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Paris: 76% des automobilistes plébiscitent (encore!) le périphérique

Une étude montre 76% des automobilistes continuent de juger le périphérique "plus direct et plus simple", et ce malgré les difficultés de circulation quotidiennes. De quoi fortement juguler les ambitions de la mairie de Paris, qui envisage de transformer cet axe en simple boulevard urbain.

Paris: 76% des automobilistes plébiscitent (encore!) le périphérique

La transformation du périphérique en boulevard urbain à l’horizon 2030 est l’un des projets les plus ambitieux de la maire de Paris Anne Hidalgo, qui veut en faire un symbole fort de la politique écologiste mise en œuvre dans la capitale. Pourtant, celui-ci risque de se heurter à forte opposition.

En effet, selon les conclusions d’une étude réalisée à l’initiative de la mairie à l’automne dernier, et que Le Figaro rend publique ce matin, les automobilistes continuent de plébisciter le boulevard circulaire. Sur les 4 000 personnes interrogées, 76% ont mis en avant son côté « plus rapide et plus simple », offrant « le temps de parcours le plus court. »

Il faut dire que face aux aménagements de circulation parfois ubuesques mis en place ces dernières années dans Paris, le périph’ a encore quelques arguments à faire valoir (du fait notamment de l'absence de feux rouges).

Sur les 40 propositions de la Mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris sur le devenir du périphérique parisien, certains suscitent un rejet pur et simple. A commencer par la réduction de la vitesse de 70 à 50 km/h censée fluidifier le trafic et baisser la pollution, et dont le rapport précise qu’il entraîne un rejet très majoritaire, qualifié d’« immédiat et brutal ».

Autre fausse bonne idée, celle d’une voie réservée aux véhicules les moins polluants. Cette possibilité est à la fois perçue comme discriminante socialement et comme très court-termiste, puisque le nombre de véhicules électrifiés est de toute façon appelé à croître très rapidement.

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Par ailleurs, le projet de réduction à deux fois trois voies, quand certaines parties en comptent souvent quatre, est perçu comme « source de bouchons supplémentaires ». Enfin, tous les aménagements type « espaces verts » et autres pistes dédiées aux circulations douces imaginés par la ville ne rencontrent qu’une faible adhésion.

Il faut donc espérer que les conclusions de cette étude incitent les autorités à la réflexion. Bien que moche, pollué (et polluant) et embouteillé en quasi-permanence, cet axe, souvent qualifié de « frontière d’un autre rage » par les écolos parisiens, continue d’être apprécié par les automobilistes. C’est donc bien qu’il sert à quelque chose, car personne ne l’utilise par plaisir.

Précisons au passage que les résultats de l’enquête auraient pu être plus spectaculaires encore dans la mesure où n’ont été interrogés pour cette étude que des automobilistes entrant ou sortant de Paris, et non des franciliens qui n’utilisent le périphérique que comme une voie de transit.

La rocade parisienne voit passer 1,2 million de voitures en moyenne chaque jour, et des modifications telles que celles aujourd’hui envisagées entraîneraient des conséquences à l'échelle de toute l'Ile-de-France. A l’heure où Anne Hidalgo évalue ses chances en vue de la prochaine élection présidentielle, la perspective de se mettre à dos une partie importante de la population s’apparenterait à un calcul pour le moins hasardeux.

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