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Le marché de la voiture rechargeable croît-il trop vite ?

18,3% de modèles rechargeables écoulés en 2021, contre 11,3% en 2020. Problème, le marché se développe plus rapidement que le nombre de bornes accessibles au public.

Le marché de la voiture rechargeable croît-il trop vite ?

La bonne nouvelle pour commencer : la transition écologique du parc automobile est bel et bien enclenchée dans l’Hexagone, avec des modèles électriques et hybrides rechargeables qui ont représenté 18,3% des immatriculations de voitures neuves en 2021, soit un niveau presque équivalent à celui des modèles diesel hier tout-puissants (21,1%).

Grâce à cela, le niveau des émissions de CO2 des voitures neuves vendues en décembre s’élevait à 101,5 g/km, contre 110,4 g un an plus tôt.

Une valeur d’autant plus remarquable qu’elle est obtenue dans un marché où les SUV, véhicules souvent décriés pour leur faible aérodynamisme, représentent 43% des immatriculations.

Cette « bonne santé » des immatriculations de modèles électriques - qui reste relative, sachant que le volume global des ventes en France s’est situé l’an dernier au même niveau qu’en 1975 avec 1,66 million de voitures neuves - a permis à la Tesla Model 3 de se hisser au 14ème rang des ventes en France l’an dernier avec 24 911 exemplaires (soit presque trois fois mieux que la Peugeot 508 et ses 8 507 immatriculations). Autre « star », la Renault Zoé finissait en 16ème position avec 23 573 unités écoulées.

Ce sont donc plus de 753 000 véhicules rechargeables qui circulent actuellement sur les routes de France.

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On le voit, les perspectives sont plutôt favorables pour cette catégorie dont l’offre augmente régulièrement.

Les nouvelles Renault Mégane E-Tech électrique, DS4 (hybride rechargeable, puis électrique), Peugeot 308 (idem) et Opel Astra (idem) contribueront significativement au verdissement du marché dans les mois qui viennent, malgré les tarifs plus élevés de ces « voitures à piles » par rapport à leurs homologues purement thermiques.

Il apparaît donc vital que les pouvoirs publics accélèrent le déploiement des bornes accessibles au public. Celles-ci étaient au nombre de 51 243 au dernier pointage (30/11), grâce aux financements débloqués dans le cadre du vaste plan de relance de la filière automobile.

Même si ce chiffre traduit une augmentation de 57% par rapport à janvier, et même si la moitié des aires de service du réseau autoroutier sont désormais équipées de bornes rapides (mais de façon inégale), on est loin des 100 000 points de charge qui étaient attendus à la fin 2021.

Or, les ventes des modèles rechargeables ont augmenté de 63% sur la même période. Il est donc permis de s’inquiéter quant au bon dimensionnement du réseau de bornes dans les mois qui viennent.

Dans ce contexte, on peut avoir la quasi-certitude que les pouvoirs publics raboteront rapidement les aides à l’achat dont bénéficient les véhicules dits « propres ».

Après le tour de vis opéré sur la prime à la conversion au 1er janvier, il n’y a donc à peu près aucune chance de voir l’Etat prolonger le bonus de 6 000 € au-delà du 1er juillet, date à partir de laquelle son montant sera réduit à 5 000 €.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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