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Au troisième trimestre 2018, le groupe Renault a sauvé les meubles grâce à ses résultats européens. En dehors du Vieux Continent, il traverse une mauvaise passe.

Accusés d’avoir provoqué la démission du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, les lobbys sont plus que jamais montrés du doigt. Mais celui de l’automobile, souvent désigné coupable, est curieusement absent de la polémique du moment. Et si la rivalité entre constructeurs, entre équipementiers et entre pays européens était l’une des causes de leur perte de pouvoir ? Enquête.

Selon une étude du cabinet Ernst & Young, les constructeurs automobiles hexagonaux sont plus performants que leurs homologues d'Outre-Rhin. Mais ce constat s'établit sur leurs seuls résultats du premier semestre 2018. Un instantané, pas forcément une vérité de longue durée.

Avec 5,54 millions de véhicules livrés au 1er semestre, l'ensemble franco-japonais a battu de justesse le groupe Volkswagen.

Le nouveau système de mesure WLTP impose aux constructeurs une nouvelle homologation de toute leur gamme. Renault se dit "en ligne" avec son planning et pense que ses ventes ne seront pas perturbées.

Avec des immatriculations en hausse, tout comme le chiffre d’affaires et la marge opérationnelle, Renault termine la première moitié de l'année 2018 avec le sourire. Et confirme du coup ses objectifs sur l'année.

L'avantage de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est que chaque marque a ses affinités avec différents marchés mondiaux. Et pour Renault, au-delà de l'Europe, c'est en Amérique du Sud que cela se passe, avec une des plus fortes croissances du moment dans cette région du globe.

Boosté par le succès de ses SUV, Peugeot a-t-il réussi à devancer Renault sur le marché automobile mondial entre janvier et juin 2018 ?

Quelques jours après l'annonce de la fin d'Autolib', la Ville de Paris et Renault annoncent le lancement d'une offre d'autopartage de véhicules électriques à partir du mois de septembre. Parmi les originalités du système, un accès en free floating (sans station).

Selon Europe 1, un accord entre Renault et la mairie de Paris doit être annoncé dans les prochains jours, pour la mise en place d'une nouvelle offre de voitures électriques en libre-service.