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L’électrique évite au marché de disjoncter 

Dans Flottes auto / Mobilité pro

Lionel Bret

Avec un mois d’avril à faibles volumes, le marché des flottes s’inscrit durablement dans le rouge. Cela pourrait être encore pire sans l’électrique.

L’électrique évite au marché de disjoncter 
En avril, les immatriculations de véhicules 100 % électriques progressent de +58 % sur le marché des flottes ©LE PARISIEN/MAXPPP

Dixième mois consécutif de baisse. Depuis le mois de juillet 2024, le marché à entreprise s’enfonce inexorablement.

En avril, le marché des flottes continue de décroître avec une chute des immatriculations de 4,85 % sur l'ensemble du mois (61 134 VP + VUL), selon les chiffres de AAA data analysés par l’Arval Mobility Observatory. Les VP (-5,26 %, 36 635 unités) reculent davantage que les VUL (-4, 24 %, 24 499 unités).

 

Hybrides et électriques, tirent le marché

Dans la morosité ambiante, l’électrification des flottes continue. Sur le mois écoulé, les immatriculations des véhicules 100 % électriques (VP + VUL) progressent de +58,01 % (10 470 unités) pour atteindre une part de marché à 17,13 % en avril. Tandis que les hybrides continuent leur ascension (+35,6 %).

Depuis le début de l’année, la part des véhicules 100 % électriques (40 393 immatriculations) augmente de 5,7 points par rapport à la même période en 2024. Avec des ventes en progression de 38,4 % (31 697 unités) depuis janvier, le VE représente 16,75 % des immatriculations des flottes. Leur part de marché dépasse même les 21 % sur le seul segment des VP avec un volume de 31 697 unités. L’hybride simple voit ses immatriculations bondir de 45,66 % sur la période (74 173 VP + VUL).

Match serré entre Peugeot et Renault 

Les modèles hybrides et électrique représentent près des trois quarts des immatriculations à entreprise (74%) depuis janvier. Un verdissement des flottes qui empêche le marché (-8,4 %) de sombrer davantage dans le rouge. Les entreprises, face à la nouvelle fiscalité automobile  et le changement de calcul des avantages en nature, adoptent massivement des modèles électriques.   

Enfin, le match qui oppose Peugeot et Renault, s'avère très serré. Sur les quatre premiers mois de l’année seulement 103 immatriculations VP séparent les deux principaux fournisseurs des flottes françaises. La marque de Sochaux avec 31 828 unités (+11,9 %) devance de peu les modèles au losange 31 725 véhicules (+23,1 %) dont le Scenic E-Tech arrive en tête des modèles électriques les plus immatriculés depuis le 1er janvier.

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