Le pick-up électrique low-cost du patron d’Amazon va-t-il souffrir du syndrome "Tesla Cybertruck" ?
Le pick-up électrique de la nouvelle marque Slate financée par le patron d’Amazon Jeff Bezos a déjà reçu plus de 100 000 pré-commandes. Ne nous emballons pas car Tesla avait fait une annonce plus fracassante encore à l’époque de la présentation de son Cybertruck…

La formule choisie par la nouvelle marque automobile Slate est-elle la bonne ? Il y a quelques jours, ce constructeur américain financé par le patron d’Amazon Jeff Bezos dévoilait un petit pick-up électrique à la finition minimaliste, aux antipodes du monstrueux Tesla Cybertruck qui peine à atteindre un bon rythme de vente actuellement.
Avec son prix de base fixé à 25 000 dollars (ou même 20 000 dollars en comptant les aides américaines à l’achat des voitures électriques neuves toujours en vigueur), son design extrêmement simple et sa philosophie contrastant avec les pratiques du marché automobile actuel (pas de grand écran tactile à l’intérieur, fenêtres à commande manuelle…), ce pick-up Slate a semble-t-il fait bonne impression.
« Plus de 100 000 pré-commandes »
Slate confirme avoir dépassé le chiffre des 100 000 pré-commandes enregistrées en deux semaines seulement après la présentation officielle du pick-up, ce qui laisse imaginer une demande importante pour ce nouveau véhicule dont la production doit démarrer d’ici l’année prochaine.
Cela ne signifie pas pour autant que le pick-up Slate est assuré de rencontrer le succès. Rappelons-nous de la présentation officielle du Tesla Cybertruck, ce fameux pick-up électrique qui a défrayé la chronique à la fin de l’année 2019 avec son design incroyablement clivant. A l’époque, Elon Musk avait annoncé plus d’un million de pré-commandes mais ce Cybertruck peine finalement à trouver des clients.
Attention à un scénario « Cybertruck »
Il faut dire que la pré-commande du Slate, comme celle du Cybertruck, consistait seulement à déposer un petit acompte (50 dollars dans le cas du Slate) pour réserver un exemplaire du modèle. Rien à voir avec une vraie commande ferme où on signe un gros chèque sans retour en arrière possible.
Rendez-vous donc d’ici l’année prochaine pour voir si ces pré-commandes se convertissent mieux en commandes fermes que pour le Tesla Cybertruck.
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