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Freins et pneus bientôt premiers responsables des émissions de particules, les VE mauvais sur ce point

C'est l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) qui le dit. Bientôt, ce ne seront plus les gaz d'échappement qui seront la première source de particules dans le domaine automobile, mais les pneus, les freins, et le macadam. Autant de sources d'émissions, qui contrairement aux gaz, ne sont pas réglementés.

Freins et pneus bientôt premiers responsables des émissions de particules, les VE mauvais sur ce point

Sachant que c'est un organisme qui réfléchit à long terme, quand l'OCDE dit bientôt, en fait, c'est à l'horizon 2035. Certes pas demain mais ne dit-on pas que l'anticipation est un facteur clé de la réussite ?

Selon un rapport rendu lundi 7 décembre dernier : “la majorité des émissions particulaires imputables à la circulation routière pourrait provenir de sources hors échappement dès 2035″.

Et ce n'est pas que ces sources "hors échappement" augmentent dans des proportions terribles, c'est surtout que petit à petit, avec l'avènement des voitures électriques (ou à hydrogène, GPL, etc.) mais aussi la mise en place de systèmes de filtrations des particules, aussi bien pour les moteurs essence aujourd'hui que pour les diesels, c'est la part des gaz d'échappement qui va baisser.

Mais que regroupe-t-on donc sous la bannière "hors échappement" ? Tout simplement les freins, les pneus, et le macadam. Se pencher sur leur cas est assez récent, et l'on s'est alors aperçu que parmi les particules fines, c'est-à-dire les PM10 et PM2,5, beaucoup provenaient en réalité de la poussière des freins, de l'usure des pneus et du bitume.

Or, si les émissions de particules à l'échappement sont très réglementées, ce qui a conduit à l'adoption, justement, des filtres à particules sur les diesels, puis sur les essence à injection directe, forts producteurs, les sources de particules hors échappement ne le sont pas du tout.

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Le rapport insiste donc sur la nécessité de définir des méthodes de mesure normalisées de ce type d'émissions de particules. Walid Oueslati, économiste à l'OCDE et coordinateur de ce rapport, insiste : "Au niveau national, les politiques publiques doivent prendre en compte cette pollution. Et nous avons aussi besoin de coopération internationale sur ce sujet." Il estime que les freins, les pneus et les poussières de macadam joueront un rôle central dans le futur.

 

Les voitures électriques mauvaises élèves en termes d'émissions de ces particules

Le rapport pointe un autre élément intéressant. Ainsi, si les voitures électriques ne rejettent aucune particule issue de la motorisation, par définition, elles sont par contre très mauvaises du côté "hors échappement".

Ce n'est pas le cas de toutes, dit le rapport. Les véhicules électriques dits "légers" et à faible autonomie rejettent entre 11 % et 13 % de PM2,5 que les thermiques de même catégorie.

Mais par contre, les voitures électriques, embarquant de lourdes batteries, et au poids global plus élevé que les thermiques équivalents, rejettent elles 3 à 8 % de PM2,5 en plus. Un constat finalement logique. Plus l'auto est lourde, plus elle use ses pneus et le macadam.

Mais les freins ne sont selon nous pas un problème pour ces autos car le freinage régénératif dont elles disposent toutes permet au contraire d'économiser les disques et plaquettes, qui durent plus longtemps que sur les voitures thermiques.

Le rapport ne cite d'ailleurs en recommandation que de surveiller le poids des véhicules, et la composition des pneus. En ajoutant qu'il y a aussi un facteur "conduite". Vitesse et façon de freiner influent sur ce type d'émission, évidemment...

De leur côté, les constructeurs planchent aussi sur le sujet, puisque certains envisagent de mettre en place des "aspirateurs à particules de freinage" sur leurs autos.

 

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