conduit toute seule mais un signal vous prévient très rapidement que vous devez remettre les mains sur le volant. Si le principe de vouloir éviter la somnolence au volant est salutaire, nous avons trouvé ce procédé trop intrusif, notamment en conduite rapide où il est obligatoire de le désenclencher. Son efficacité ne nous a pas impressionné car il est également très perfectible : une signalisation vieillissante, un sur-ensoleillement ou de la pluie peuvent ainsi le perturber.

Essai vidéo - Volkswagen Passat CC :  la Mercedes CLS du peuple

La dernière innovation se situe au niveau des pneumatiques. La Passat CC inaugure une nouvelle monte pneumatique Continental anti-crevaison qui ne permet pas de rouler à plat comme les traditionnels Run-Flat mais se colmate automatiquement en cas de perforation par des objets mesurant jusqu’5 mm de diamètre. Une vraie avancée sachant que le surcoût se monte seulement à 50 € par pneu de 17 pouces et ne nécessite pas de jante particulière.

Essai vidéo - Volkswagen Passat CC :  la Mercedes CLS du peuple

Pour le reste, la gamme se compose de 3 finitions avec la même définition que le Touareg à savoir Passat CC, Carat et Carat Edition. Dès le premier niveau, vous aurez droit aux jantes 17 pouces, aux sièges avant sport, à 6 airbags, à l’ABS, à l’ESP, au contrôle de la pression des pneus, à l’antipatinage, aux pneus anti – crevaison, au châssis sport surbaissé de 15 mm, à la climatisation automatique bizone, au démarrage sans clé, au frein de stationnement électrique, au régulateur de vitesse, à la radio CD, à l’ordinateur de bord, au système d’amortissement piloté sur les motorisations TSI 200, V6 300 ch et TDI 170 ch ainsi que le frein de stationnement anti-recul sur les modèles pourvus de la boîte DSG ou Tiptronic. Une dotation complète nettement suffisante.

Le second niveau généralise le dispositif Auto Hold mais pas seulement puisqu’il se distingue par l’aide au stationnement avant et arrière, la radio avec changeur 6 CD, lecteur de carte SD, la sellerie cuir/alcantara, les sièges avant sport chauffants électriques et les vitres arrière surteintées.

Enfin, la 3e finition hérite des applications en Ronce de Noyer et aluminium, les projecteurs bi-xénon, la sellerie cuir, la radio avec disque dur 30 Go et GPS.

Peu de concurrente pour la Passat CC si ce n’est la Mercedes CLS. Une seule puissance permet de comparer les deux berlines. Il s’agit de la CLS 350 CGI qui développe 292 ch et est vendue 63 500 € alors que la Passat CC 3.6 V6 300 ch est commercialisée 46 150 €. Un écart de prix énorme que la prestige de la marque à l’étoile ne justifie pas…