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Coronavirus: l'industrie auto entrevoit le rebond

Si les constructeurs et leurs fournisseurs connaissent de grandes difficultés liées à la crise du Covid-19, certains affichent leur optimisme pour la suite. Et notamment Renault, qui écarte l'idée d'une renationalisation.

Coronavirus: l'industrie auto entrevoit le rebond

Usines à l’arrêt, concessions fermées et commandes en berne : c’est peu dire que l’automobile traverse une passe difficile en raison de l’urgence sanitaire qui frappe actuellement la planète. Un peu partout dans le monde, des constructeurs appellent les états à l’aide pour traverser les temps difficiles qui s’annoncent.

« C'est la pire crise qui ait jamais touché l'industrie automobile », déclare Eric-Mark Huitema, Directeur général de l'Association des Constructeurs européens d’Automobile (ACEA). « Alors que tous les secteurs de la fabrication sont au point mort et que les réseaux de distribution sont fermés, les emplois de quelques 14 millions d’Européens sont désormais en jeu. Nous appelons à des actions fortes et coordonnées aux niveaux national et européen pour fournir un soutien immédiat en matière de liquidités aux constructeurs automobiles, à leurs fournisseurs et concessionnaires. »

 "Il ne faut pas s’y tromper, le jour où la conjoncture redevient plus favorable, dans l’industrie automobile, cela peut être extrêmement rapide et fort."

Jean-Dominique Sénard, président de Renault

De l’autre côté de l’Atlantique, même un Donald Trump annonce son intention de soutenir l’industrie auto. En France, la Plate-Forme Automobile, entité représentant les grands acteurs économiques du secteur, prévoit que la crise « privera l’industrie automobile de 5 à 6 milliards d’euros ».Le ministre de l’économie Bruno Le Maire se veut toutefois rassurant sur le soutien qu’apporteront les pouvoirs publics aux constructeurs qui souffrent énormément de l’absence d’entrées d’argent vitales pour eux.

Des regards inquiets se tournent notamment vers Renault, déjà fragilisé avant le début de la crise, et qui traverse actuellement « l’une des épreuves les plus difficiles de son histoire », pour reprendre les termes utilisés par son président Jean-Dominique Sénard.

De fait, le spectre d’une renationalisation - au moins temporaire - du Losange refait surface. Laquelle est balayée par M.Sénard : « ce n’est pas à l’ordre du jour. Souvenez-vous de 2008-2009, nous n’avions pas eu à en arriver là. Pourtant, la situation était également très difficile », déclare-t-il dans une interview au Parisien / Aujourd’hui en France. « J’étais à l’époque un gérant de Michelin, et je me souviens des réunions à l’Elysée avec les autres dirigeants du secteur automobile, nous étions cinq ou six et nous n’en menions pas large. Il n’y a pas eu de renationalisation. Et vous avez vu comment cela s’est retourné ? Parce qu’il ne faut pas s’y tromper, le jour où la conjoncture redevient plus favorable, dans l’industrie automobile, cela peut être extrêmement rapide et fort. »

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Un optimisme que partage Ola Kallenius, le patron du groupe Daimler (Mercedes), qui dans un entretien au quotidien allemand Handelsblatt écarte même l’idée même d’une aide de l’Etat : « D'une manière générale, nous avions de bonnes prises de commandes avant la crise ». Et le dirigeant d’assurer que ses fournisseurs ne connaissent pas (encore) de problèmes de liquidités et qu’après avoir rouvert son usine en Chine, il voit déjà les demandes de voitures neuves repartir à la hausse. : « La grande majorité de nos concessions ont rouvert, les clients reviennent. Chaque jour, de plus en plus de personnes viennent chez les concessionnaires automobiles. La demande augmente, ce qui nous rend optimistes. » Juste un mauvais moment à passer pour l’industrie automobile européenne, donc. Avec tout de même les Etats en soutien au cas où.

 

 

 

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