A peine plus longue de 4 centimètres que la Corolla, elle reste une des plus courtes des compactes, et raisonnablement large malgré les 5 centimètres supplémentaires que celle qu’elle remplace.

Essai - Toyota Auris: une compacte en or ?

En revanche, l’Auris dépasse en hauteur la 307 (4 cm de plus que la Corolla). Elle devient ainsi la berline la plus haute du segment, si on excepte quelques compactes tout à fait à part comme la Dodge Caliber et la Golf Plus. Si elle utilise une plateforme inédite, elle conserve une longueur d’empattement identique à la Corolla (et à la Fiat Bravo).

Compacte haute

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Son architecture haute lui donne une silhouette originale qui ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais l’Auris lui doit d’être spacieuse pour son gabarit. Un peu plus habitable que la Corolla, pas mal à l’arrière en espace aux jambes comme en garde au toit pour des occupants de 1,80 m, elle fait mieux que la plupart de ses rivales de moins de 4,30 m de long.

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La capacité du coffre progresse de 44 litres par rapport à la Corolla, et se situe désormais dans la bonne moyenne de la catégorie, assez loin toutefois de la Fiat Bravo et de la Mazda 3.

Sa modularité ne sort pas vraiment de l’ordinaire même si les deux parties inégales du dossier de banquette se replient d’une main avec le système Easy-Flat, en partie repris du Corolla Verso. L’assise reste fixe, et dès lors, il ne faut pas compter sur un plan de chargement plat dossier rabattu. Le volume disponible dans cette configuration atteint 761 litres au bandeau, avec une profondeur maximale de chargement d’environ 1,70 m. Les petits espaces de rangement sont suffisamment nombreux. On en compte dix, d’une capacité totale de 32 litres.

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La position de conduite est bonne (volant au réglage en hauteur et en profondeur). Les sièges AV bien dessinés procurent un honnête maintien. La lisibilité de l’instrumentation Optitron rétroéclairée, agrémentée d’un indicateur de changement de vitesse (à la montée ou pour rétrograder) ne fait aucun doute. Idem pour l’ergonomie des commandes, à commencer par le levier de vitesses perché sur une console centrale surélevée.

La sécurité passive semble très soignée (9 airbags, 2 fixations Isofix, …), et l’Auris peut se prévaloir des fatidiques 5 étoiles aux tests de collisions Euro-NCAP (3 pour la protection des piétons, 4 étoiles pour la protection des enfants).

Comme d’habitude chez Toyota la qualité de l’assemblage et celle des matériaux nous a semblé presque irréprochable, même si les plastiques thermo gainés sont utilisés avec une grande parcimonie (sur le haut des contre-portes, rien pour la planche de bord –encore une manie de la marque).