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Pourquoi il faut relativiser le succès des électriques en 2021

Les voitures électriques ont représenté 11,2% des ventes globales en Europe l'an dernier, soit presque deux fois mieux qu'un an plus tôt. Pour autant, la tendance pourrait se tasser en 2022.

Le groupe Volkswagen, pour ne citer que lui, a livré près de 453 000 voitures électriques en 2021.Cela représente 5,1 % de ses ventes totales. La VW ID.4 s'est écoulée à 119 600 exemplaires.
Le groupe Volkswagen, pour ne citer que lui, a livré près de 453 000 voitures électriques en 2021.Cela représente 5,1 % de ses ventes totales. La VW ID.4 s'est écoulée à 119 600 exemplaires.

La bonne nouvelle pour commencer : quelques 1 190 000 voitures 100% électriques ont trouvé preneur en Europe de l’ouest en 2021, ce qui représente 11,2% du marché dans les 18 pays concernés, contre 6,7% un an plus tôt.

Mieux : en décembre, les modèles zéro émission on atteint 20% des ventes globales, d’après les chiffres publiés l’analyste allemand Mathias Schmidt (Schmidt Automotive Research).

Faut-il y voir une preuve que la grande bascule vers l’électrique est en train de s’opérer ? A moyen terme, législation et aides à l’achat aidant, c’est une évidence.

Pour s’en convaincre, il n’est d’ailleurs qu’à consulter les calendriers de transition énergétique des constructeurs (2028 pour Opel, 2030 pour Mercedes ou Fiat, etc.) : l’avenir est électrique, point.

Petit marché

Reste que la spectaculaire progression enregistrée l’an dernier doit être relativisée, ainsi que le précise Matthias Schmidt. Ces chiffres sont en effet atteints dans un marché dont le volume global est le plus faible enregistré au cours des quarante dernières années, ceci en raison des effets conjugués de la crise sanitaire et de celle des semi-conducteurs, qui se traduit par une véritable pénurie de voitures neuves.

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Si ledit marché avait atteint une valeur normale de 14,2 millions de voitures particulières, et non 10,4 millions, la part des électriques ne se serait élevée qu’à 8,4%, explique l'analyste. Une approche certes discutable.

Plus intéressant, celui-ci ajoute que la pénurie de composants électroniques a amené les constructeurs à allouer les composants aux modèles hauts de gamme, plus rentables, mais aussi plus polluants.

En vertu de quoi ils auraient en parallèle « poussé » les ventes d’électrique de façon à compenser la hausse des émissions carbone calculée sur le nombre de voitures vendues. « Quand l’IEA (Agence Internationale de l’Energie, NDLR) publiera ses statistiques sur le marché européen plus tard dans l’année, on risque de constater que le poids moyen des voitures continue de grimper en flèche », avertit Matthias Schmidt.

Pour 2022, celui-ci prévoit que les modèles thermiques à faible consommation reprendront du poil de la bête, à la faveur d’une crise des semi-conducteurs enfin endiguée. Cela ralentirait la progression des ventes d’électriques, qui pourraient malgré tout finir l’année à 12,6% du marché européen.

Pour autant, méfiance avec les « voitures à piles ». Rappelons simplement qu'en 2018, l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) estimait que les modèles de cette catégorie représenteraient 5,4% du marché...en 2030 ! Soit moins de la moitié de ce que l’on a constaté en 2021.

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