Bosch peu confiant pour l'année prochaine avec de possibles répercussions sur l'emploi
Julien Bertaux , mis à jour
Le patron du célèbre équipementier allemand s’est exprimé lors du salon des transports qui se tient cette semaine à Hanovre.
Stefan Hartung, le patron de Bosch, fait face à des reports de commandes de pièces pour les véhicules électriques. (Credit photo : MaxPPP)
Les équipementiers font grise mine, c’est peu de le dire. Fin juillet, les fabricants de jantes BBS et de sièges Recaro ont dû fermer leurs portes et les plus grandes firmes sont dans une mauvaise posture. La Fiev, la fédération qui regroupe les équipementiers, évoque la possibilité de 70 000 fermetures de postes d’ici 2030.
Continental, Valeo ou encore Michelin, ils sont nombreux à être touchés. Le patron de Bosch, Stefan Hartung, l’a à nouveau exprimé cette semaine : « la demande sur le marché automobile est inférieure à ce que prévoyait l’industrie il y a cinq ans. » Ainsi, l’équipementier fait face à un ralentissement de la croissance, notamment en ce qui concerne l’électrique. C’est pourquoi le patron n’exclut pas de nouvelles suppressions d’emplois, y compris sur des sites majeurs.
En janvier dernier, le leader mondial a annoncé 1 250 emplois en moins, dont 950 à son siège allemand. La branche automobile de Bosch n’est pas la seule impactée puisque l’équipementier a annoncé en février dernier devoir supprimer 3 500 postes dans sa division électroménager d’ici 2027.
Des prévisions pourtant à la hausse ?
Si les équipementiers comme Bosch s’attendent à des moments difficiles, l’ONG Transport & Environment prévoit au contraire un regain de la demande de voitures électriques dès l’année prochaine. Espérons que cette tendance se confirme afin de permettre aux différents acteurs de conserver leur personnel.
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