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Commentaires - Pour la branche américaine de Stellantis, la rentrée sociale est plus que tendue

Michel Holtz

Pour la branche américaine de Stellantis, la rentrée sociale est plus que tendue

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Par

Le dopage est terminé lol

Par

Les actionnaires ont bien profité

Par

(..)

Autant dire que pour la direction américaine de Stellantis, et même pour ses dirigeants français, confrontés à l’administration américaine et au premier syndicat de l’automobile, la rentrée est plutôt tendue.

(..)

heu... quels dirigeants "français" ? :cyp:

(..)

Alors Joe Biden a confié le dossier à sa vice-présidente Kamala Harris. À elle de déminer l’affaire, et de se poser en arbitre.

(..)

Kamala Harris... c'en dit long, sur l'intérêt porté par Biden à cette affaire. :biggrin:

Par

En quoi une hausse de 46% est utopique ? Les dirigeants et actionnaires les ont, et parfois chaque année, et apparemment pas grand monde y trouve qqch à redire.

Par

En fait ça se passe plutôt bien à Berlin visiblement !

 

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Par

En réponse à Maître-Yoda

En quoi une hausse de 46% est utopique ? Les dirigeants et actionnaires les ont, et parfois chaque année, et apparemment pas grand monde y trouve qqch à redire.

   

Je vous explique la différence. Si demain une boite perd de l'argent, elle donnera zero à l'actionnaire alors qu'elle devra continuer à payer les salaires.

Charge fixe VS charge variable

Donner des primes c'est facile, faire bondir son cout salarial de 46% ça l'est moins.

Par

En réponse à Didiwach

Je vous explique la différence. Si demain une boite perd de l'argent, elle donnera zero à l'actionnaire alors qu'elle devra continuer à payer les salaires.

Charge fixe VS charge variable

Donner des primes c'est facile, faire bondir son cout salarial de 46% ça l'est moins.

   

Je t'explique la différence : sans main d'œuvre l'entreprise ne produit plus rien.

Par

En réponse à Didiwach

Je vous explique la différence. Si demain une boite perd de l'argent, elle donnera zero à l'actionnaire alors qu'elle devra continuer à payer les salaires.

Charge fixe VS charge variable

Donner des primes c'est facile, faire bondir son cout salarial de 46% ça l'est moins.

   

Ne plus permettre aux gens d'acheter les produits qu'ils fabriquent, vachement plus intelligent.

( ou qu'ils fabriquaient, vu le nombre d'employés qui ont pris la porte dans le dos là bas... ).

Il est loin le temps où dans l'industrie automobile, la masse salariale des ouvriers était facteur majeur du coût de production tu sais...

Par

En réponse à Maître-Yoda

En quoi une hausse de 46% est utopique ? Les dirigeants et actionnaires les ont, et parfois chaque année, et apparemment pas grand monde y trouve qqch à redire.

   

Et si une année il n'y a pas de dividende et que l'année suivante il y en a, le pourcentage de hausse est même infini ! Vivement le grand soir !

Par

En réponse à Maître-Yoda

Je t'explique la différence : sans main d'œuvre l'entreprise ne produit plus rien.

   

Et sans patron pas de salarié.

Moi aussi je peux sortir des imbécilités.

Par

Les chinois doivent se régaler... Si a une époque le syndicalisme avait une raison d'être et a permis d'arrêter l'esclavage moderne, aujourd'hui il est hélas très politisé et ne tient compte que de ses résultats. La solidité de l'entreprise on s'en fou, la perte de capitalisation en bourse on s'en fou, la perte des bénéfices qui permettent d'investir on s'en fou, la fermeture d'entreprises et la disparition de branches d'activité on s'en fou du moment que le syndicat gagne !

Bref, en fait les syndicats radicaux se foutent de l'avenir des salariés ... L'exemple de l'industrie anglaise n'a visiblement pas suffit :bah:

Par

En réponse à Didiwach

Et sans patron pas de salarié.

Moi aussi je peux sortir des imbécilités.

   

Bah non, une entreprise peut s'autogérer.

Par

En réponse à smartboy

Les chinois doivent se régaler... Si a une époque le syndicalisme avait une raison d'être et a permis d'arrêter l'esclavage moderne, aujourd'hui il est hélas très politisé et ne tient compte que de ses résultats. La solidité de l'entreprise on s'en fou, la perte de capitalisation en bourse on s'en fou, la perte des bénéfices qui permettent d'investir on s'en fou, la fermeture d'entreprises et la disparition de branches d'activité on s'en fou du moment que le syndicat gagne !

Bref, en fait les syndicats radicaux se foutent de l'avenir des salariés ... L'exemple de l'industrie anglaise n'a visiblement pas suffit :bah:

   

Les syndicats sont comme tout le monde : ils voient que les bénéfices ne sont pas investis mais dilapidés.

Par

En réponse à Maître-Yoda

Bah non, une entreprise peut s'autogérer.

   

Dans ce cas c'est une entreprise de patrons / actionnaires. Pas sûr qu'ils votent des augmentations de 46% du coup :areuh:

On continue le concours de connerie ?

Par

C'est sur que cela va être plus difficile que de rayer de la carte l'usine d'AULNAY.

Par

En réponse à Didiwach

Dans ce cas c'est une entreprise de patrons / actionnaires. Pas sûr qu'ils votent des augmentations de 46% du coup :areuh:

On continue le concours de connerie ?

   

Imprudent... il y a ici des joueurs professionnels.

Par

" la rentrée est plutôt tendue." C'est heureux que les salariés défendent leurs intérêts. Le problème va se poser en France aussi. Au vu de l'augmentation des prix, services, assurances etc comment accepter de travailler avec un salaire qui ne suit pas alors qu'on apprend que lse actionnaires "s'en tirent pas mal malgré l'inflation"?:bah:

Maintenant attendre une aide ou quelque chose des partis politiques ou des syndicats n'est plus de mise. Des mouvements dits "spontanés" vont naître quand les dépenses vont dépasser les recettes des salaires et retraites.

On nous fait croire que 7 Français sur 10 ont profité des vacances cette année, le retour à la réalité va être dur et là ce n'est plus une question de pessimisme. Va t-on nous coller un sursaut de virus ou un conflit pour nous faire rentrer dans le rang et baisser la tête en réponse, c'est à voir.

Par

En réponse à Maître-Yoda

Je t'explique la différence : sans main d'œuvre l'entreprise ne produit plus rien.

   

Tu aurais pu ajouter qu'on a déjà vu des entreprises qui ne dégageaient pas de résultats verser des dividendes à ses actionnaires.

Par

En réponse à Maître-Yoda

Je t'explique la différence : sans main d'œuvre l'entreprise ne produit plus rien.

   

De même que sans patron qui a investi (actionnaire ), il n'y pas d'entreprise pourvoyeuse d'emplois. :bah:

Par

46% d'augmentation ???????

Par

46%... quand on pense à nos petits joueurs de la CGT, FO, SUD and co... ridicules en comparaison :biggrin:

Par

En réponse à Millichap

De même que sans patron qui a investi (actionnaire ), il n'y pas d'entreprise pourvoyeuse d'emplois. :bah:

   

Lol ! Les "patrons" sont pour la plupart des salariés !

Les PDG fondateurs se font de plus en plus rares. Chez Stellantis, ce sont deux familles de tire-au-flanc d'héritiers (les Peugeot et les Agnelli) qui se partagent le gâteau...

C'est tout à fait normal que les salariés négocient des augmentations importantes en période de forte inflation et de bénéfices record.

Par

Les conditions américaines sont très éloignées des conditions européennes.

L'exemple le plus simple reste la retraite. Pour l'automobile, c'est directement l'entreprise qui assure les pensions des retraités. Avant la crise de 2008, pour GM, ça représentait $1500 par voiture. En Europe, dans presque tous les cas ce sont des fonds alimentés par des cotisations venant de toute l'activité économique qui assurent ces pensions et la dépense est incluse dans la part «salaire». Il n'y a donc pas ces coûts directs cités plus haut fonction des contrats de travail.

C'est tout ce principe du contrat local face aux conventions de branche et aux lois qui font la différence. Aux US, si l'entreprise disparaît les retraites actuelles et à venir disparaissent.

Par

En réponse à ZZTOP60

" la rentrée est plutôt tendue." C'est heureux que les salariés défendent leurs intérêts. Le problème va se poser en France aussi. Au vu de l'augmentation des prix, services, assurances etc comment accepter de travailler avec un salaire qui ne suit pas alors qu'on apprend que lse actionnaires "s'en tirent pas mal malgré l'inflation"?:bah:

Maintenant attendre une aide ou quelque chose des partis politiques ou des syndicats n'est plus de mise. Des mouvements dits "spontanés" vont naître quand les dépenses vont dépasser les recettes des salaires et retraites.

On nous fait croire que 7 Français sur 10 ont profité des vacances cette année, le retour à la réalité va être dur et là ce n'est plus une question de pessimisme. Va t-on nous coller un sursaut de virus ou un conflit pour nous faire rentrer dans le rang et baisser la tête en réponse, c'est à voir.

   

Tous les moyens sont bons pour rogner des droits et poursuivre le dressage de masse de la plèbe en voie de paupérisation.

On note ici les petits collabos de l'ordre bourgeois : Didiwach, Hcc1, Millichap et Smartboy qui n'hésiteront pas à défendre la casse sociale avec des délocalisations dans des pays totalitaires, pourvu que ça paye. Au moins on sait à quoi s'en tenir !

Posons cette simple question : qui a fait la fortune de la Chine, si ce n'est un Occident gouverné par la finance et des dirigeants d'entreprise seulement motivés par l'appât du gain à court terme ? (d'ailleurs, on a vu la multiplication des milliardaires et leur fortune exploser, comme quoi ils savent parfaitement où sont leurs intérêts)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milliardaire#%C3%89volution_du_nombre_de_milliardaires_et_de_leur_fortune_additionn%C3%A9e

Par

En réponse à GY201

Les conditions américaines sont très éloignées des conditions européennes.

L'exemple le plus simple reste la retraite. Pour l'automobile, c'est directement l'entreprise qui assure les pensions des retraités. Avant la crise de 2008, pour GM, ça représentait $1500 par voiture. En Europe, dans presque tous les cas ce sont des fonds alimentés par des cotisations venant de toute l'activité économique qui assurent ces pensions et la dépense est incluse dans la part «salaire». Il n'y a donc pas ces coûts directs cités plus haut fonction des contrats de travail.

C'est tout ce principe du contrat local face aux conventions de branche et aux lois qui font la différence. Aux US, si l'entreprise disparaît les retraites actuelles et à venir disparaissent.

   

In fine, ça revient exactement au même car si des entreprises font faillite en France et ne versent plus leurs cotisations patronales : plus de retraites non plus !

Par

En réponse à zzeelec

In fine, ça revient exactement au même car si des entreprises font faillite en France et ne versent plus leurs cotisations patronales : plus de retraites non plus !

   

Il y a les disparitions mais aussi les créations d'entreprises, chez nous les nouvelles entreprises cotisent dès leurs premiers salaires. La différence est énorme.

Avec la situation actuelle de l'emploi en France le cas que tu évoques n'existe pas. Quand tout le monde cotise pour tout le monde, l'idée même d'une faillite disparaît. Après, quel que soit le système, il est impossible de décorréler les revenus des retraités de ceux des actifs et si une crise met à terre les conditions des actifs, les retraités seront immédiatement touchés de la même façon.

Par

Je ne comprends pas cette haine des actionnaires.

L'actionnariat est ouvert à tous à partir du moment où une action est cotée.

Si c'est si avantageux que ça d'être actionnaire, libre aux salariés d'acheter des actions. :bah:

"Ouais mais c'est risqué, peut tout perdre !"

Bah ouais, c'est pour ça que c'est pas si avantageux que ça au final. :areuh:

Par

En réponse à zzeelec

In fine, ça revient exactement au même car si des entreprises font faillite en France et ne versent plus leurs cotisations patronales : plus de retraites non plus !

   

Les retraites sont soutenus en France par la CSG.

Et qui paye la CSG (entre autres) ? Les très très vilains actionnaires.

Donc résumons, l'actionnaire paye la CSG et donc finance le système de retraite, mais bénéficie t'il d'une retraite grâce à ces cotisations ? Et bien non ! 0 ! Nada ! Que tchi !

Par

En réponse à smartboy

Les chinois doivent se régaler... Si a une époque le syndicalisme avait une raison d'être et a permis d'arrêter l'esclavage moderne, aujourd'hui il est hélas très politisé et ne tient compte que de ses résultats. La solidité de l'entreprise on s'en fou, la perte de capitalisation en bourse on s'en fou, la perte des bénéfices qui permettent d'investir on s'en fou, la fermeture d'entreprises et la disparition de branches d'activité on s'en fou du moment que le syndicat gagne !

Bref, en fait les syndicats radicaux se foutent de l'avenir des salariés ... L'exemple de l'industrie anglaise n'a visiblement pas suffit :bah:

   

"aujourd'hui il est hélas très politisé et ne tient compte que de ses résultats."

Exact.

Le syndicalisme et le droit de gréve à la base c'est une chose bienfaitrice (et je pèse mes mots) : ça permet d'instaurer un rapport de force saint au cœur de l'entreprise (entre le capital et le travail) et d'établir un contrat social équilibré.

Le gros problème aujourd'hui des syndicats c'est qu'ils sont ultra-politisés et porteur d'une idéologie (à tel point que souvent les salariés se mettent de plus en plus en gréve sans passer par les syndicats). Quand on a vu la CGT par exemple appeler à voter Macron au second tour de la présidentielle, on voit bien l'énorme dérive des syndicats : ce qui explique leur marginalisation.

La CGT c'est une succursale de LFI.

Et la CFDT une succursale du PS.

Partant de là, ils ne défendent plus les salariés, mais leur agenda politique. Ils sont sortis de leur rôle premier qui historiquement n'est pourtant plus à démontrer.

Par

Depuis 40 ans au moins les actionnaires sont des rapaces qui ne se soucient aucunement de l'avenir des entreprises. Les cas où l'investissement est négligé pour assurer des dividendes sont nombreux.

FIAT est un bel exemple.

Il y a eu toute la vague de dépeçage de belles entreprises aux USA pendant la décennie 1980, Beatrice foods et Northwest Airlines sont des exemples de disparitions liées à ces rapaces.

Il n'y a aucune raison d'oublier ces débuts du libéralisme absolu. C'est encore en cours, espérons que cette période se termine rapidement.

Par

Clairement je partage le combat du chef de l'UAW qui a bien raison de se battre pour une hausse tres importante des salaires plus d'autres acquis sociaux vu que Stellantis et avant FCA les avaient bien farcis avec la corruption du chef de syndicat américain pour obtenir une convention de travail altérée par rapport à celle qu'avaient signé Ford et GM.

Stellantis fait des gros profits et les travailleurs américains méritent de toucher le fruit de leur travail. 22 milliards de bénéfs, c'est surtout les américains et les français qui les ont fait. Ils représentent 99% des profits du groupe. Donc logique qu'ils réclament de gratter sensiblement sur ces 22 milliards. Deja en prendre 10 milliards sur une période de 3 ans se semblerait pas illogique grace à des plan d'epargne entreprise tres généreux.

En tout cas j'espere que les syndicats américains ne lacheront rien.

Evidemment s'ils obtiennent un accord sur leur revendications, qui sera faut pas rêver un compromis entre les deux parties mais j'espere plus en faveur des ouvriers américains, ca pèsera sur le prix de revient des véhicules américains. La hausse des salaires impactera le cout de revient mais vu les marges folles de Stellantis et l'énorme concurrence sur le marché auto, Stellantis ne pourra pas répercuter la hausse sur le prix final au consommateur.

Stellantis devra réduire ses marges mais aussi connaissant le groupe désormais, il s'en prendra à ses propre distributeurs pour leur rogner leur marges ou augmenter ses royalties sur leur activités de distribution, tout ça pour essayer de compenser a maxima ce qu'il a laché dans les négociations sur les salaires de ses ouvriers.

Par

En réponse à Axel015

"aujourd'hui il est hélas très politisé et ne tient compte que de ses résultats."

Exact.

Le syndicalisme et le droit de gréve à la base c'est une chose bienfaitrice (et je pèse mes mots) : ça permet d'instaurer un rapport de force saint au cœur de l'entreprise (entre le capital et le travail) et d'établir un contrat social équilibré.

Le gros problème aujourd'hui des syndicats c'est qu'ils sont ultra-politisés et porteur d'une idéologie (à tel point que souvent les salariés se mettent de plus en plus en gréve sans passer par les syndicats). Quand on a vu la CGT par exemple appeler à voter Macron au second tour de la présidentielle, on voit bien l'énorme dérive des syndicats : ce qui explique leur marginalisation.

La CGT c'est une succursale de LFI.

Et la CFDT une succursale du PS.

Partant de là, ils ne défendent plus les salariés, mais leur agenda politique. Ils sont sortis de leur rôle premier qui historiquement n'est pourtant plus à démontrer.

   

Les "cégétistes" et le PC veulent, sans rire, raser gratis ! j'ai vu, récemment, une affiche PC : Augmentons les salaires et les retraites ! Super ! Bien démago ! Avec quel argent ? Les gros ? Ils sont peu nombreux (et peuvent s’exiler si on les cherche de trop) ! Les classes-moyennes, oui, ils sont plus nombreux ! Au final c’est toujours les mêmes qui financent (et il y a aussi la dette qui grandit) le déséquilibre entre ceux qui, dans la barque, rament et ceux qui dorment et se laissent porter. Ce système est attractif … pour ceux qui ne veulent pas ramer !

Par

En réponse à Gofdolfo

Les "cégétistes" et le PC veulent, sans rire, raser gratis ! j'ai vu, récemment, une affiche PC : Augmentons les salaires et les retraites ! Super ! Bien démago ! Avec quel argent ? Les gros ? Ils sont peu nombreux (et peuvent s’exiler si on les cherche de trop) ! Les classes-moyennes, oui, ils sont plus nombreux ! Au final c’est toujours les mêmes qui financent (et il y a aussi la dette qui grandit) le déséquilibre entre ceux qui, dans la barque, rament et ceux qui dorment et se laissent porter. Ce système est attractif … pour ceux qui ne veulent pas ramer !

   

"Augmentons les salaires et les retraites !"

Augmenter les salaires à l'échelle d'un pays n'a de sens qu'à la condition que la balance commerciale soit excédentaire, c'est-à-dire que l'on produit et exporte davantage que ce que l'on importe. Dans le cas contraire, c'est favoriser la croissance des pays auprès desquels nous importons, et dégrader notre compétitivité. En ce sens, le produire et consommer localement - ou exporter - est une priorité pour augmenter le niveau de vie de manière vertueuse. A contrario, tout délocaliser et importer des produits low-cost est une augmentation du pouvoir d'achat à court terme, mais une ruine certaine sur le moyen-long terme.

Concernant les retraites, c'est un problème plus large mais la loi d'airain de la démographie s'impose à notre système transgénérationnel par répartition.

Par

En réponse à Didiwach

Dans ce cas c'est une entreprise de patrons / actionnaires. Pas sûr qu'ils votent des augmentations de 46% du coup :areuh:

On continue le concours de connerie ?

   

Tu veux qu'on te mette sous le nez quelques augmentation de rémunération de dirigeants bien supérieure à ces 47% ici demandés ?

Ben tiens !

Celui de la boite dont il est question.

Malgré des baisses de part de marché mondiales depuis plusieurs années, un retard technologique béant sur l'électrification et un échec intégral sur le premier marché mondial.

Par

En réponse à GY201

Depuis 40 ans au moins les actionnaires sont des rapaces qui ne se soucient aucunement de l'avenir des entreprises. Les cas où l'investissement est négligé pour assurer des dividendes sont nombreux.

FIAT est un bel exemple.

Il y a eu toute la vague de dépeçage de belles entreprises aux USA pendant la décennie 1980, Beatrice foods et Northwest Airlines sont des exemples de disparitions liées à ces rapaces.

Il n'y a aucune raison d'oublier ces débuts du libéralisme absolu. C'est encore en cours, espérons que cette période se termine rapidement.

   

Ce ne sera hélas pas le cas Papy Cézallier.

Tiens... quelle est la 5 ème capitalisation mondiale dans le secteur automobile à date ( elle était 3 ème lundi ) ?

Vinfast !

Est-ce que ce monde est sérieux ?

Par

pétard! 46% ! La CGT est battue :bah:

Par

En réponse à Gofdolfo

Les "cégétistes" et le PC veulent, sans rire, raser gratis ! j'ai vu, récemment, une affiche PC : Augmentons les salaires et les retraites ! Super ! Bien démago ! Avec quel argent ? Les gros ? Ils sont peu nombreux (et peuvent s’exiler si on les cherche de trop) ! Les classes-moyennes, oui, ils sont plus nombreux ! Au final c’est toujours les mêmes qui financent (et il y a aussi la dette qui grandit) le déséquilibre entre ceux qui, dans la barque, rament et ceux qui dorment et se laissent porter. Ce système est attractif … pour ceux qui ne veulent pas ramer !

   

Tu sais, une politicienne "de père en fille", qui a fait une OPA sur la PME familiale ai grand damn de Papa, fait le même genre de promesses sans que ça choque certains. Et si en plus on repasse au franc, les retraites seront 6.55957 fois plus élevées !

Et elle n'est pas la seule à vendre des lendemains qui chantent.

Par

En réponse à Axel015

Je ne comprends pas cette haine des actionnaires.

L'actionnariat est ouvert à tous à partir du moment où une action est cotée.

Si c'est si avantageux que ça d'être actionnaire, libre aux salariés d'acheter des actions. :bah:

"Ouais mais c'est risqué, peut tout perdre !"

Bah ouais, c'est pour ça que c'est pas si avantageux que ça au final. :areuh:

   

On se souviendra que l'actionnariat n'est en rien un passage obligé pour lancer une boite.

https://www.maddyness.com/2019/07/10/grandes-entreprises-sans-argent-depart/

Uber, Airbnb, Pinterest, Dropbox n'ont pas d'actionnaires.

Le géant Bosch non plus, Leclerc, Groupama, Lactalis, Mulliez, Intermarché...

Et Amazon...

Bref, claquer des sommes de plus en plus délirantes en dividendes pour alimenter les fonds de pensions ricains ( et les dirigeants de ces boites cotées ), n'est en rien une obligation...

Par

En réponse à Didiwach

Dans ce cas c'est une entreprise de patrons / actionnaires. Pas sûr qu'ils votent des augmentations de 46% du coup :areuh:

On continue le concours de connerie ?

   

Say what ?

https://www.leparisien.fr/economie/cac-40-remuneration-record-des-grands-patrons-en-hausse-de-52-en-2021-22-11-2022-ACZWMIUYQZG3RMD5HW5WVPXINY.php

Par

En réponse à meca32

Tu aurais pu ajouter qu'on a déjà vu des entreprises qui ne dégageaient pas de résultats verser des dividendes à ses actionnaires.

   

Loin de moi l'idée de rentrer dans ce sujet dont tout le monde n'a connaissance qu'à travers le prisme d'un article peu détaillé...

Mais la réciproque est vraie : de nombreuses entreprises ont versé des primes et augmentations à leurs employés dans des périodes largement déficitaires... Renault en est un exemple magistral !

Par

En réponse à Didiwach

Et sans patron pas de salarié.

Moi aussi je peux sortir des imbécilités.

   

Alors sans vouloir enc... les mouches vous pouvez avoir des salariés sans avoir de patron.

Par contre sans entreprises pas de salariés.

L'un ne va pas sans l'autre.

C'est donc stupide de les opposer.

Par

En réponse à lapoutre45

Loin de moi l'idée de rentrer dans ce sujet dont tout le monde n'a connaissance qu'à travers le prisme d'un article peu détaillé...

Mais la réciproque est vraie : de nombreuses entreprises ont versé des primes et augmentations à leurs employés dans des périodes largement déficitaires... Renault en est un exemple magistral !

   

Et nous avons également vu de grands "capitaines d'industrie" ayant magistralement coulé le bouclard et licencié à tour de bras se barrer néanmoins avec un golden parachute plus qu'indécent !

Par

En réponse à meca32

Tu aurais pu ajouter qu'on a déjà vu des entreprises qui ne dégageaient pas de résultats verser des dividendes à ses actionnaires.

   

Ha bon...lesquelles?

Non parce que une entreprise ne peut pas verser de dividendes sans faire de bénéfices.

C'est un peu dans la définition.

Par contre une entreprise, fusse t-elle déficitaire, continu de verser les salaires et même des primes aux salariés.

Tant qu'elle ne se met pas en danger.

Par

En réponse à meca32

Tu aurais pu ajouter qu'on a déjà vu des entreprises qui ne dégageaient pas de résultats verser des dividendes à ses actionnaires.

   

Impossible sauf "réserves distribuables" elles- mêmes constituées par des bénéfices antérieurs. Pour faire simple, dividende versé si bénéfice (éventuellement stocké antérieurement à cette fin).

Par

En réponse à zzeelec

Lol ! Les "patrons" sont pour la plupart des salariés !

Les PDG fondateurs se font de plus en plus rares. Chez Stellantis, ce sont deux familles de tire-au-flanc d'héritiers (les Peugeot et les Agnelli) qui se partagent le gâteau...

C'est tout à fait normal que les salariés négocient des augmentations importantes en période de forte inflation et de bénéfices record.

   

En règle générale non.

Le DG ou le PDG sont des mandataires sociaux. Leur statut diffère de celui du salarié.

225-4 du code du commerce.

Comme toujours il y a des exceptions.

Par

En réponse à Maître-Yoda

Je t'explique la différence : sans main d'œuvre l'entreprise ne produit plus rien.

   

Disons que dans une entreprise chacun a son importance.

Par

En réponse à zzeelec

Tous les moyens sont bons pour rogner des droits et poursuivre le dressage de masse de la plèbe en voie de paupérisation.

On note ici les petits collabos de l'ordre bourgeois : Didiwach, Hcc1, Millichap et Smartboy qui n'hésiteront pas à défendre la casse sociale avec des délocalisations dans des pays totalitaires, pourvu que ça paye. Au moins on sait à quoi s'en tenir !

Posons cette simple question : qui a fait la fortune de la Chine, si ce n'est un Occident gouverné par la finance et des dirigeants d'entreprise seulement motivés par l'appât du gain à court terme ? (d'ailleurs, on a vu la multiplication des milliardaires et leur fortune exploser, comme quoi ils savent parfaitement où sont leurs intérêts)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milliardaire#%C3%89volution_du_nombre_de_milliardaires_et_de_leur_fortune_additionn%C3%A9e

   

petits collabos de l'ordre bourgeois.

C'est bien tu te fais plaisir. Relis ce que j'ecris et regarde la debilité de ton commentaire.

Je nuance les propos en disant que tout n'est pas aussi simple que ce l'extreme gauche ( ou droite d'ailleurs ) veut nous vendre.

Mais des que ca depasse le binaire ou la regle de 3 y a plus personne ici...

Cette médiocrité ambiante est d'une tristesse...

Par

Si on résume ce qui se raconte ici, le programme tient en 2 points :

- augmenter les salaires de 46%

- baisser les prix des bagnoles de 46%

On dirait le programme de Marine ou Jean Luc :areuh:

Par

En réponse à v_tootsie

Et nous avons également vu de grands "capitaines d'industrie" ayant magistralement coulé le bouclard et licencié à tour de bras se barrer néanmoins avec un golden parachute plus qu'indécent !

   

L'un n'empêche pas l'autre ! Je voulais soulever un point concernant des sociétés transversant certaines années difficiles, ne versant aucun dividende aux actionnaires, mais abreuvait les employés tout de mêmes !

Ceci dit, il existe encore dans ce bas monde des "patrons" très concernés et dirigeant très bien leur barraque, tout en rétribuant correctement actionnaires ET employés.

J'ai même de nombreux exemples d'entreprises à actionnariat purement dégeulasse (comme par exemple des fonds de pensions) qui sont des réussites absolues sur tous les plans !

Il n'y a pas de généralités...

Par

En réponse à Hcc1

Impossible sauf "réserves distribuables" elles- mêmes constituées par des bénéfices antérieurs. Pour faire simple, dividende versé si bénéfice (éventuellement stocké antérieurement à cette fin).

   

Et les rachats massifs d'actions pour soutenir les cours, c'est quoi ?

Par

En réponse à anneaux nîmes.

En règle générale non.

Le DG ou le PDG sont des mandataires sociaux. Leur statut diffère de celui du salarié.

225-4 du code du commerce.

Comme toujours il y a des exceptions.

   

Je parle des patrons des grosses boîtes cotées, qui en sont rarement fondateurs ou actionnaires majoritaires.

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Alors sans vouloir enc... les mouches vous pouvez avoir des salariés sans avoir de patron.

Par contre sans entreprises pas de salariés.

L'un ne va pas sans l'autre.

C'est donc stupide de les opposer.

   

en... donc les mouches .

Justement non, quand on dit qu'il n'y a pas de patron c'est au contraire que tout le monde est patron/associé/actionnaire ( une SCOP par exemple ) . Une société a forcement un ou des dirigeants.

Par

En réponse à Didiwach

petits collabos de l'ordre bourgeois.

C'est bien tu te fais plaisir. Relis ce que j'ecris et regarde la debilité de ton commentaire.

Je nuance les propos en disant que tout n'est pas aussi simple que ce l'extreme gauche ( ou droite d'ailleurs ) veut nous vendre.

Mais des que ca depasse le binaire ou la regle de 3 y a plus personne ici...

Cette médiocrité ambiante est d'une tristesse...

   

Bien entendu que je me fais plaisir !

Mais le qualificatif que je te donne ne devrait pas te choquer plus que ça, puisqu'en toute franchise, c'est bien ce que tu es, un bourgeois conservateur, non ?

(et je me base sur plusieurs interventions de ta part sur d'autres sujets pour l'affirmer)

Par

En réponse à zzeelec

Lol ! Les "patrons" sont pour la plupart des salariés !

Les PDG fondateurs se font de plus en plus rares. Chez Stellantis, ce sont deux familles de tire-au-flanc d'héritiers (les Peugeot et les Agnelli) qui se partagent le gâteau...

C'est tout à fait normal que les salariés négocient des augmentations importantes en période de forte inflation et de bénéfices record.

   

Cela dit, les PME pèsent pour 1/4 du PIB en France, des patrons "actionnaires" pour la plupart d'entre eux.

Par

En réponse à Millichap

Cela dit, les PME pèsent pour 1/4 du PIB en France, des patrons "actionnaires" pour la plupart d'entre eux.

   

La France compte 3,1 millions de TPE et PME, soit 99,8 % du nombre total d'entreprises.

Mais on prend les 0.2% qui restent pour en faire la règle et parler des patroncs.

C'est con ? Oui mais c'est pas grave, tant qu'il y a de la haine y a de l'espoir.

Par

En réponse à Didiwach

en... donc les mouches .

Justement non, quand on dit qu'il n'y a pas de patron c'est au contraire que tout le monde est patron/associé/actionnaire ( une SCOP par exemple ) . Une société a forcement un ou des dirigeants.

   

On peut ajouter plusieurs choses :

1/ c'est le conseil d'administration (quand il existe) qui décide au-dessus du PDG,

2/ ce sont les actionnaires ayant des droits de vote et réunis en AG qui peuvent avaliser ou rejeter certaines décisions du CA (ex : augmentation de la rémunération du DG, montant des dividendes versés, etc.),

3/ l'actionnariat salarié peut être un moyen de mieux impliquer ceux-ci dans la gouvernance de l'entreprise dans laquelle ils travaillent (sans avoir besoin d'aller jusqu'au statut de SCOP par exemple).

Par

En réponse à Millichap

Cela dit, les PME pèsent pour 1/4 du PIB en France, des patrons "actionnaires" pour la plupart d'entre eux.

   

OK mais entreprises non cotées, ce n'est pas le sujet ici.

On parle de grandes entreprises dont la politique globale est malheureusement le plus souvent soumise à des demandes de rendement de court terme pour combler la voracité des actionnaires (fonds de pension et quelques riches familles en priorité).

Par

En réponse à zzeelec

Et les rachats massifs d'actions pour soutenir les cours, c'est quoi ?

   

Je répondais à une remarque... Si vous avez envie de sauter du coq à l'âne... Le "rachat massif" suppose qu'un acteur a les moyens d'investir. Si c'est pour "soutenir le cours" c'est pour que d'autres ne s'en détournent pas... ou réalisent des plus-values, je ne prétends pas que les "gros actionnaires" soient des philanthropes. La question de base : dirigisme ou initiative privée ? Verité entre les deux sans doute.

Par

En réponse à Didiwach

La France compte 3,1 millions de TPE et PME, soit 99,8 % du nombre total d'entreprises.

Mais on prend les 0.2% qui restent pour en faire la règle et parler des patroncs.

C'est con ? Oui mais c'est pas grave, tant qu'il y a de la haine y a de l'espoir.

   

Cf réponse à Millichap ci-dessus, et aussi mon commentaire concernant la relocalisation de la production.

Il n'y a aucune haine, simplement des constats de fond et des choix économiques à faire évoluer. Mais pour un bourgeois conservateur, tout changement de paradigme c'est de la haine envers les riches et les patrons - alors que c'est simplement le souci d'un meilleur partage global des richesses, dans une perspective humaniste. Ce qui me paraît le bon sens élémentaire.

Par

eto est sur le coup ?

Par

En réponse à zzeelec

OK mais entreprises non cotées, ce n'est pas le sujet ici.

On parle de grandes entreprises dont la politique globale est malheureusement le plus souvent soumise à des demandes de rendement de court terme pour combler la voracité des actionnaires (fonds de pension et quelques riches familles en priorité).

   

Tu vois moi le grand bourgeois, je suis d'accord avec ça, étonnant non ? :beuh:

A trop gaver les actionnaires c'est tout le monde qui va y perdre : salariés comme actionnaires si la boite se casse la gueule faute d'investissement suffisant et en temps voulu, ce qui ressemble au cas stellantis qui est complétement à la rue sur le VE.

Par

En réponse à Hcc1

Je répondais à une remarque... Si vous avez envie de sauter du coq à l'âne... Le "rachat massif" suppose qu'un acteur a les moyens d'investir. Si c'est pour "soutenir le cours" c'est pour que d'autres ne s'en détournent pas... ou réalisent des plus-values, je ne prétends pas que les "gros actionnaires" soient des philanthropes. La question de base : dirigisme ou initiative privée ? Verité entre les deux sans doute.

   

L'initiative privée (liberté, créativité, innovation, adaptation - dans une logique schumpéterienne) vaut mieux que tout le dirigisme du monde, ce point est pour moi plié depuis longtemps.

Mais justement, pour un libéral traditionnel comme je pense l'être, les grosses entreprises mondiales ultra-capitalisées sont illibérales économiquement (trusts, ententes sur les prix, dumping fiscal), socialement (chantage à la délocalisation pour maintenir les bas salaires) et politiquement (force de lobbying envers les Etats et les institutions publiques, chantage au chômage, etc.).

Et pour appeler un chat un chat : ces grosses entreprises forment avec les Etats complices et une poignée de leurs dirigeants ce que l'on peut nommer le capitalisme de connivence, ou capitalisme d'Etat. La pire alliance qui puisse exister pour un libéral !

Par

En réponse à Didiwach

Tu vois moi le grand bourgeois, je suis d'accord avec ça, étonnant non ? :beuh:

A trop gaver les actionnaires c'est tout le monde qui va y perdre : salariés comme actionnaires si la boite se casse la gueule faute d'investissement suffisant et en temps voulu, ce qui ressemble au cas stellantis qui est complétement à la rue sur le VE.

   

La question est moins de partager ce constat évident et déjà répété maintes fois dans de multiples entreprises, mais de savoir qu'en faire, c'est-à-dire quelle voie politique suivre pour en sortir.

"Small is beautiful" est mon mantra depuis presque 10 ans maintenant.

Par

En réponse à zzeelec

Cf réponse à Millichap ci-dessus, et aussi mon commentaire concernant la relocalisation de la production.

Il n'y a aucune haine, simplement des constats de fond et des choix économiques à faire évoluer. Mais pour un bourgeois conservateur, tout changement de paradigme c'est de la haine envers les riches et les patrons - alors que c'est simplement le souci d'un meilleur partage global des richesses, dans une perspective humaniste. Ce qui me paraît le bon sens élémentaire.

   

J'ai pas dit que les salariés n'avaient pas droit à une augmentation, je dis que c'est pas d'un claquement de doigt qu'on augmente tout le monde de 46% ( tout en vendant moins cher comme tout le monde réclame ).

Y a pas besoin d'être un grand economiste pour le comprendre. C'est pas pour autant que je pense pas qu'ils auraient mieux fait de se calmer sur les dividendes.

Bref c'est pas binaire, comme toujours

Par

En réponse à zzeelec

La question est moins de partager ce constat évident et déjà répété maintes fois dans de multiples entreprises, mais de savoir qu'en faire, c'est-à-dire quelle voie politique suivre pour en sortir.

"Small is beautiful" est mon mantra depuis presque 10 ans maintenant.

   

Et bien tu n'en sortiras jamais puisque la nature humaine est capitaliste et que l’économie est mondialisée donc c'est un systeme de merde mais y aura pas autre chose. Tu fais autre chose à l'echelle nationale tu condamnes ton pays, tout simplement.

Même si ton ennemi c'est la finance elle te le mettra toujours dans l'oignon, c'est comme ça.

Pour résumer : La lutte des classes ça n'est jamais que l'equipe des pauvres qui reve de faire partie de l'equipe d'en face, comment veux tu qu'ils gagnent. :areuh:

Par

Je vois que le mythe du fond de pension américain est toujours vivace.

Il y a une confusion permanente entre fond spéculatif, ceux qui sont les prédateurs, et fond de pension où règne plutôt une certaine prudence, a tel point que peu de gens sont capables d'en citer un.

Un exemple de fond spéculatif: KKR mais ils sont nombreux.

Il faut aussi compter sur la rapacité des banques de chez nous quand elles prennent une participation dans une entreprise.

Par

En réponse à zzeelec

OK mais entreprises non cotées, ce n'est pas le sujet ici.

On parle de grandes entreprises dont la politique globale est malheureusement le plus souvent soumise à des demandes de rendement de court terme pour combler la voracité des actionnaires (fonds de pension et quelques riches familles en priorité).

   

Au delà de ça (avidité de rendement) l'introduction en bourse pour une entreprise est un moyen de financement à son développement, de la même façon qu'elle pourrait avoir recours aux financements plus institutionnels.

Par

En réponse à Didiwach

Et bien tu n'en sortiras jamais puisque la nature humaine est capitaliste et que l’économie est mondialisée donc c'est un systeme de merde mais y aura pas autre chose. Tu fais autre chose à l'echelle nationale tu condamnes ton pays, tout simplement.

Même si ton ennemi c'est la finance elle te le mettra toujours dans l'oignon, c'est comme ça.

Pour résumer : La lutte des classes ça n'est jamais que l'equipe des pauvres qui reve de faire partie de l'equipe d'en face, comment veux tu qu'ils gagnent. :areuh:

   

Oui, pour être concis, c'est pas le meilleur système, mais le moins mauvais. :bah:

Il faut s'en accommoder et en tirer parti.

Et en tirer parti est à la portée de tout le monde pour qui se sort les doigts un minimum.

Par

En réponse à Millichap

Au delà de ça (avidité de rendement) l'introduction en bourse pour une entreprise est un moyen de financement à son développement, de la même façon qu'elle pourrait avoir recours aux financements plus institutionnels.

   

C'est l'unique moment où l'achat d'actions profite à l'entreprise avec les augmentations de capital. C'est le marché du neuf.

Le reste du temps les échanges se font sans que ça n'affecte les flux financiers de cette entreprise. C'est un marché de l'occasion.

Par

En réponse à Millichap

Au delà de ça (avidité de rendement) l'introduction en bourse pour une entreprise est un moyen de financement à son développement, de la même façon qu'elle pourrait avoir recours aux financements plus institutionnels.

   

Effectivement, c'est bien de le rappeler. On ne vend pas des parts de son entreprise ( puisque c'est ça l'actionnariat ), pour faire plaisir mais parce qu'on a besoin de finances.

Ça c'était la base mais tout ça s'est perdu dans les stock option et autre méandres financiers. Les intérêts des dirigeants peuvent avoir dévié sur le cours de l'action au détriment du reste.

Y a qu'à voir le cirque de l'introduction en bourse de Vinfast pour se rendre compte que c'est devenu n'importe quoi.

Par

Encore une fois un article à charge sur stellantis!

Le résultat opérationnel courant est de 23M, le bénéfice net c’est 16M

Messieurs les journalistes, avez vous perdu toute objectivité ?

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Ha bon...lesquelles?

Non parce que une entreprise ne peut pas verser de dividendes sans faire de bénéfices.

C'est un peu dans la définition.

Par contre une entreprise, fusse t-elle déficitaire, continu de verser les salaires et même des primes aux salariés.

Tant qu'elle ne se met pas en danger.

   

Je remonte le fil du bla-bla et je vois ça.

Rencarde toi mieux le Squale.

Ou lis simplement ça:

https://www.expert-comptable-tpe.fr/articles/blocage-des-dividendes/

Par

En réponse à zzeelec

Je parle des patrons des grosses boîtes cotées, qui en sont rarement fondateurs ou actionnaires majoritaires.

   

Pareillement.

Tavares, De Méo sont des mandataires sociaux. Aucunement des salariés.

Par

En réponse à Axel015

Les retraites sont soutenus en France par la CSG.

Et qui paye la CSG (entre autres) ? Les très très vilains actionnaires.

Donc résumons, l'actionnaire paye la CSG et donc finance le système de retraite, mais bénéficie t'il d'une retraite grâce à ces cotisations ? Et bien non ! 0 ! Nada ! Que tchi !

   

Les retraités sont soutenus...lol.

La CSG sert à financer, entre autre les retraites. Avec et surtout l'assurance maladie.

Alors oui les dividendes sont taxés, un peu. Ça ne représente quasi pas grand-chose face aux cotisations sociales des salariés.

Maintenant si ça dérange les actionnaires...ils n'ont qu'à renoncer à leurs dividendes hein...

Ou réclamer que les salariés aient une plus grosse part du gâteau.

Par

En réponse à Axel015

"aujourd'hui il est hélas très politisé et ne tient compte que de ses résultats."

Exact.

Le syndicalisme et le droit de gréve à la base c'est une chose bienfaitrice (et je pèse mes mots) : ça permet d'instaurer un rapport de force saint au cœur de l'entreprise (entre le capital et le travail) et d'établir un contrat social équilibré.

Le gros problème aujourd'hui des syndicats c'est qu'ils sont ultra-politisés et porteur d'une idéologie (à tel point que souvent les salariés se mettent de plus en plus en gréve sans passer par les syndicats). Quand on a vu la CGT par exemple appeler à voter Macron au second tour de la présidentielle, on voit bien l'énorme dérive des syndicats : ce qui explique leur marginalisation.

La CGT c'est une succursale de LFI.

Et la CFDT une succursale du PS.

Partant de là, ils ne défendent plus les salariés, mais leur agenda politique. Ils sont sortis de leur rôle premier qui historiquement n'est pourtant plus à démontrer.

   

La dessus on est raccord.

Regardez ce que sont devenus les anciens dirigeant de la CFDT...

La CGT...lol.

Ils sont comme Pourine. Coincés en URSS

Par

En réponse à roc et gravillon

On se souviendra que l'actionnariat n'est en rien un passage obligé pour lancer une boite.

https://www.maddyness.com/2019/07/10/grandes-entreprises-sans-argent-depart/

Uber, Airbnb, Pinterest, Dropbox n'ont pas d'actionnaires.

Le géant Bosch non plus, Leclerc, Groupama, Lactalis, Mulliez, Intermarché...

Et Amazon...

Bref, claquer des sommes de plus en plus délirantes en dividendes pour alimenter les fonds de pensions ricains ( et les dirigeants de ces boites cotées ), n'est en rien une obligation...

   

Décidément on se demande si vous lisez vos liens.

Il ne disent pas autres chose qu'une société est nécessairement fondées avec un capital de départ.

Pour débuter, créer une société, vous avez obligatoirement besoins de fonds.

Pas des millions, même pas des milliers...mais il en faut.

Quelque soit la forme il y a un capital social.

Ensuite libre de déterminer le nombre de par sociales et de diviser le capital social par le nombre de parts.

99% des entreprises ne sont pas cotées. Elles ont des parts sociales qui sont détenus par les associés et qui ne sont absolument pas sur le marché.

Actions/parts sociales c'est kif-kif. On parlera d'action pour des sociétés de capitaux et de part sociales pour des sociétés de personnes.

Par

En réponse à Didiwach

en... donc les mouches .

Justement non, quand on dit qu'il n'y a pas de patron c'est au contraire que tout le monde est patron/associé/actionnaire ( une SCOP par exemple ) . Une société a forcement un ou des dirigeants.

   

Alors oui il peut y avoir une gestion collective par les salariés, mais dans ce cas je ne suis pas sûr qu'ils aient le statut de dirigeants (bien qu'il y a forcément un organe de directuon) mais plutôt celui de salariés.

C'est en ce sens que je disais qu'une société peut avoir des salariés mais pas de patron.

Pour être précis, pas de patron exerçant cette seule et unique fonction, nommé par les associés...

Par

En réponse à zzeelec

On peut ajouter plusieurs choses :

1/ c'est le conseil d'administration (quand il existe) qui décide au-dessus du PDG,

2/ ce sont les actionnaires ayant des droits de vote et réunis en AG qui peuvent avaliser ou rejeter certaines décisions du CA (ex : augmentation de la rémunération du DG, montant des dividendes versés, etc.),

3/ l'actionnariat salarié peut être un moyen de mieux impliquer ceux-ci dans la gouvernance de l'entreprise dans laquelle ils travaillent (sans avoir besoin d'aller jusqu'au statut de SCOP par exemple).

   

Vous n'avez pas bon pour l'ordre.

Revoir le code du commerce.

Par

En réponse à roc et gravillon

Je remonte le fil du bla-bla et je vois ça.

Rencarde toi mieux le Squale.

Ou lis simplement ça:

https://www.expert-comptable-tpe.fr/articles/blocage-des-dividendes/

   

Pinaises...lisez ce que vous mettez en lien.

C'est exactement ce qui a été expliqué. Une société NE PEUT PAS distribue des dividendes sans bénéfices.

Dans le lien il n'est pas dit autre chose.

La distribution de dividendes en cas de déficit est possibles si...IL Y A EU DES BENEFICES ANTERIEURS MIS DE CÔTÉS...

En gros, au lieu de TOUT distribuer une année, on met du benefice en réserve. Et si un jour pas de bénéfices...alors on peut piocher dans la réserve.

Mais pas de bénéfices...pas de dividende.

Par

En réponse à roc et gravillon

Je remonte le fil du bla-bla et je vois ça.

Rencarde toi mieux le Squale.

Ou lis simplement ça:

https://www.expert-comptable-tpe.fr/articles/blocage-des-dividendes/

   

Il n'a rien dit de faux.

Pour schématiser :

En n-1 tu as eu 100 de bénef tu as distribué 10. Tu mets 90 en "report à nouveau"

En N tu as zéro de bénef mais tu as toujours 90 que tu peux distribuer. Si tu as des pertes elles seront soustraites au 90.

Les dividendes proviennent donc toujours de bénéfices.

Par

En réponse à Didiwach

Il n'a rien dit de faux.

Pour schématiser :

En n-1 tu as eu 100 de bénef tu as distribué 10. Tu mets 90 en "report à nouveau"

En N tu as zéro de bénef mais tu as toujours 90 que tu peux distribuer. Si tu as des pertes elles seront soustraites au 90.

Les dividendes proviennent donc toujours de bénéfices.

   

... fais pas celui qui comprend pas...

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Décidément on se demande si vous lisez vos liens.

Il ne disent pas autres chose qu'une société est nécessairement fondées avec un capital de départ.

Pour débuter, créer une société, vous avez obligatoirement besoins de fonds.

Pas des millions, même pas des milliers...mais il en faut.

Quelque soit la forme il y a un capital social.

Ensuite libre de déterminer le nombre de par sociales et de diviser le capital social par le nombre de parts.

99% des entreprises ne sont pas cotées. Elles ont des parts sociales qui sont détenus par les associés et qui ne sont absolument pas sur le marché.

Actions/parts sociales c'est kif-kif. On parlera d'action pour des sociétés de capitaux et de part sociales pour des sociétés de personnes.

   

Et ???

Ça ne fais donc aucune différence pour toi que de devoir dorénavant ponctionner toujours plus dans ses bénéfices pour brûler sa caisse à rémunérer des mecs ( et j'en fais partie ) qui n'ont rien fait d'autre que de foutre à un moment lambda du fric en achetant les actions d'une boite ?

Car c'est bien cette dérive de l'exigence et de l'augmentation folle du montant des dividendes qui pose problème.

Il n'était auparavant qu'un détail anecdotique de la relation investisseur/entreprise : un pourboire annuel, une étrenne que tonton versait à son neveu.

C'est désormais devenu fondamental.

Conséquences ?

Inflation sur le tarif des produits vendus et tour de vis sur les rémunération des employés. Ben oui coco, le board de la boite, d'après toi, il dispose de combien d'actions dans ses modes de rémunérations négociées ?

Servir ?

Naaannn... Se servir !

Par

Et j'ai cité des boites majeures le Squale, pas de Pme.

Le recours au lancement d'action pour lancer ou faire croitre sa boite n'est en rien une obligation. Tel est le point, exemples à l'appui.

Avec pour conséquence une réelle indépendance dans tes choix majeurs d'orientation.

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Les retraités sont soutenus...lol.

La CSG sert à financer, entre autre les retraites. Avec et surtout l'assurance maladie.

Alors oui les dividendes sont taxés, un peu. Ça ne représente quasi pas grand-chose face aux cotisations sociales des salariés.

Maintenant si ça dérange les actionnaires...ils n'ont qu'à renoncer à leurs dividendes hein...

Ou réclamer que les salariés aient une plus grosse part du gâteau.

   

Pour le coup, une fois encore, t'as pas pris le temps d'aller te rencarder avant de causer le Squale : une constante chez toi.

https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F32963

La taxation des dividendes est en effet importante.

Source de revenu pour l'Etat bienvenue, mais bien évidement largement inférieure à celle prélevée mensuellement au titre de la csg/rds sur chaque emploi salarié, contrairement à ce que semble laisser croire l'homme à la Nissan blanche qu'aime pas les invertis.

Par

Pinaise mais vous avez une espèce d'obsession à faire croire que vous servez à quelque chose...

Lisez donc les liens que vous aimez tant "cloquer".

Etrange d'ailleurs que vous ayez par la suite le besoins pathologique qu'on vous en mette un alors que manifestement vous n'êtes pas manchot pour appeler votre ami google a la rescousse...

Donc, quoi que vous puissiez en dire il faut bel et bien un apport de fonds pour créer une société. Quelque soit son avenir et de savoir si elle restera une PME ou deviendra une multinationale si il n'y a pas de capital social...il n'y a pas de société.

Et il n'est aucunement obligatoire de foutre sa société en bourse pour qu'elle devienne plus importante. C'est un moyen, pas une finalité.

Tout comme il est absolument impossible de distribuer des dividendes si...ces dividendes n'existent pas. Qu'ils aient été mis de côté quelques exercice auparavant n'y change rien.

C'est juste qu'on a pas distribué à une année X et que lorsque les bénéfices font défauts on peut dans certains cas aller prendre dans ce qui a été mis de côté.

C'est une forme d'étalage dans le temps.

Mais pas de bénéfice...pas de dividende.

Quant aux rôles des actionnaires type fonds de pensions on a encore de belles idées reçues.

Mais pour un ou deux cas médiatisé, souvent par une vision politicienne qui cherche à détourner l'attention sur un bouc émissaire, il en existe des dizaine de cas qui ne demandent absolument pas des rendements délirants et rapidement.

Non.

L'avidité de "petits" porteurs genre M. Duchmol est bien plus grande. M. Duchmol il veut que son action lui rapporte vite et beaucoup. Et les gestionnaires qui ont des milliers de M. Duchmol à gérer ils font quoi des lors?

De la merde à court terme.

Par

En réponse à

Commentaire supprimé.

   

L'un n'empêche pas l'autre.

La bourgeoisie appatride vote à gauche majoritairement en 2023.

Macron et la gauche on un gros point commun : une vision mondialiste, sans culture française, immigrationniste, etc...

Par

En réponse à roc et gravillon

Pour le coup, une fois encore, t'as pas pris le temps d'aller te rencarder avant de causer le Squale : une constante chez toi.

https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F32963

La taxation des dividendes est en effet importante.

Source de revenu pour l'Etat bienvenue, mais bien évidement largement inférieure à celle prélevée mensuellement au titre de la csg/rds sur chaque emploi salarié, contrairement à ce que semble laisser croire l'homme à la Nissan blanche qu'aime pas les invertis.

   

Non j'ai pas dis que les dividendes étaient plus taxés que le salaire.

J'ai dis que les dividendes sont taxés mais n'apportent strictement aucun droit :

- pas de chômage

- pas de couverture maladie

- pas de compte formation

- pas d'invalidité/décès

- pas de congé maternité

etc...

Pour faire simple et très grosse maille :

- en salaire l'état te pique 60% en moyenne de ton oseille (cotisation patronale + salariale + IR) mais tu as pléthore de droit qui s'ouvre.

- en dividende l'état te pique 50% en moyenne de ton fric (IS+Flat taxe) mais en contrepartie tu n'as strictement aucun droit.

Tout ca pour dire que l'actionnariat et plus globalement les revenus du capital c'est pas l'Eldorado que tu prétends. :bah:

Par

En réponse à Axel015

Non j'ai pas dis que les dividendes étaient plus taxés que le salaire.

J'ai dis que les dividendes sont taxés mais n'apportent strictement aucun droit :

- pas de chômage

- pas de couverture maladie

- pas de compte formation

- pas d'invalidité/décès

- pas de congé maternité

etc...

Pour faire simple et très grosse maille :

- en salaire l'état te pique 60% en moyenne de ton oseille (cotisation patronale + salariale + IR) mais tu as pléthore de droit qui s'ouvre.

- en dividende l'état te pique 50% en moyenne de ton fric (IS+Flat taxe) mais en contrepartie tu n'as strictement aucun droit.

Tout ca pour dire que l'actionnariat et plus globalement les revenus du capital c'est pas l'Eldorado que tu prétends. :bah:

   

En gros s'il n'y avait que des actionnaires et France c'est a dire des gens intéressés au capital de leur société :

- L'état serait plein aux AS (énormément de rentrées d'argent, peu de sortie)

- Les entreprises n'aurait jamais a licencier (normal si la boite ne gagne pas d'argent, pas de revenu en perspective contrairement à un salarié qu'on paye quoi qu'il arrive)

Conclusion : l'actionnaire est donc un véritable philanthrope pour l'état français et ses finances. Ils rapportent mais ne coûtent absolument rien à l'état. :bah:

Il devrait être idolâtré par ceux qui apprécient un pays avec un fort niveau d'aide et d'assistance sociale. Mais comme souvent ces gens sont un peu limités intellectuellement les actionnaires sont leur bouc émissaires facile. :bah:

Par

En réponse à Millichap

De même que sans patron qui a investi (actionnaire ), il n'y pas d'entreprise pourvoyeuse d'emplois. :bah:

   

Et Goshn ? L’exemple du patron paranoïaque qui licenciait ses ingénieurs, persuadé qu’ils étaient au solde de la Chine.

Il vit au Liban pour échapper à la justice avec un système judiciaire qui n'a jamais mis un politicien en prison pour corruption, même si des milliards de fonds publics sont détournés chaque année.

Chez Renault investissements à minima, la suppression de milliers d’emplois et l’emploi d’intérims au maximum, l’externalisation, la mise en concurrence exacerbée".

Selon les posts Caradisiac, une baisse de la qualité sous son règne, un « tueur de coût ».

Et le gars, dans sa paranoïa, il réclame un milliard à Nissan maintenant de dommages et intérêts? Il se prends pour une victime. Alors que la justice japonaise lui reproche d’avoir détourné des millions d’euros.

Il est accusé d’avoir fait supporter à Nissan ses déboires financiers personnels, lors de la crise de 2008. Il aurait perdu 14,5 millions d’euros dans des placements risqués. Il aurait demandé à un homme d’affaires saoudien, Khaled al-Juffali, de se porter caution pour lui avant de le remercier plus tard en piochant dans les caisses de Nissan 13 millions d’euros.

Alors qu’il a en plus trois mandats d’arrêt de la France pour : corruption, trafic d’influence, abus de bien sociaux et recel.

Et il faisait la morale au syndicat?

Il est la honte absolue pour tout les ouvriers Renault, syndiqués ou pas. Et il donne encore une image clownesque de la marque Renault. Et le gars se prenait pour un Dieu, supprimant 20000 emplois au Japon. Son modèle selon lui était les empereurs romains (mégalomanes) Et Tavares s’inspirait de lui pour son management?

Donc il y a d’excellents patrons qui sont respectés par les syndicats. Et des merdes absolues se prenant pour Dieu dont la seule manière de survivre pour l’ouvrier, pris comme un insecte nuisible, est la lutte.

Ah si jamais je serais d’extrême droite pour certains troll de ce site…

Par

En réponse à SF90

Et Goshn ? L’exemple du patron paranoïaque qui licenciait ses ingénieurs, persuadé qu’ils étaient au solde de la Chine.

Il vit au Liban pour échapper à la justice avec un système judiciaire qui n'a jamais mis un politicien en prison pour corruption, même si des milliards de fonds publics sont détournés chaque année.

Chez Renault investissements à minima, la suppression de milliers d’emplois et l’emploi d’intérims au maximum, l’externalisation, la mise en concurrence exacerbée".

Selon les posts Caradisiac, une baisse de la qualité sous son règne, un « tueur de coût ».

Et le gars, dans sa paranoïa, il réclame un milliard à Nissan maintenant de dommages et intérêts? Il se prends pour une victime. Alors que la justice japonaise lui reproche d’avoir détourné des millions d’euros.

Il est accusé d’avoir fait supporter à Nissan ses déboires financiers personnels, lors de la crise de 2008. Il aurait perdu 14,5 millions d’euros dans des placements risqués. Il aurait demandé à un homme d’affaires saoudien, Khaled al-Juffali, de se porter caution pour lui avant de le remercier plus tard en piochant dans les caisses de Nissan 13 millions d’euros.

Alors qu’il a en plus trois mandats d’arrêt de la France pour : corruption, trafic d’influence, abus de bien sociaux et recel.

Et il faisait la morale au syndicat?

Il est la honte absolue pour tout les ouvriers Renault, syndiqués ou pas. Et il donne encore une image clownesque de la marque Renault. Et le gars se prenait pour un Dieu, supprimant 20000 emplois au Japon. Son modèle selon lui était les empereurs romains (mégalomanes) Et Tavares s’inspirait de lui pour son management?

Donc il y a d’excellents patrons qui sont respectés par les syndicats. Et des merdes absolues se prenant pour Dieu dont la seule manière de survivre pour l’ouvrier, pris comme un insecte nuisible, est la lutte.

Ah si jamais je serais d’extrême droite pour certains troll de ce site…

   

Je sais pas si tu es d'extrême droite mais une chose est sur, tu n'es pas un juge et encore moins en charge du dossier et une accusation ne fera jamais office de condamnation.

Et comme tu n'as aucun connaissance du dossier Goshn, tu ne juges qu'au travers de tes aprioris. (le tribunal populaire en action : pathétique) :bah:

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En réponse à Axel015

Non j'ai pas dis que les dividendes étaient plus taxés que le salaire.

J'ai dis que les dividendes sont taxés mais n'apportent strictement aucun droit :

- pas de chômage

- pas de couverture maladie

- pas de compte formation

- pas d'invalidité/décès

- pas de congé maternité

etc...

Pour faire simple et très grosse maille :

- en salaire l'état te pique 60% en moyenne de ton oseille (cotisation patronale + salariale + IR) mais tu as pléthore de droit qui s'ouvre.

- en dividende l'état te pique 50% en moyenne de ton fric (IS+Flat taxe) mais en contrepartie tu n'as strictement aucun droit.

Tout ca pour dire que l'actionnariat et plus globalement les revenus du capital c'est pas l'Eldorado que tu prétends. :bah:

   

Manquerait plus que la possession d'actions ouvre droit à une quelconque couverture sociale !

Remarque... quand on croise les grabataires sentant l'urine qui composent majorité des assemblées d'actionnaires, ils seraient bien capables d'exiger ça, et sans rire...

Tu veux payer bien moins d'impôt sur ta détention d'actions ?

Le PEA t'ouvre les bras... ah oui, pas le meilleur plan pour réaliser des aller-retour sur l'achat-vente de ces produits.

Allez... fais l'effort de nous poser le chiffre de taxation des revenus des actions sur ce plan qui en respectent les contraintes.

Merci !

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En réponse à Axel015

Je sais pas si tu es d'extrême droite mais une chose est sur, tu n'es pas un juge et encore moins en charge du dossier et une accusation ne fera jamais office de condamnation.

Et comme tu n'as aucun connaissance du dossier Goshn, tu ne juges qu'au travers de tes aprioris. (le tribunal populaire en action : pathétique) :bah:

   

Tu causes là bien d'un prisonnier en fuite d'un pays parfaitement démocratique ?

Et qui n'a sans doute pas besoin de crapules pour maintenir son excellent classement de société sûre et socialement appaisée :

https://www.en-vols.com/evasion/voyage/pays-les-plus-surs-du-monde/

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En réponse à Axel015

Je sais pas si tu es d'extrême droite mais une chose est sur, tu n'es pas un juge et encore moins en charge du dossier et une accusation ne fera jamais office de condamnation.

Et comme tu n'as aucun connaissance du dossier Goshn, tu ne juges qu'au travers de tes aprioris. (le tribunal populaire en action : pathétique) :bah:

   

Non, j’ouvre une autre perspective. Pendant longtemps je pensais que Goshn était une victime du système, emprisonné à tord. Un type compétent ayant fait de l’alliance le premier constructeur mondial. Mais…

Ayant bossé en usine, le patron est sensé te pousser en avant, tu bosses pour son bénéfice. Donc si tu bosses pour un type honnête et intègre cela va te motiver, tu bosses pour une bonne cause. Mais si tu bosses pour un type paranoïaque et mégalomane, tu vas penser à te révolter…

C’est comme en politique, si tu as un président suspecté (même à tord) d’avoir détourné de l’argent, corrompu des gens, et qui se fait passer pour une victime, se faisant passer pour un roi (Goshn à Versailles) là le peuple va se révolter.

Pourtant Goshn est peut-être compétant. Mais pour être respecté de ses ouvriers et des syndicats, il lui manquait un minimum de modestie. Et se faire passer pour une victime en réclamant 1 milliard d’Euro. Si le gars était innocent tu crois qu’il resterait au Liban ? Il y a des mandats d’arrêt de plusieurs pays c’est pas pour rien. Si le gars est innocenté, je te donne ma Porsche, promis !

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En réponse à Maître-Yoda

En quoi une hausse de 46% est utopique ? Les dirigeants et actionnaires les ont, et parfois chaque année, et apparemment pas grand monde y trouve qqch à redire.

   

Pourquoi payer +46% alors que tu peux trouver n'importe qui sur le marché ?

Dans mon équipe, je ne vais pas payer un commercial au prix d'un cadre commercial, tout simplement parce que le type me fait son sketch à l'entretien annuel.

Le gars n'est pas content, il sait où est la porte de sortie, et il sait aussi que je le remplacerai en quelques semaines.

Si ces gens ne sont pas contents, ils quittent gentiment et silencieusement l'entreprise, point.

Par

En réponse à roc et gravillon

Manquerait plus que la possession d'actions ouvre droit à une quelconque couverture sociale !

Remarque... quand on croise les grabataires sentant l'urine qui composent majorité des assemblées d'actionnaires, ils seraient bien capables d'exiger ça, et sans rire...

Tu veux payer bien moins d'impôt sur ta détention d'actions ?

Le PEA t'ouvre les bras... ah oui, pas le meilleur plan pour réaliser des aller-retour sur l'achat-vente de ces produits.

Allez... fais l'effort de nous poser le chiffre de taxation des revenus des actions sur ce plan qui en respectent les contraintes.

Merci !

   

La majorité des actionnaires sont des petits porteurs...

Ensuite le PEA est très limité en réalité : déjà les fonds sont bloqués 5 ans, ensuite ça ne concerne que des actions européennes (celles qui rapportent le moins...) même si avec les ETF synthétiques on peut contourner un peu la chose, c'est limité à 150k euros, etc...

Bref, ça ne change pas le postulat que j'ai avancé :

=> Le salariat : l'état te prend 60% mais t'assure une retraite, une assurance chômage, etc...

=> L'actionnariat : l'état te prend 50% mais tu n'as le droit à rien...

Si c'était si avantageux que ça, un gars aussi intelligent que toi aurait sauter sur l'occasion et aurait un gros portefeuille d'action, je me trompe ? :areuh:

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En réponse à Entouteobjectivité

Pourquoi payer +46% alors que tu peux trouver n'importe qui sur le marché ?

Dans mon équipe, je ne vais pas payer un commercial au prix d'un cadre commercial, tout simplement parce que le type me fait son sketch à l'entretien annuel.

Le gars n'est pas content, il sait où est la porte de sortie, et il sait aussi que je le remplacerai en quelques semaines.

Si ces gens ne sont pas contents, ils quittent gentiment et silencieusement l'entreprise, point.

   

Le salaire c'est en effet un rapport de force :

=> Est-ce que le patron à plus à perdre ou à gagner à augmenter son salarié ?

S'il a plus à perdre (car les ressources sont rares, difficile à trouver, à former, etc...) il a tout intérêt a accepter la demande du salarié tout ou en partie.

Mais l'inverse est tout aussi vrai.

Donc au final, le salaire ne dépend pas du tout de la générosité ou non du patron mais plutôt du contexte économique.

Je connais des gens chez mon client qui facture 400 e / jour travaillé alors qu'ils sont très utiles (mais facilement remplaçable) et d'autre qui facture 900 e / jour travaillé pour juste configurer des téléphones un peu spécifiques (mais comme la ressource et rare et quasi irremplaçable : le gars est en position de force et peut presque demander le salaire qu'il veut).

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En réponse à Axel015

Je sais pas si tu es d'extrême droite mais une chose est sur, tu n'es pas un juge et encore moins en charge du dossier et une accusation ne fera jamais office de condamnation.

Et comme tu n'as aucun connaissance du dossier Goshn, tu ne juges qu'au travers de tes aprioris. (le tribunal populaire en action : pathétique) :bah:

   

Même s’il est innocent (maximum 5% de chance pour moi), selon des sondages son image est associée à celle d’un escroc, voleur, d’évasion fiscale, pour la plupart des français. Il a fait un tord considérable pour l’image de marque de Renault, et la confiance des syndicats et ouvriers envers l’entreprise.

http://www.npa-auto-critique.org/2020/01/escroc-les-resultats-d-un-sondage-sur-carlos-ghosn.html

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En réponse à Millichap

Oui, pour être concis, c'est pas le meilleur système, mais le moins mauvais. :bah:

Il faut s'en accommoder et en tirer parti.

Et en tirer parti est à la portée de tout le monde pour qui se sort les doigts un minimum.

   

Tout dépend d'où tu viens... la mobilité sociale est morte. Et ne parlons même pas de ceux qui naissent du mauvais côté de la frontière...

Bref, la vulgate droitarde de la réussite par l'effort est dans les grandes lignes un gros pipeau. S'il est certain que personne ne s'en sort sans efforts, faire des efforts ne garantit cependant aucunement de s'en sortir - pensons aux bataillons d'ouvriers et de petites mains de par le monde qui, je crois, font plus d'efforts que beaucoup et pourtant vivent dans la précarité la plus rude.

Par

En réponse à Didiwach

Et bien tu n'en sortiras jamais puisque la nature humaine est capitaliste et que l’économie est mondialisée donc c'est un systeme de merde mais y aura pas autre chose. Tu fais autre chose à l'echelle nationale tu condamnes ton pays, tout simplement.

Même si ton ennemi c'est la finance elle te le mettra toujours dans l'oignon, c'est comme ça.

Pour résumer : La lutte des classes ça n'est jamais que l'equipe des pauvres qui reve de faire partie de l'equipe d'en face, comment veux tu qu'ils gagnent. :areuh:

   

La rhétorique droitarde à deux balles...

Et en plus, complètement à côté de la plaque par rapport à ce que j'écris...

Par

En réponse à anneaux nîmes.

Pareillement.

Tavares, De Méo sont des mandataires sociaux. Aucunement des salariés.

   

OK mais ça ne change rien à ce que je dis. :bah:

Tiens, une info amusante : https://www.agefi.fr/news/entreprises/les-actionnaires-de-stellantis-votent-contre-la-remuneration-de-carlos-tavares

"En pratique, le vote des actionnaires ne devrait pas avoir de conséquences pour le groupe. Stellantis est immatriculé aux Pays-Bas. Or, le droit néerlandais est bien moins contraignant que le droit français en matière de rémunérations. L’avis des actionnaires est simplement consultatif, ne porte pas sur les détails de la rémunération des mandataires sociaux, et n’oblige donc pas l’entreprise à modifier ses pratiques. En France, le say on pay ex-post est au contraire contraignant en cas de rejet par les actionnaires."

 

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Par juno 57 le 12/11/2021 à 10:06