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Comment l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi compte mieux fonctionner

Renault, Nissan et Mitsubishi ont détaillé leur feuille de route commune pour la décennie. Il est bien sûr beaucoup question de voitures électriques.

Comment l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi compte mieux fonctionner

Après avoir dangereusement tangué à la fin de la précédente décennie, l'Alliance a été remise sur de bons rails. En 2020, Renault, Nissan et Mitsubishi ont posé les bases d'un nouveau fonctionnement.

L'idée d'une fusion, trop taboue, a été écartée (elle est grandement associée à la chute de Ghosn). Il n'est même pas question de faire évoluer les participations. Les trois parties se sont entendues pour mieux collaborer techniquement et devenir plus compétitives et plus rentables dans une industrie automobile en plein bouleversement. Il fallait mettre fin à des situations ubuesques, comme le fait d'avoir vu Renault et Nissan développer chacun de leur côté une technologie d'hybridation.

Ce qui ne se voit pas doit être partagé au maximum

Renault, Nissan et Mitsubishi ont ainsi mis en place un fonctionnement selon le principe "leader-follower". Chaque technologie est développée par une marque, avec le soutien des autres, et le résultat profitera à tous. Cela peut concerner un moteur, une plate-forme, un équipement…

Surtout, l'Alliance va développer une stratégie de "différenciation intelligente" pour les futurs véhicules. L'idée est de définir pour les prochains modèles un niveau de points communs souhaité. Cela fait ainsi penser au principe de la voiture sœur développé chez Stellantis.

En clair, partager un maximum de composants non visibles, les marques s'occupant de faire les différences avec le design extérieur et le design intérieur. Exemple : le futur Mitsubishi ASX prévu pour l'Europe en 2023 sera étroitement dérivé du Captur, mais avec son propre look. 

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Élément principal à partager, la plateforme bien sûr. Actuellement, 60 % des modèles reposent sur des bases communes. Ce sera 80 % en 2026. La prochaine grande étape sera le partage des plateformes pour les voitures électriques. L'Alliance a d'ailleurs confirmé un investissement supplémentaire de 23 milliards d'euros pour l'électrification de son offre. 35 nouveaux modèles électriques sont prévus d'ici 2030. 90 % d'entre eux reposeront sur cinq bases communes.

Cinq plateformes communes pour les électriques

Il y a la CMF-AEV, déjà utilisée pour la Dacia Spring, et donc dédiée aux électriques abordables. La KEI-EV sera dédiée aux kei-cars de Nissan et Mitsubishi. La LCV-EV est faite pour les utilitaires, dont le nouveau Kangoo électrique. Renault prépare de son côté la CMF-BEV, une évolution de la plate-forme CMF-B utilisée par la Clio et revue pour les électriques. Celle-ci sera inaugurée par la R5 électrique en 2024. Nissan proposera sur cette base une remplaçante à la Micra. En 2026, l'Alliance prévoit un volume de 250 000 véhicules par an sur la CMF-BEV, qui sera aussi reprise par Dacia.

Enfin, la cinquième est la tête de gondole : la CMF-EV. Celle-ci est inaugurée cette année par les Nissan Ariya et Renault Mégane E-Tech. En 2030, elle sera utilisée pour quinze véhicules et par cinq marques de l'Alliance : Renault et Nissan bien sûr, mais aussi Alpine, Mitsubishi et Infiniti. Elle représentera plus d'un million et demi de véhicules par an.

L'Alliance fait aussi cause commune pour les batteries, avec le choix d'un unique partenaire pour l'Europe et le Japon. En jouant sur les volumes, les prix baisseront. En 2030, l'Alliance aura une capacité de production de 220 GWh. Nissan a été chargé du développement de la batterie solide. Cette technologie, que l'Alliance espère prête pour 2028, permet de diviser les coûts par deux tout en améliorant la densité énergétique par deux. Le temps de charge est divisé par trois.

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