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Le désastre des carburants toxiques vendus par des traders suisses en Afrique

Les failles des systèmes permettent à certains de faire fortune, c'est bien connu. Mais lorsque cela touche l'écologie et la santé de l'environnement, on peut se demander s'il ne faudrait pas que ceux qui jouent avec les lois et les réglementations aient un peu plus de retenue. C'est notamment le cas de ces traders suisses spécialisés dans le pétrolier qui revendent du carburant extrêmement aux pays d'Afrique, où les normes sont plus que laxistes... 

Le désastre des carburants toxiques vendus par des traders suisses en Afrique

La libéralisation, le marché ouvert et les échanges en tout genre ont leurs avantages et leurs inconvénients. Certains traders habiles et experts dans le maniement des matières premières profitent justement de ces transferts mondiaux de capitaux et de produits pour faire des profits, dans notre cas au bénéfice de sociétés pétrolières.

 

Ces traders suisses, spécialisés dans le pétrole, ont été au centre d'une enquête par l'ONG Public Eye qui dénonce les pratiques de ces manipulateurs de devises. Leur tort ? Revendre des carburants hautement toxiques à certains pays d'Afrique.

 

En effet, selon l'étude baptisée "diesel sale" (cela ne s'invente pas), les carburants vendus sur le continent africain, dans certaines zones, contiennent de 200 à 1000 fois plus de soufre que les carburants vendus en Europe. Alors que la limite européenne est de 10 ppm (parties par million), elle atteindrait en Afrique 1500 à 3780 ppm (cas le plus extrême relevé au Mali). Les traders suisses faisant des mélanges de carburant pour les rendre plus "pauvres" et plus toxiques et pour augmenter les profits.

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Une situation inquiétante et désastreuse dans la mesure où le souffre est un polluant lourd. Quand on sait que le nombre de véhicules habitants en Afrique est très faible et qu'il est inexorablement appelé à croître, on se dit qu'il y a quelque part une petite bombe à retardement dans l'air africain. Malheureusement, tant que les pays concernés ne mettront pas de règles bien claires sur les taux d'émissions à respecter, certains en profiteront encore pour s'enrichir.

 

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