Essai - Opel Astra : techno pop

Le châssis sport dispose d’un interrupteur Sportswitch sur la console centrale. Il offre une deuxième logique de fonctionnement plus réactive pour l’amortissement qui favorise la stabilité de l’auto et intervient également sur le paramétrage de l’assistance direction (de type électro-hydraulique comme sur la 307) et sur une réponse plus vive à l’accélérateur. Dans cette logique "sport", le comportement n’est pas plus agile, mais plus efficace et en définitive plus sûr. Sans avoir à se battre comme un diable au volant, dans des trajectoires très propres. Nous en sommes arrivés à cette conclusion après des tests sur circuit avec une motorisation 1.8 125 ch chaussée de 18 pouces et sur les routes de Provence, en particulier dans le massif des Maures avec la Diesel 150 ch, la 1.6 Twinsport et la 2.0 T 170 ch en 16 et 17 pouces.

Le choix des roues de 17 pouces semble le mieux adapté au dessus de 120 chevaux, d’autant que les pneus ContiSport dans cette dimension n’engendrent pas de dégradation du confort. Le contrôle dynamique de stabilité, ici ESP+, est faussement déconnectable sur ce mode, puisqu’il se réactive au premier freinage. De toute manière, l’amortissement atteint ses limites (reculées) à l’attaque sur chaussée déformée, où la caisse a tendance à se désunir. Malgré ce switch, on ne doit pas espérer disposer à la fois du velouté d’une Mégane et de l’efficacité d’une Focus RS. Même si c’est le meilleur compromis de la catégorie à l’heure actuelle, c’est toujours un compromis…